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Pedobear lit ce site tous les jours

Japanime

11 juin 2004

Fan Service

En voilà un sujet qu'il est large, et qui rend le titre auto-prétentieux en subodorant que le sujet sera suffisamment abordé dans cet article.
Pour les retardataires, rapide résumé: au Japon, quand on vous donne un truc gratos, on dit que c'est "service". S'entend, service offert par la maison. Dans les animes, le petit quelque chose donné aux fans est une des offrandes les plus vieilles au monde: du sexe. Mais pas beaucoup, hein. Ainsi naquit la loi 34 des Animes ou les scènes de bain dans Love Hina. Etymologiquement, on ramène l'expression de "fan service" à Misato d'Evangelion, qui finissait chaque bande-annonce du prochain épisode en promettant plus de scènes osées: "servissu, servissuuu!", pour une fois judicieusement traduit dans la VF avec un "la semaine prochaine, j'enlève le bas!" Toujours est-il que quand je pensais faire des critiques d'animes en bonne et dûe forme, le fan service aurait eu une note à lui tout seul; variable dont le niveau faible ou élevé aurait enchanté ou révolté le lecteur de façon tout à fait subjective. Certains adorent, d'autres voient en ça la méthode de vente basique du publicitaire: du cul, du cul, du cul.

Et la ligne a fini par devenir trouble. Amazing Nurse Nanako ou Agent Aika restaient du "bon" côté, même si les angles de caméra licencieux devinrent légion. D'autres virèrent au porno soft: Hanaukyo Maids est champion incontesté. Enfin, d'autres séries n'eurent que ça comme argument de vente, et c'est là que la discussion fait débat: Mahoromatic, Hand Maid May/Mai, Negi Ma, et certains qui cherchent vraiment le baton pour se faire battre pousseraient jusqu'à citer tout Katsura. Mon grain de sel dans cette polémique: je considère qu'une fois le fan service enlevé, Labyrinth of Flames reste une hilarante parodie de samouraïs, et pas une coquille vide. En plus, la VOST FR est signée Olivier Hagué.

Y'en a qui lisent cet article et se demandent où est passée la dose de bile réglementaire pour chaque texte posté dans cet édito. Elle arrive.

C'était dit au début: le fan service est un sujet trop large pour être abordé ici. Et sûrement que la prose au-dessus sert d'intro à ce qui va suivre: un avis sur Hikari to Mizu no Daphne, ou le titre anglais officiel, Daphne In The Brilliant Blue. Oui, c'est une de ces choses dont je vous parle uniquement pour vous dire de ne pas y toucher.
Ca commence sur les chapeaux de roue: une étudiante émérite et orpheline qui tente d'entrer dans une prestigieuse agence gouvernementale se fait recaler et se retrouve ni une ni deux à la rue. Elle a 15 ans, c'est une cruche de dernier niveau et elle est plate comme une limande. Détail gratuit? Attendez la suite: elle rejoint une boîte privée qui a pour but de... euh... en fait, on sait pas. C'est comme un bureau de détectives privés, sauf que ses membres ont le sens de déduction aussi développé que celui d'un macaroni cuit et que leurs enquêtes vont de "retrouver un chat perdu" à "trouver un saboteur de voiture de course" en passant par le sempiternel "sac de fric volé". Absolument passionnant, surtout que chaque "aventure" vaut un épisode! Et surtout, le scénario a une sale tendance à tordre la réalité pour simplifier les choses: le saboteur hurle sa joie avant que la bombe n'explose, et les détectives tombent sur le voleur par le plus pur des hasards.
Mais là où Daphne... prend tout son sel, c'est justement avec le fan service: nos cinq enquêtrices ont une tenue bien spécifique pour leur travail. Notez qu'une des filles se promène normalement en débardeur et panta court, se retrouve ainsi dans un accoutrement encore plus ras-la-foufoune (et deux d'entre elles ont une sorte de serviette hygiénique pour seule couverture intime, charmant). Trop fort: là où les autres séries attendaient un malheureux coup de vent ou une vue en contre-plongée pour satisfaire les bas instincts du spectateur, Daphne invente les héroïnes déjà à poil! Et ça devient complètement surréaliste quand on voit les réactions des "civils" qu'elles croisent: personne n'est surpris ou ne cherche à les séduire... Le summum étant atteint quand on découvre l'utilité de ces tenues "spéciales". Car voyez-vous, tout élément vestimentaire osé est toujours justifié: regardez les compétences dans Final Fantasy X-2 changer avec les fringues ou les lunettes de G-On Riders procurer de super-pouvoirs à leurs porteuses (les lunettes sont sujettes à fantasmes au pays du Soleil Levant). Sauf que là, eh bien ça ne sert à rien. Nada, keud, zéro. Moi je dis, on peut pas aller plus haut que ça: elles sont encore plus dévêtues que dans certains animes officiellement patentés hentai, et ce sans autre raison que les réactions hormonales des téléspectateurs. Enfin, je dis ça en mettant un lien vers Lingerie Soldier Papillon Rose, alors que ce dernier est une parodie porno de Sailor Moon avec un chat qui arbore une capote rose bonbon au bout de la queue... Fan service animalier, qui dit mieux?

08 juin 2004

Epitanime 2004 - Lundi 31 Mai

Page du lundi ajoutée (feedback par là), et c'est fini! Comme prévu, plus court que le reste, et maintenant, il va falloir sortir Mozilla Mail et prévenir toutes les associations citées qu'on parle d'elles là-dedans, selon la tradition du fanzinat de ne pas faire de mauvaises surprises au détour d'une recherche Google. Sans parler de boucler une version vidéo à partir de rushes qui deviennent de plus en plus tremblants au fur et à mesure que mon bras fatiguait... Uguuuu~~.

07 juin 2004

Epitanime 2004 - Dimanche 30 Mai

Page du dimanche ajoutée, et comme c'était assez long pour le samedi et le dimanche, la dernière page sera quand même plus courte. Après ça, j'ai appris suffisamment de choses sur les DVD de chez AB Productions ou Japanim-Sud pour mener quelques investigations, sans parler d'un hypothétique résumé en vidéo de la convention - mais ça, c'est à voir avec les orgas (droit à l'image oblige) et surtout avec vous, parce que ça doit peut-être en gaver quelques-uns que je parle de cette conv' depuis une semaine...
Que ce soit dans un sens ou dans l'autre, cette colonne est toujours à vous, alors faites entendre votre voix^^.

05 juin 2004

Epitanime 2004 - Samedi

Page du samedi ajoutée, et Dieu que c'est long. Utilisez l'article correspondant pour poster vos commentaires!

04 juin 2004

Epitanime 2004 - Mini dossier

C'est par là!

On commence léger: les pages du jeudi et de la nocturne de vendredi sont online. Comme il ne s'agit respectivement des préparatifs et de la première nocturne, ce sont probablement les pages les plus courtes... Pendant que j'y suis sur les notes de publication: c'est la première version publiable, je ne crois pas qu'elle marchera si vous lisez la version WAP du site. Les autres pages sont en train d'être écrites, et il n'est pas impossible que ce que vous avez sous le nez soit également édité.
Comme toujours: les commentaires vont directement sous ce message, et s'il y a des erreurs, passez par le mail (ou précisez-les aussi dans les commentaires si vous voulez me mettre la honte).

EDIT: Dossier bouclé!

02 juin 2004

Voilà ce qui arrive quand il y a contact physique

Cette spamfic (autrement dit, petite fanfiction écrite sur un bout de table suite à une illumination) provient de Koenig (si tu as un site Web, précise-le dans les commentaires!), lecteur du site qui a eu le malheur de me croiser pour de vrai. Là, je viens tout juste de retrouver mon home sweet home et pu accéder à une vision purgée du spam des mails reçus, pour y trouver ça:
(EDIT de Keul : mise en forme légèrement modifié pour que ca passe sur le wap)

Les aventures de Raton-Laveur

Aujourd'hui : Raton-Laveur contre les triades de Hong-Kong


Le couloir était sombre et la nuit était vieille. Raton – Raton-Laveur, car nous ne connaitrons jamais son véritable nom – poussa la porte de la comptabilité, au coeur des bureaux de K***i(1), une respectable firme d'import parisienne. Il venait de crocheter la serrure grâce à sa rato-knife et aux heures passées à s'entrainer sous Thief II.

(1) : L'identité de cette entreprise restera secrète, ceci est une oeuvre de fiction et toute ressemblance avec des personnes physiques ou morales réelles ne sauraient être qu'entièrement fortuites.


Acte I

D'un pas furtif il se dirigea vers les cabinets de dossiers, éteignit ses naïtuvishion-ratogogueuls et sortit sa ratomaglite de sa ratobesace. Il était venu inspecter ces registres afin de trouver une piste qui pourrait l'aider dans sa Grande Croisade contre le Piratage Chinois, et passait maintenant les tiroirs en revue à la lueur de sa maglite.

"F ... nan ... G ... H ! Yatta ! J'ai trouvé !"

"Moa aussi !"

Les néons inondèrent la pièce de lumière sur ces mots, aveuglant notre héros aux pupilles dilatées. Derrière lui, au seuil de la porte, se tint un asiatique ayant un accent chinois aussi prononcé que les sbires qui investissaient la salle étaient nombreux et bien armés.

"Chikushô ! Le Mandarin ! Je le savais !"

"Qu'avong nou ici ? " Il s'avança vers l'infortuné visiteur "Rieng de moain que Ratong-Lavar, le célèbr bloggueuar ! Tu es fait comme un rat, pauvre otaku !"

"Mais for the fucking love of God, tu ne perds rien pour attendre, Mandarin ! Les otakus français ne se laisseront pas corrompre et triomphera de ton vil commerce de contrefaçons, pourriture de communiste !"

Il conclut sa tirade en crachant un énorme molard sur le visage du chinois, afin de faire mieux peser ses arguments soigneusement choisis.

"Pah le grain de beauté du Camarade Mao, n'insulte plu jamai le petit livr raouge ! Ta cauz èst vaine, nos vengtes de copies d'artbook et de CD de JPOP ne se song jamai porté mieu en France, pauvre naïf ! Et grâce à l'argeng du HK, le Parti pourra acheter des armes biologiques pour libérer le peupl de Taiwan de l'oppressiong capitalist ! Mouha ha ha ha ! Pai Mei me récompensera généreusement pour cette capture !"

Puis, se tournant à ses gardes, il ordonna : "Enfermez le futur petit-déjeuner au 4e sous-soul, et préparez le wok et la graisse de chien !" Un des sbires frappa Raton avec une batte de base-ball à la tête et celui-ci perdit connaissance.


Acte II

Raton se réveilla dans un lieu sombre, les poignets attachés, dépouillé de son équipement spécial, avec en prime une sacrée douleur à la tête. A l'odeur, il se trouvait dans un entrepôt de marchandises destinées à être vendues : quoique très faible, il reconnaitrait cette odeur de résine polymérisée si typique aux garage-kits entre mille. Il palpa les caisses sur lesquelles il était assis, et d'après leurs dimensions et autres indices obscurs que seul Raton était en mesure d'analyser, en identifia leurs contenus. A sa gauche trônait une collection de porte-savonettes Evangelion, A sa droite, des figurines Saint-Seiya, et en dessous, des porte-clefs Hello Kitty et des artbooks de Toriyama.

Un sourire se dessina sur son visage. "Les abrutis ! Ils ont eu la mauvaise idée de me laisser à côté des porte-savonettes Eyvanngaylionne ! Ignoraient-ils que leurs techniques de moulage grossières laissent des bords coupants, et qu'un otaku habitant l'Indre-et-Loire a même été blessé en Décembre 2003 par un de ces porte-savonettes 'Assouka' ? Pauvres fous !"

D'un coup vigoureux il fit tomber la caisse à sa gauche, le choc la fit s'éclater et répandre son contenu. Quelques secondes plus tard ses attaches étaient sectionnées, il était libre. Il laissa échapper un immense cri de satisfaction du fond de sa gorge, tout en disant qu'il avait enfin trouvé de quoi raconter dans son blog pour le prochain update.

Il dessina alors un cercle de transmutation sur le sol et transmuta une caisse de briquets "Rei version Hentai" en mini-bombe nucléaire. Puis il se téléporta grâce à sa Dynamis hors de l'immeuble après avoir enclenché le détonateur. Au moment de l'explosion il contint celle-ci grâce à son AT-Field, de sorte que les voisins qui ne dormaient pas ne perçurent qu'un bref flash et un léger tremblement. En revanche, de l'immeuble K***i et du Mandarin, il ne restait que de la poussière radioactive.

"Joyeux Second Impact, sale Rouge ! Omedetô gozaimasu !" Lança-t'il en direction de cet antre du mal.

Au moment de s'être fait capturé le Mandarin avait fait involontairement allusion à son maître : Pai Mei. Ainsi, Raton connaissait l'identité du cerveau qui avait mis en place ce vaste trafic et qui le contrôlait, en leurrant des maisons de distribution françaises par des perspectives de profits faciles, détournant la passion souvent innocente mais toujours déraisonnée des otakus prêts à payer une centaine d'euros pour des figurines qui n'en coûtent qu'une poignée à la fabrication dans des ateliers chinois qui utilisent une main d'oeuvre constituée d'enfants en bas âge qui voyaient dans ce travail une chance d'échapper une misère certaine caractéristique des provinces reculées de l'arrière-pays. Le décor était alors planté pour la confrontation ultime.


Acte III

Après avoir mis à jour son site, il embarqua sur son sous-marin, le Tuatha de Danaan, et mit le cap sur Pekin. Il ne se laisserait pas prendre aussi facilement cette fois-ci, foi de Raton-Laveur ! Arrivé au large des côtes, il s'installa dans la cabine de pilotage de son Arm Slave, activa le brouillage ECS et se catapulta dans les airs.

Il atterit au coeur de la Cité Interdite, au beau milieu des Jardins Impériaux. Il savait qu'il y trouverait Pai Mei, mais n'étant pas un lâche il renonça à le supprimer d'une manière aussi peu élégante qu'une salve de missiles à tête chercheuse. Ainsi quitta-il les entrailles de son Arbalest et grimpa à pied les marches de pierre qui menaient au sanctuaire intérieur.

Pai Mei l'attendait, assis en tailleur, impassible à la vue de celui qui a juré sa perte.

"Nous voila enfin face à face pour la première et la dernière fois, Pai Mei !"

"Ton mandarin est horrible, il m'écorche les oreilles !"

"Ara ara, assez de plaisanteries, je sais que tu es le chef des triades chinoises et le superviseur de tout ce qui touche à la contrefaçon des produits dérivés exquis de l'industrie du manga japonais !"

"Je méprise ces abrutis de nippons ! Et 'exquis', ne me fais pas rire ! Qui a-t'il d'exquis dans le hentai-tentacules et les mangasses en général, qui comme tout le monde le sait sont toutes bourrées de violence et de sexe ! Je ne fais que contribuer à l'assainissement des divertissements du Peuple en coupant les revenus de ces ordures de japs, à ma modeste manière !"

"Assez de palabres ! Viens te battre, limace à la solde de Marx et de Lenine !"

Et le combat entre les deux plus grands maîtres d'arts martiaux de tous les temps commença. Mais Raton avait déja épuisé toute sa mana la semaine dernière en sauvant la princesse du royaume d'Hyrule des griffes du Grand Sorcier, et se retrouva vite sous la défensive. Après un combat harassant de sept jours et sept nuits, alors qu'il était acculé et aux bout de ses forces, Raton profita d'un moment d'inattention de Pai Mei qui réfléchissait à ce qu'il allait écrire en guise d'épitaphe sur sa tombe pour asséner son coup spécial qu'il gardait jusque-là en réserve.

"Tu ne le sais peut-être pas, mais tu es déjà mort !"

"Aucune importance, je serai ramené à la vie d'ici peu, les clones attendent mon âme dans les tréfonds du Terminal Dogma ! Hahahahaha !!....."

"Non, tu ne dois pas fuir !"

Suite à des déformations aussi pénibles pour le personnage que mal dessinées par le studio d'animation à court de budget, son crâne explosa en une gerbe de sang et de matière grise. Néanmoins, son ennemi lui filait entre les doigts.

"On s'en occupera plus tard, je dois d'abord prendre des photos pour le lectorat du site !", se dit-il en sortant son appareil photo numérique.


Acte IV : ?


Il n'y a pas d'acte IV, ni d'acte V d'ailleurs, ni rien. Moi, l'auteur, en ai décidé ainsi car tel est mon bon plaisir. Raton ne peut pas vaincre le HK, car le HK puise sa force dans les fans mal informés ou sans scrupules qui se tirent une balle dans le pied en dépensant leurs sous là-dedans plutôt qu'ailleurs, genre par exemple dans les DVD de NGE de Dybex sans bonus, avec une intro de 5 minutes impossible à zapper et le tout ayant une qualité d'image indigne même d'une cassette VHS.



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On sent vraiment que c'est basé sur le moi rencontré dans les conventions: gueulante permanente sur le matos Hong-Kongais, insultes en anglais et pas mal de délire (dans le sens médical du terme) dû au manque de sommeil.

01 juin 2004

Thanks for playing

Bien que la convention se soit officiellement terminée à 19 heures, c'est maintenant qu'elle s'achève pour moi. Pour ramener un maximum d'infos bien exclusives (et je dis "exclusives" dans le sens que r-l.net sera le seul lieu où les trouver), il faut bien donner de sa personne. Mouais, je dis ça, mais à l'inverse j'avais du mal à partir un peu aussi.
La deadline auto-imposée pour la sortie du dossier annuel est pour la semaine prochaine. En attendant, l'éditotaku reprend son rythme habituel de parution! Et si vous tenez absolument à savoir comment ça s'est passé, deux choses: 1) c'était une excellente année, 2) comme l'année dernière, mangavore.net a fait une sorte de blog en direct sur les lieux. Chacun son truc: ils privilégient l'écriture à chaud, je préfère le recul. Notez aussi qu'ils étaient 4 et que j'ai été plus souvent qu'eux sur les lieux, niark niark. Oui, c'est peut-être à ça qu'on reconnait ceux qui n'ont pas de vie.

29 mai 2004

Defining moment

Cet après-midi, j'étais dans le forum des exposants, le sous-sol où tous les stands sont installés. Au niveau de celui de Tonkam, j'entends une conversation entre deux types: "Fais pas ça ou tu te prendras la tête façon évanjélion!"
Action réflexe: je dis à voix haute "ça se dit évannguélionne!" et continue mon chemin. L'habitude après tout: la version française avc sa prononciation pourrie du nom des robots, on a l'habitude de la corriger. Dix mètres plus loin, j'entends le type me rappeller; je me rapproche, et il me demande en quoi ça le regarde de comment il le prononçe. Ben quoi, ça se prononce comme ça, non? Et c'est là qu'il s'énerve: Il le dit comme il le veut, et j'ai pas à "faire mon petit con de le corriger". Il finit l'entrevue en me bousculant bien fort, ponctué d'un "allez, dégage!"
Soit. Analyse vestimentaire: veste rouge avec le haut recouvert en noir, et broche de la Confédération dans Star Trek au revers. Un trekkie. Dieu sait combien ces gens sont dangereux...

Là où ça devient cocasse: il est retourné vers son stand, car il en tenait un. Celui d'Anime Land. Ce type, c'était Yvan West-Laurence, rédacteur en chef. Le YWL. Que je venais de corriger sur sa prononciation d'Eva. Reste à savoir s'il faut en être fier ou pas...

22 mai 2004

Un vrai complot!

La cérémonie du festival de Cannes vient de se finir à l'instant, et Moore a remporté la Palme pour Farenheit 911. Quelques mois avant les élections ricaines, et avec un président du jury ricain. A la réflexion, quel que soit la nationalité, ça n'aurait rien changé.
Enfin bref. L'otaku qui me trotte dans le crâne considère déjà qu'on avait volé un César à Miyazaki; il pense maintenant qu'on a volé la Palme à Oshii. M'en fous: qu'un anime de la trempe d'Innocence ait fait partie de la sélection est déjà génial, et au moins cette mention sur l'affiche du film fera bien quelques entrées en plus.

21 mai 2004

Comme l'année dernière

Première chose: Article sympa à propos de GITS Innocence sur le site d'Arte; le film est en compète à Cannes, et j'ose croire que c'est le premier anime qui accède à cet honneur... Ben oui, pas un Studio Ghibli n'a participé à ce festival; Chihiro avait raflé un Lion d'Or à Berlin et avait été nominé aux Césars pour meilleur film étranger - pour perdre face à Bowling For Columbine, en pleine ambiance anti-française aux USA. Outre le fait que les deux films étaient difficilement comparables (et cinématiquement sans comparaison!), la victoire purement politique de Michael Moore m'est restée en travers de la gorge; merde, c'est un film qu'on juge, pas une époque.

Un autre marronnier de cette colonne, c'est l'Epitanime. Sans grande surprise d'ailleurs; quand des amateurs veulent faire aussi bien que les pros, ça ne peut que me plaire^^. Accessoirement, c'est aussi le moment où vous aurez l'occasion de me croiser en vrai, là ouais, chair et os. Donc cette année, je vais pas m'y prendre au dernier moment; référez-vous au post de l'année dernière si vous avez envie qu'on fasse quelque chose. A cette exception près: dans la grande tradition du road trip, c'est une voiture pleine d'otakus et conduite par le généreux FtY qui arrivera à Paris jeudi. Et les festivités commençent vendredi soir, ce qui laisse un jour de marge si vous tenez à me montrer votre collection de jeux vidéo et de DVD. C'est comme ça qu'une fois l'an, alors si vous tenez à montrer votre amour (photo prise par Marc, qui n'avait pas raté l'occasion), profitez-en.

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