Japanime
26 mars 2007
Les animes hentai pour les nuls
Par Raton-Laveur le 26 mars 2007, 23:55
"Mais raton, je n'ai jamais maté de hentai." Quid du profane, de celui qui n'a jamais maté la moindre fesse en cellulo mais dénuée de cellulite ? Tout le monde n'a pas vu sa sexualité détraquée par les dernières pages des magazines Player One de notre enfance (ils se nourrissaient déjà chez Tonkam, les chacals). Que regarder sans se faire violer la cervelle ou être déçu par une amourette à peine ecchi ? En ce XXIème siècle, il y a de quoi commencer en douceur, sans avoir à se taper Urotsukidoji alors que la puberté commence à peine (ce qui fut la "norme" au début des années 90). On va pas faire une encyclopédie, juste un bon point de départ.
A ce stade de la rédaction, je crève d'envie de poster des images pour illustrer chaque titre présenté. Mais ce serait dangereux pour ceux qui lisent ce site depuis leur boulot, non ? Y'a assez de liens comme ça après tout...
Chez les éditeurs français, il n'y a hélas pas grand monde. En fait, il n'y a qu'EVA Vidéo (pour Erotic Video Animation), en fait un label de chez Kaze. Comme chez ce dernier, les DVD sont donc chéros, simples et contenant parfois quelques aberrations - "La Fille du 20 Heures" et "La Fille du 21 Heures", deux titres différents vendus séparément mais contenant le même anime, par exemple. Mais bon, ils ont Front Innocent dont le visionnage est obligatoire même chez les néophytes, alors ça ira pour cette fois, circulez monsieur - mais la prochaine fois, nous ne manquerons pas d'étudier votre situation monopolistique.
Cependant, il fut un temps reculé où d'autres éditeurs ont sorti quelques disques. Le label Banzai, par exemple, a diffusé un des joyaux du hentai que je recommande chaudement ici même : A Kite, sorti en France sous le nom de Nakite - Domination. Tanuki Award 2002 du meilleur anime H, écrit-storyboardé-réalisé par le génial Yasuomi Umetsu (qui a également pondu le bon générique de fin de l'oubliable Girls High), A Kite est une OAV de deux épisodes qui fait tout à 150 %. Parfois, sur #editotaku, on se dit que Kite n'est pas hentai, mais un anime d'action pour les grandes personnes. Car afin de faciliter la vente du titre, les scènes de sexe sont quasiment gratuites et formatées pour être aisément éjectées au montage. Demande expresse de la production, mais le résultat n'en est pas moins excellent, que ce soit au niveau du hentai ou de la qualité générale de Kite... Le scénario - qui tient sur un grain de riz - est un clone de Nikita, mais ça n'empêche pas les américains de préparer un remake en live action du titre. C'est violent, rapide, et représentatif de cette tendance propre à l'animation japonaise de déclencher l'apocalypse à partir d'un rien : tout peut exploser, une pièce de monnaie est une arme de destruction massive et ne faites pas chier la lycéenne aux jolies boucles d'oreille. Jouissif, même si encore une fois, c'est à réserver aux grands ; le sexe n'est pas forcément consentant et l'histoire pas très morale.
Chez le même auteur et du même tonneau, on peut trouver Mezzo Forte, édité en Zone 1 en deux éditions, intégrale et censurée. L'héroïne de Kite s'y offre un cameo, et le contenu est une copie de ce dernier anime : action bourrine à tous les étages, sexe ajouté en bonus, qualité de production excellente. Largement bonnard et excellente chair à Ouatex, mais un chouïa en deçà de Kite. A donné lieu à une adaptation animée en 13 épisodes de qualité inégale, aussi trouvable en Zone 1 (ne cliquez pas sur le lien ou vous risquez de saigner du nez).
Un autre gentil monsieur qui fait de bonnes choses cochonnes, c'est Teruaki Murakami. Il a commis des productions parmi les plus perverses qu'il m'ait été donné de voir, dont Shintaisou (alias Princess 69 en DVD Zone 1) et Kuro Ai (alias Dark Love en Z1 également), leur seule possession étant suffisante pour que la brigade des moeurs vous extrade sur Pluton. Mais comme je tiens à vous faire découvrir le ton graphique de ses réalisations, piochons dans les animes H plus légers qu'il a eu l'occasion de réaliser, comme Meiking, dispo en Z1 chez RightStuf. Ces derniers ont également le reste d'une série hentai nommée "Vanilla Series", qui comme son nom l'indique, tape dans le porno pas trop taré.
Pour continuer dans la tendance happy sex, avec des partenaires décomplexés et innocents, citons l'excellent Sex Friend, adapté du jeu vidéo éponyme. Non, ça n'a pas été importé, ce qui amène à se poser quelques questions quand des trucs vingt fois plus pervers sont distribués sous nos latitudes. En fait, les animes hentai sont rarement orientés vers du sexe tout gentil et tout mignon, le créneau étant réservé aux jeux vidéo pour adultes. Dans ces derniers, la relation entre les personnages et le joueur a le temps de s'établir, laissant paraître, au-delà de la relation sexuelle, un fort attachement aux demoiselles de pixels, tant les dialogues sont verbeux et les heures nombreuses avant de voir le moindre bout de fesse. Ainsi, le média animé, avec ses contraintes serrées (30 minutes l'épisode pour un budget énorme comparé à celui d'un dating sim) préfère taper dans le hardcore, le direct-dans-ta-face plein les mirettes, ce qui est loin d'être compatible avec une amourette romantique. Et quand ces jeux vidéo sont adaptés en animes, ils sont épurés pour une diffusion tous publics.
Bible Black : un incontournable, même si ça tape dans un registre bien plus sombre que les autres - c'est même carrément le moins "moralement acceptable" des titres abordés aujourd'hui. Mais c'est assez bien réalisé, les femmes y sont superbes et l'histoire se laisse mater entre les nombreuses scènes de galipettes ; on en a pour son argent, quoi.
04 mars 2007
VOST FR DTC
Par Raton-Laveur le 04 mars 2007, 20:28
Ainsi donc, Axel pousse une gueulante contre les génériques francisés par Déclic Images, et l'article génère bien plus de commentaires qu'à l'accoutumée sur son coin de web. J'ai déjà parlé de ces chansons, et à l'exception de RoD The TV, je n'avais pas spécialement saigné des oreilles. L'avantage de ce texte, c'est qu'il résume succintement les arguments qu'on entend depuis des millénaires sur le sujet : les paroles sont niaises (mais il admet que les japonais ne font pas mieux, surtout quand ils sont aussi cohérents que du Mylène Farmer), c'est mieux quand on écoute des chansons qu'on ne comprend pas, et on se croirait revenu 20 ans en arrière. 20 ans en arrière. 20 ans en arrière.
Mine de rien, c'est là qu'on trouve la réponse à la motivation de Déclic pour faire ces génériques fort amusants. Dans les boites de nuit, le syndrome "Gloubi Boulga Night" marche plutôt bien, et il ne se déroule pas une soirée sans qu'un peu d'Albator passe après du Claude François ou la chanson pourrave de "La Boum". Les mioches et ados d'aujourd'hui qui matent du Fruits Basket et du X Clamp sur France 4 sont les teufeurs de demain, avec tout le râtissage financier que cela implique. Mais l'origine de la chose est dans la phrase précédente : ces génériques français existent parce que ce sont avant tout les chaînes télé qui les exigent. Love Hina avait une version française toute prête, mais le premier épisode passé en test sur France 2 était resté en japonais. Face au petit marché de renifleurs de chaussettes - qui achètera le DVD en VO - , il y a un public énorme matraqué par les médias, impatients de relancer la japanime en masse façon Club Do et courtisés par des Kaze, Dybex et Déclic également fort pressés de signer des contrats. C'est gagnant-gagnant : pour la chaîne de télé, ça coûte rien comparé aux produits US, c'est livré clés en mains par des éditeurs qui ont déjà tout préparé, et il y a un public "hardcore" qui assure la promotion ; pour les éditeurs, c'est un nouveau marché bien massif qui les fera sortir du public de râleurs que nous sommes, l'exploitation des goodies peu onéreux boudés par les otakus (qui préfèrent les figurines coûteuses à fabriquer aux porte-clés adorés par les enfants).
A condition d'avoir du bon français, y compris dans les génériques qui seront fredonnés par les mômes... Rien de spécial après tout, les américains font pareil quand un anime passe à la téloche. Les instrumentaux d'origine doivent être boudés pour une sombre histoire de droits, et surtout, les musiciens d'origine n'ont pas à toucher un sou sur les revenus de la VF ! Puis on garde la mélodie d'origine pour garder la vidéo (déjà montée en rythme avec la musique) et Valérie Uzan - à la tête de Déclic avec Benjamin du même nom - doit réaliser un rêve de jeune fille en faisant la chansonnière de ces VF. C'est bien connu, l'histoire est condamnée à se répéter ; Dorothée est trop occupée avec son film bientôt dans les salles, mais on ne devrait pas couper à une nouvelle idole des jaunes (*) pour présenter l'émission télé qui enchaînera les animes aux génériques ainsi francisés. Pour le bonheur de tous, et surtout des plus jeunes ; les autres, ils continueront à acheter des DVD et à sentir leurs chaussettes.
(*) Lapsus textuel.
Weee, session IRC dès 21 heures, comme chaque dimanche depuis déjà trop longtemps ! #editotaku@irc.worldnet.net, apportez vos chaussettes et vos Nintendo DS, on parlera de la miraculeuse démo de Command & Conquer 3, de cerisiers et de hentai.
30 janvier 2007
Soukou No Strain
Par Raton-Laveur le 30 janvier 2007, 23:11
YAY UN ARTICLE SUR UN ANIME CA FAIT UN MOIS QU'ON EN AVAIT PAS EU
Bref. Où en étais-je ? Ah oui, Soukou No Strain est tellement pourri que je ne sais même pas par quoi commencer... autant essayer avec le commencement. Mais de quel début parler ? Celui de la série, qui explose tous les records de stéréotypes à la minute, ou du générique de début, qui est, avec son copain le générique de fin, parmi les plus mauvais jamais entendus ? Le cas de la musique est d'autant plus désolant que les thèmes musicaux (ou BGM, background music) sont la seule chose à sauver de cet anime. Pour le reste, c'est un fiasco.
Scénario : une gamine qui suit son frère adoré à la guerre. Adolescente et quasi-émoulue de l'académie des pilotes de gros robots qui se mettent sur la gueule, elle assiste à un massacre perpétré par son frangin qui kidnappe une gamine génétiquement modifiée. Et oui ma grande, il est lolicon et t'es devenue trop vieille pour lui. La miss vire alors emo-gothico-Ayanamo-rebelle, genre "je dis plus un mot de la série pour faire ténébreuse et parce que ma seiyuu est payée à la ligne".
Mais il y a le truc qui tue, celui qui fait qu'on passe du domaine du mauvais à celui du profondément minable : la "conscience culturelle". On justifie une inspiration lointaine avec tel auteur ou telle oeuvre du XIXème siècle pour épater la gallerie et permettre au scénariste de frimer entre deux petits fours dans une soirée mondaine. Le dernier exemple en date est le très gore et très nul Elfen Lied avec ses nichons dessinés à la Klimt, ou comment donner une "conscience culturelle" à l'ultraviolence greffée sur un clone dégénéré de Chobits - oui, je pensais à DearS en écrivant "clone dégénéré de Chobits", comment vous avez deviné ? Ainsi, Soukou No Strain se veut une adaptation S-F de... La Petite Princesse de Frances Hodgson Burnett, oeuvre que nous connaissons tous sous son adaptation animée Princesse Sarah. Sarah Crewe devient Sara Werec, falsifiant son nom en Cruz quand son frère tourne mal, et la poupée Emily devient EMLY, une intelligence artificielle lookée en "Rozen Maiden rencontre KOS-MOS de XenoSaga". Ah je vous avais prévenu, c'est du lourd. Sara se fait donc maltraiter par les méchantes pilotes du vaisseau et rencontre de gentilles filles qui voudront l'aider, blablabla avalanche de stéréotypes et de situations qu'on anticipe 4 épisodes à l'avance. Et quand je dis que j'anticipe ce qui va se passer, ça en dit long - vu que je suis généralement le dernier à piger les indices dans les animes ; le héros amoureux de machin ou le pilote de l'Eva-04 et toutes les autres surprises lourdement suggérées, je les vois jamais venir. Et là, j'y arrive (*). Bref, c'est mou, prévisible et dépourvu d'inventivité - ça pompe même des designs sur Matrix, c'est dire.
L'autre gros truc qui tue Strain, c'est son rythme émotionnel quasi-schizophrène, qui maltraite presque le spectateur. Exemple au début du second épisode, qui s'ouvre sur un Mecha accidenté : musique stressante, une infirmière qu'on lui donne pas douze ans ouvre le sas. Elle défait le casque du pilote, et du sang se met à couler à flots ; elle s'affole, la scène dure quelques secondes pour bien marquer les auditeurs, et on découvre soudain que le tout n'est qu'une simulation. Sans même laisser le temps de se remettre du "choc", l'épisode passe alors en mode comique avec musique du Cirque Pinder en fond sonore, présentant les deux mécanos du coin (avec un charisme aux antipodes de Toast-En-Poudre-Man) qui gueulent des ordres en choeur et donnent des leçons aux généraux, alors qu'à eux aussi, on ne leur donne pas douze ans. On passe du coq à l'âne, du moment de tendre émotion à la scène de douche mâtinée de mauvais fan service à quelques personnages qui se font déchiqueter façon Yoshiyuki "KILL THEM ALL" Tomino. Ca vire au perso jetable, à l'histoire prédécoupée, au design surfait avec des Mechs pompés sur Zone of the Enders et oh purée j'en ai marre d'écrire sur cette daube, je retourne jouer à Animal Crossing et Phantom Crash (*).
29 décembre 2006
Au moins, ça a le mérite d'être clair
Par Raton-Laveur le 29 décembre 2006, 00:57

(référence Mythwear)
24 décembre 2006
Zero no tsukaima
Par lectorat le 24 décembre 2006, 17:27
Zero no Tsukaima est une sorte de parodie de Harry Potter. Louise, l’héroine est une étudiante à l'académie de magie de Tristein. Elle a la particularité de foirer tous ses sorts dans une explosion. D’où son surnom de Louise la zéro. Le jour du rituel d’invocation, où chaque élève doit invoquer un familier pour se lier avec lui. Tout le monde invoque son familier et lorsque c’est au tout de Louise (elle en demande un dévoué, beau et fort), elle invoque involontairement un garçon japonais simple, Saito Hiraga, qui voulant aller dans un magasin d’Akihabara pour réparer son portable, se retrouve projeté dans ce monde.
Ensuite, scène à la con où Louise doit embrasser son "familier" pour sceller le pacte qui les unissent… (Attendez une seconde, ils ont du faire ça les autres avec leurs familiers ?) Saito se retrouve avec une rune inscrite sur sa main, il va bien entendu tenter de retourner sur Terre.

Cette serie a un petit coté SM
Ok, ce n’est pas la série la plus originale de l’année (du fan service, du harem...), mais il à eu le mérite de me faire passer un bon moment. Donc du classique, le directeur d'école pervers, une élevé quasi muette à la Rei, une maid attentionnée, une flambeuse...
Heureusement, l'humour est réussi, avec son coté Harry Potter et tous les clichés d'héroic fantasy tourné au ridicule, il arrachera bien plus qu'un simple sourire dans pas mal de moments et compenseront son scénario passable car très simpliste et prévisible, dont on ne s'y attardera tout de façon pas. La qualité du charac design est réussi, techniquement, c'est plutôt agréable à regarder. Coté musique, ça reste honnête. Elles ne resteront pas dans la mémoire, mais accompagnent assez bien les scènes. A noter les noms francophone, qui donnent un certain charme à la série (haa, le franponais), c'est toujours marrant d'entendre Louise prononcer son nom en entier.

admirez ce texte

SOR-TEZ!
On a donc un anime qui assure le minimum syndical pour le scénario, en misant tout sur l'humour. Si j'ai regretté que ce soit un peu court (une seconde saison sortira cela dit), il fera passer un bon moment en laissant de coté le scénario.
18 décembre 2006
Haruhi is your God
Par lectorat le 18 décembre 2006, 12:41

Pas la peine de contester ce fait, ni de chercher à ignorer cela par le biais de croyances hérétiques : Haruhi Suzumiya nous contrôle tous, nous ne sommes que ses jouets avec lesquels elle s’amuse. Si vous vivez, bossez, partez en vacances, jouez aux jeux vidéo, regardez des animes, c’est grâce à Haruhi Suzumiya. Rien ne peut vaincre Haruhi Suzumiya, pas même Haruhi Suzumiya. On ne prête pas allégeance à Haruhi Suzumiya, on la lui donne. Haruhi Suzumiya n’a pas réponse à tout, elle EST tout. Nous ne pouvons donc que nous incliner face au pouvoir d’Haruhi Suzumiya et nous contenter d’être ses humbles serviteurs. Toute opposition ou courant contraire à l’haruhiism n’est que secte et esbroufe ; se vanter d’être un non-haruhiist, c’est vanter l’obscurantisme et le nihilisme. Notre société a besoin de repère, elle a besoin d’Haruhi Suzumiya.
Votez Haruhi Suzumiya en 2007.

Joyeuses fêtes à tous ! (même aux yukiistes)(quoique)
15 décembre 2006
J'aime pas les histoires qui se finissent... tout court
Par lectorat le 15 décembre 2006, 15:43
Ça m'a fait ça la première fois dans les années 90. À l'époque, mes parents m'octroyaient une rente mensuelle de 500 francs afin que j'acquière des ouvragesen rapport plus ou moins lointain avec mon domaine d'études, plus... un bouquin de science fiction, fantasy ou autre domaine fantastique que ma chère maman ne manquait pas de m'emprunter sitôt lu, pour s'écrier peu après dans un râle d'agonie propre à faire passer ne horde de zombis glaireux pour les petites filles modèles "rhaaaaaaa mais quand est-ce que j'aurai la suite ?". Un ouvrage par mois, cela signifie qu'il m'a fallu 10 mois pour lire les Chants de la Belgariade et de la Mallorée, sans compter les petits à côtés, pas dénués d'intérêt, mais qui auraient mérité un peu plus de consistance. 10 mois à suivre avec passion les aventures aventureuses de nos aventureux aventuriers, à frissonner, trembler...
Et à la fin me direz-vous ? Eh bien à la fin, une couverture de couleur grise, en carton souple, affichant crânement le résumé du volume en cours et une courte biographie de l'auteur. Mais non ducon, c'est pas ça qu'on te demande !. Ah oui, c'est vrai.
Eh bien à la fin, un profond sentiment de solitude. En refermant le dernier volume, j'ai été envahi d'une sensation de vide intense, de manque profond, comme si je venais de quitter des amis avec la certitude de ne plus les voir. La fin d'une époque, quand, envahi par une indicible nostalgie et un gros coup de cafard à la clé.
Ça me l'a refait avec la sortie française d'Hikaru No Go. Cet excellent manga que j'avais auparavant lu en scantrad au fur et à mesure de sa sortie au Japon a rythmé mon existence durant pas loin de 48 mois, à raison de 23 tomes et d'une sortie tous les deux mois. 4 ans à me rendre périodiquement chez mon libraire favori, les yeux brillants, la truffe humide et les mains presque tremblantes pour lui demander avec anxiété "avez-vous le Hikaru No Go numéro [insérez un numéro entre 1 et 23 ici]", pour m'entendre souvent répondre "Désolé monsieur, il est en retard". 48 mois à voir Hikaru grandir, et moi avec. Ma vie qui évolue parfois lentement, parfois vite, entre la naissance de mon fils et la fin de mes études, et l'impression de faire un bout de chemin avec un ami, avant de le quitter un beau jour. Foule de souvenirs qui se bousculent dans ma tête, et que je conserve soigneusement une étagère de ma chambre, entre les albums photos de mes ex et un doujin acheté en convention. Mais plus rien de neuf, la certitude de ne plus jamais le voir. Un bout de ma vie qui s'arrête, et moi qui continue.
Pourquoi je vous parle de ça ? Parce que je viens de terminer une autre série. Un shoujo, cette fois, et plus précisément Fruit Basket.
Fruit Basket, pour résumer, c'est le meilleur manga que j'aie jamais lu, et qui a réussi l'exploit de déloger Hikaru de son piédestal, 22 volumes d'émotion pure, un manga très profond, beaucoup plus que ce que les premiers volumes laissaient imaginer. Des personnages humains, variés, et fouillés (Saki trop la classe, non pas celle là), un dessin superbe, et pour moi, la certitude d'avoir les larmezozieux au moins tous les 60 jours. Sans compter les relectures pour bien saisir tous les tenants et les aboutissants d'une histoire finalement assez complexe tant les liens qui unissent les personnages sont denses.
La fin de Furuba m'a fait d'autant plus mal que Natsuki Takaya a du boucler toutes les histoires dans les deux derniers volumes, et l'ambiance "fin d'une époque" s'en ressent encore plus. Même si la fin peut paraître logique du point de vue de l'évolution globale de l'histoire, je l'ai trouvée un peu décevante vue l'intensité globale de l'histoire ; je me serais attendu à "autre chose" (no spoil), ou peut-être à ça en fait. Lecteurs français, savourez bien votre chance, il ne vous reste que 3 volumes de ce bonheur en barre qu'est Fruit Basket. Et note aux éditeurs qui pourraient me lire : j'ai les 19 premiers volumes en ma possession, dépêchez vous de sortir les 3 derniers que je puisse effacer mes scans et rentrer dans la légalité, merci.
Quant à moi, il ne me reste que cette sensation amère de voir partir ces personnages que je voudrais retenir encore un peu, mais dont la main glisse, lâche la mienne, et dont l'image se brouille et finit par disparaître dans un pathétique fondu au blanc.
13 décembre 2006
Les 5 lois du parfait petit Narutard en cours de Japonais
Par lectorat le 13 décembre 2006, 22:59
Si j'écoutais un des plus grands maîtres à penser du moment, c'est-à-dire le ratounet, je devrais avoir mauvaise conscience en en publiant qu'à peine un billet mensuel au lieu du quota bi-journalier préconisé. Je pourrai effectivement suivre ce rythme avec un petit effort de ma part, ce n'est pas l'envie qui m'en manque mais les sujets...
Un de mes grands défauts (caprices? qualités?) est de ne pas vouloir faire d'articles "doublons", c'est-à-dire traiter de sujets qui ont été déjà débattus sans rien apporter de concret. Vu que j'ai (au moins) 3 ou 4 trains de retard sur tout ce qui est Japanim', je me vois mal présenter des séries ou des mangas qui ont déjà été critiqués sur toutes les coutures sur d'autres sites ou blogs. Du coup ça enlève pas mal de sujets à disserter.
Même si j'avais tout le temps des idées pour écrire mes articles, j'ai la gosse manie d'en écrire une bonne partie sur un brouillon papier, avec toutes les conséquences qui en découlent : nécessité d'avoir du temps et le risque que le résultat ne me plaise pas et que le brouillon parte à la poubelle au lieu d'être publié sur mon blog.
Seulement je mets pas mal de temps à rédiger un seul de ces brouillons. Par exemple mon billet sur zone interdite m'a pris tout mon week-end pour le rédiger, le taper à l'ordinateur, faire mes recherches de liens et l'idéal aurait été de corriger les fautes d'orthographe qui traînent à gauche et à droite, mais bon honnêtement j'en pouvais plus.
Je me vois mal passer toutes mes journées à écrire des brouillons d'articles (je crois que j'ai beaucoup mieux à faire comme aller bosser par exemple). Une solution serait de raccourcir mes billets pour les rendre un peu plus digestes. Mais voilà, dès que je suis lancée sur quelque chose, je ne peux pas m'empêcher de
Du coup si vous êtes en train de lire ce fameux article, c'est que quelque chose de spécial s'est passé pour que je sois motivée :
- le quartier libre est à lui seul une bonne raison
- suivre un Narutard en cours de japonais permet de récolter pas mal de matière à écrire
- il faut bien que je tienne au moins un rythme mensuel...
Oui vous avez bien lu, malgré mes trois ans de japonais au lycée (non, je me la pète pas) j'ai daigné m'inscrire aux cours de japonais niveau débutant dans mon école parce que je suis trop gentille puisqu'il fallait au moins douze élèves pour ouvrir une classe de japonais. Mais voilà dans la présentation des cours de japonais afin de me convaincre, on m'a (délibérément?) caché l'existence d'un Narutard...
Bien sûr, le comportement des étudiants en Japonais a déjà été maintes fois décrites, mais je ne pense pas que le cas particulier du Narutard a été étudié comme je l'ai fait.
Les 5 règles du parfait petit Narutard en cours de Japonais
Loi n°5 : En cours de Japonais seulement tu te réveilleras
Fait totalement véridique (en tout cas pour au moins le spécimen que j'ai suivi), le Narutard aime dormir. Peut-être parce qu'il n'arrête pas de relire ses volumes ou revisionner ses épisodes préférés de Naruto la veille... Du coup pendant les cours d'informatique (normal, je suis dans une école d'informatique) le Narutard s'évertue à récupérer son temps de sommeil perdu lorsqu'il n'est pas en train de sécher lesdits cours. Il est hors de question pour lui de dormir pendant les cours de japonais, les raisons en seront donnés par la suite.
Loi n°4 : Tes (piètres) connaissances tu étaleras
Naturellement, le Narutard a quelques bases de langue japonaise, il pense qu'il a donc un très bon niveau, et il ne se prive pas de le montrer. La méthode la plus courante est de rajouter des "desu" à toutes les sauces :
-> No problem desu
-> Je vais aux toilettes desu
Il y aura aussi les variantes avec les mots appris à travers des animes
->Prof : "Appelez-moi Nom du Prof sensei"
Narutard : " Nom du Prof sama!!!"
->Narutard pour marquer le début du cours : "Hajime!!!" (Terme employé dans les arts martiaux pour déclarer le début d'un combat, ndlr).
Bien évidemment, il n'hésite pas à interrompre le prof pour lui poser pleins de questions du genre "Qu'est-ce que ça veut dire Tamagochi?" ou "Comment on dit
On peut se demander quel est le but recherché du Narutard pour qu'il vienne en cours de Japonais... Serait-ce pour comprendre les épisodes de Naruto qu'il aurait
Narutard : "Ca veut dire quoi Date Bayo?"
Prof : "Quoi?"
Narutard : "Date Bayo"
Prof : "Ça veut rien dire!"
Narutard : "Ça vient de Naruto..."
Comprenant qu'il ne parviendrait pas à apprendre le Japonais en deux leçons et découvrant que certains épisodes étaient fansubés en Français, le Narutard baisse les bras et part vers d'autres horizons.
Loi n°3 : Original tu seras
A force de faire la marmotte durant les autres cours, le Narutard est superactif durant son cours préféré (du moins lorsqu'il est présent). Une de ses manières d'exulter cette joie de vivre est de le faire par voie orale en répétant les phrases du cours ou les hiragana (beaucoup) plus fort que les autres étudiants à la manière d'un poissonier d'Osaka (question à deux centimes comment appelle-t-on un habitant d'Osaka???). Pour ceux qui ne comprennent pas, notre prof de Japonais nous fait répéter oralement cinquante fois dans le cours les hiragana, histoire qu'on les intègre bien, ainsi que quelques expressions courantes.
Parfois dans ses moments de grandes inspirations, le Narutard s'essaie même au chant en utilisant les hiragana pour faire des vocalises quand il n'essaie pas d'imiter les voix de personnages de ses séries préférées.
Loi n°2 : Fin humoriste ta carrière deviendra
Le Narutard fait preuve d'un humour tes subtils, à vous d'en juger :
-> Prof : "On le (hajimemashite = enchanté) dit lorsqu'on voit quelqu'un pour la première fois"
Narutard : "Nice to meet you"
-> Prof : "Hajime mashite"
Narutard : "Hajime m'a shooté"
-> Prof : "Sensei wa..."
Narutard : "Saint Seiya!!!" (enchaîné sur un bon début de générique)
-> à la fin du cours
Prof : "Sumimasen" (Pardon, excusez-moi)
Narutard : "C'est fini masen"
Loi n°1 : Ta série préférée tu glorifieras
Nombreuses de ses interventions (inutiles) font référence à Naruto :
-> Prof : "A I U E O" (premières syllabes du système des hiragana)
Narutard : "Orochimaru!"
-> Prof : "Ka" (6e syllabe des hiragana qu'il nous faisait répéter)
Narutard : "Kakashi sensei!"
-> cf Loi n°4
Vous vous demandez comment le prof fait pour tenir? Moi aussi. Je me demande aussi comment je fais pour tenir dans ce cours ><
Tout cet article s'est basé sur des faits réels (si si je vous le jure!), j'ai donc changé les noms des personnages principaux dans les 5 lois principaux
11 décembre 2006
FLCL
Par lectorat le 11 décembre 2006, 21:09
Eiffel c'est elle ?
non : FLCL, Fooly Cooly,Fuli Culi...
Ou Furi Kuri...
Bref.
Ne pas avoir un article traitant de FLCL chez Raton est plus ou moins étrange. Surtout qu'il le mentionne, le bougre !
Nous battant pour avoir le clavier, le jouant aux dés, se rappelant qu'on était censé l'écrire à quatre mains (2+2, pas 3+1), nous avons réussi malgré tout à trouver un terrain d'entente (je ne modifierai pas lâchement ce que tu as écrit sauf si tu tournes le dos plus de deux secondes).
Rajoutez à ça un épisode sur l'autre écran, la BO sur iTune et les deux tomes du manga à portée de main, bref, les conditions sont idéales.
Rentrons maintenant dans le vif du sujet
FLCL est une création des studios Gainax connus pour, entre autres, Evangélion (mais si, vous savez, cette série avec des gros robots et un scénario incompréhensible). Ce qui est sûr en tout cas, c'est que les sentiments à l'égard de FLCL ne sont pas partagés. Soit on adule, soit on déteste.
Ici, le scénar est très simple.
Enfin...
Les 15 premières secondes.
Après, restez au fond de votre siège, ouvrez grand les yeux et essayez de ne pas oublier de respirer. FLCL, ça va vite, très très vite. Passé le cap de ces 15 premières secondes, le héros de l'histoire, Naota, élève de sixième à peu près normal (pour le moment), va "croiser" ('entrer en collision avec' serait plus exact, mais pas de digression excessive) une fille extra terrestre, chevauchant un vespa jaune et qui tente de lui abattre une guitare sur la tête (d'ailleurs, elle y arrive).
Et ce n'est que le début des ennuis.
Grosses (très grosses) bosses suspectes, guitares, mains, problèmes de coeur, oreilles de chat, curry bento, prof hystérique et famille "intéressante" ne sont qu'un échantillon de ce que Naota recevra sur la tête (deux sens possibles, à vous de choisir).
Tête que vous pourrez trouver à Mabase, périphérie presque vide d'habitants, qui abrite l'usine de la Medical Mechanica (répétez plusieurs fois très vite pour vous dire que Walpurgisnacht, c'est pas si dur à prononcer) ; une usine en forme de fer à repasser qui déverse tout les jours un flot incessant de vapeur (comme un vrai fer à repasser géant, quelle coïncidence !). Voilà donc le cadre de l'histoire.
En résumant ce qu'on trouve juste au dessus, on se rend compte que... c'est n'importe quoi !
Voila, vous avez tout compris, FLCL c'est 6 épisode de 20 minutes remplis d'un grand n'importe quoi (très, très grand) : on y croise des robots, des mains, des mains-robots, des agents en noir (comme le MIB, mais en plus drôle), un vespa sub-sonique, un hamster (?!), une 1961 Gibson EB-O... bref, un certain mélange de genres, et ça déchire.
On pourrait compter le nombre de références qu'ont voulu incorporer les développeurs, mais vu que ça part d'Evangélion pour finir à South Park, vous comprendrenez, on a abandonné. A moins d'avoir une culture supra développé, c'est du domaine du divin après (ou alors de l'Otaku en phase terminale).
Quand on vous parle de FLCL, on ne vous parle pas du scénario (ou de l'absence de scénario, ils l'ont perdu en route selon des sous-entendus insidieux), voire même des persos. Non. Quand on vous parle de FLCL, on vous parle de son ANIMATION. (Et de sa BO aussi. Mais moins. Mais un peu quand même.)
OK, les épisodes sont totalement barrés, soit. Mais l'animation est si parfaite que ne pas les regarder relève du crime contre l'humanité. Une rumeur veut que le budget de 26 épisodes soit passé dans ces 6x20 minutes, ce qui est parfaitement concevable, tant la fluidité impressionne (NdCassini : et pourtant je ne suis pas un vrai fan d'anime, c'est dire). L'autre rumeur est que FLCL n'aurait été qu'un champ d'expériences pour de nouvelles techniques d'animation, et on peut dire que c'est de l'expérience réussie, avec un souffle comparable à celle du professeur Nobel. Bref, aucune fausse note, jamais un anime n'a été aussi proche de la perfection, c'est tout simplemenent incroyable. On note meme des passages si bien animés qu'on perd le fil, c'est dire ! (Ou alors ce ne sont que deux passages absolument bordéliques - mais techniquement admirables.)
La BO est signée par le groupe "The Pillows" (NdCassini: Les Oreillers. Non. Arrêtez de chercher.) et s'intègre parfaitement au rythme survolté des épisodes (surtout vers la fin). Déjà que c'etait du bonheur pour les yeux, ça l'est aussi pour les oreilles !
Voila, en gros, ce qu'est FLCL. Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu, chopez-le de toute urgence, sinon vous passeriez à côté d'un anime unique en son genre, en décalage total avec tout ce qui peut se faire aujourd'hui, et surtout incroyablement jouissif. Si vous l'avez déja vu... Regardez-le encore une fois. Vous savez, pour les détails que vous aviez ratés la dernière fois...
Pour l'article sérieux et en anglais, z'avez Wiki.
Et pendant ce temps-là, un paquet de pains au chocolat se fait éviscérer. Spa comme si j'avais faim mais... Par principe, vous voyez. Question de valeurs morales, tout ça.
Bye !
Mais, au fait... Furi Kuri, ça veut dire quoi ?
... Bonne question.
05 décembre 2006
Sherlock Holmes au 22éme siécle
Par Raton-Laveur le 05 décembre 2006, 23:59
Mon ami Masskot a été éduqué dans l'amour des choses importantes et immatérielles, comme la famille, le civisme ou l'éducation - aussi a-t-il une relation éthérée et teintée de sadisme avec la société de consommation. Aussi, quand il m'accompagne lors de mes séances de shopping compulsif, il a l'habitude de scruter les bacs de produits quasi-offerts par la direction, qui agit ainsi uniquement parce qu'il n'est pas très légal de donner ces produits, voire de payer les gens pour qu'ils aident le magasin à s'en débarasser. Nous parlons bien évidemment des nanars absolus, ces déchets pressés sur un DVD uniquement parce que c'est moins cher que de les sortir en VHS. Pour rappel, c'est également lui qui m'a traîné - et payé la place ! - à une projection de Donjons & Dragons 2.
Alors, quand on sort d'une flopée d'épisodes d'un anime inégal (par exemple, première saison de Full Metal Panic), c'est presque bon de mater un de ces vide-cerveaux débiles, histoire de finir le paquet de Prince Choco sur quelques rires atterrés. Masskot a des règles bien précises pour acheter ses disques. S'il y a Chuck Norris sur la boîte, on achète. S'il y a un gamin ninja, on achète (bonus points s'il s'appelle Kevin, on a déjà vu ça). Et surtout, si le pitch fait des comparaisons ou des références abracadabrantesques, on achète. Par exemple, il a pris un truc d'horreur parce que la jaquette de "In The Woods" le présente comme étant, je cite, "de la même étoffe que le Projet Blair Witch", navet s'il en est. Et lors du passage à la caisse, c'est toujours pareil : après quelques menaces toujours vaines ("Masskot, si tu prends ces disques, je te forcerai à jouer à Metal Slug en tenant la manette à l'envers"), je négocie face à un vendeur hilare pour que le prix final ne dépasse pas cent centimes d'euro.
Donc là, pour la première fois, il a pris un dessin animé. Typique du truc américain de base, sous-traité en Korénistan et écrit par des français probablement trouvés sous un pont. L'époque de MM. Deyriès et Chalopin a inspiré des vocations... Je vous gâche la surprise : c'était tellement nul qu'on n'a même pas tenu un épisode. Le kitsh, le médiocre, le tellement-mauvais-que-ça-en-devient-comique, ça suit une règle : d'un côté, on a le génialement mauvais, et de l'autre, on a le génial tout court. Mais cette règle suit une curieuse courbe ; quand on fonce vers le génialement mauvais, à un moment, ça va si loin que ça finit par retomber dans le génial, comme si les deux bouts se rejoignaient sous la table. Et là, ce n'est pas le cas car c'est tout simplement naze = epic fail.
Ca s'ouvre sur un petit mot clamant que c'est inspiré du "Problème Final", l'aventure où Sherlock meurt à moitié ; et en effet, les premières minutes retranscrivent le combat final entre Holmes et Moriarty. Puis, sans explication, nous voici dans le "Nouveau Londres", où la descendante de l'inspecteur Lestrade est une gonzesse sexy, accompagnée d'un robot qu'elle nomme Watson (et même si je dois mourir pour cet aveu, ça m'a fait penser au duo d'Ergo Proxy). Moriarty a non seulement survécu, mais il semble avoir été cloné, et il se promène sous l'apparence du Gardien de la Crypte. Et devinez quoi ? Sherlock n'est pas mort dans son combat deux siècles plus tôt, mais après avoir cassé sa pipe dans ses vieux jours, son cadavre a été conservé dans du miel (!) et il est ressuscité (!!) puis rajeuni (!!!). Un héros du passé pour se faire un méchant du passé : comme dans Demolition Man, les phrases cultes en moins. Remarquez, c'est typique des adaptations de concepts cinématographiques en cartoons : The Mask, Jackie Chan et tant d'autres se plantent car ils n'ont pas compris que ce qui rendait l'original attirant, c'était précisément qu'il ressemblait à un dessin animé sans en être un pour autant. Oui, c'était le coup de gueule du soir.
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