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raton-laveur.net : design vendu séparément

04 mars 2007

VOST FR DTC

Les otakus sont des gens spéciaux pour deux raisons : ils ont l'habitude de renifler leurs chaussettes après les avoir enlevées à la fin de la journée, et ils ne sont jamais contents. Les DVD n'arrivent jamais assez vite, la qualité n'est jamais assez élevée, les cosplayeuses ne sont jamais assez jolies, la traduction jamais assez fidèle, et après tout, l'animation japonaise est naze depuis que le XXIème siècle a commencé et les médias généralistes se foutent de nous. Pourtant, les animes et les mangas se vendent toujours, les armadas de photographes dans les conventions ne désemplissent pas, et personne ne regarde la télé. Mais bon, au moins, il reste l'odeur des chaussettes pour se changer les idées.

Ainsi donc, Axel pousse une gueulante contre les génériques francisés par Déclic Images, et l'article génère bien plus de commentaires qu'à l'accoutumée sur son coin de web. J'ai déjà parlé de ces chansons, et à l'exception de RoD The TV, je n'avais pas spécialement saigné des oreilles. L'avantage de ce texte, c'est qu'il résume succintement les arguments qu'on entend depuis des millénaires sur le sujet : les paroles sont niaises (mais il admet que les japonais ne font pas mieux, surtout quand ils sont aussi cohérents que du Mylène Farmer), c'est mieux quand on écoute des chansons qu'on ne comprend pas, et on se croirait revenu 20 ans en arrière. 20 ans en arrière. 20 ans en arrière.

Mine de rien, c'est là qu'on trouve la réponse à la motivation de Déclic pour faire ces génériques fort amusants. Dans les boites de nuit, le syndrome "Gloubi Boulga Night" marche plutôt bien, et il ne se déroule pas une soirée sans qu'un peu d'Albator passe après du Claude François ou la chanson pourrave de "La Boum". Les mioches et ados d'aujourd'hui qui matent du Fruits Basket et du X Clamp sur France 4 sont les teufeurs de demain, avec tout le râtissage financier que cela implique. Mais l'origine de la chose est dans la phrase précédente : ces génériques français existent parce que ce sont avant tout les chaînes télé qui les exigent. Love Hina avait une version française toute prête, mais le premier épisode passé en test sur France 2 était resté en japonais. Face au petit marché de renifleurs de chaussettes - qui achètera le DVD en VO - , il y a un public énorme matraqué par les médias, impatients de relancer la japanime en masse façon Club Do et courtisés par des Kaze, Dybex et Déclic également fort pressés de signer des contrats. C'est gagnant-gagnant : pour la chaîne de télé, ça coûte rien comparé aux produits US, c'est livré clés en mains par des éditeurs qui ont déjà tout préparé, et il y a un public "hardcore" qui assure la promotion ; pour les éditeurs, c'est un nouveau marché bien massif qui les fera sortir du public de râleurs que nous sommes, l'exploitation des goodies peu onéreux boudés par les otakus (qui préfèrent les figurines coûteuses à fabriquer aux porte-clés adorés par les enfants).

A condition d'avoir du bon français, y compris dans les génériques qui seront fredonnés par les mômes... Rien de spécial après tout, les américains font pareil quand un anime passe à la téloche. Les instrumentaux d'origine doivent être boudés pour une sombre histoire de droits, et surtout, les musiciens d'origine n'ont pas à toucher un sou sur les revenus de la VF ! Puis on garde la mélodie d'origine pour garder la vidéo (déjà montée en rythme avec la musique) et Valérie Uzan - à la tête de Déclic avec Benjamin du même nom - doit réaliser un rêve de jeune fille en faisant la chansonnière de ces VF. C'est bien connu, l'histoire est condamnée à se répéter ; Dorothée est trop occupée avec son film bientôt dans les salles, mais on ne devrait pas couper à une nouvelle idole des jaunes (*) pour présenter l'émission télé qui enchaînera les animes aux génériques ainsi francisés. Pour le bonheur de tous, et surtout des plus jeunes ; les autres, ils continueront à acheter des DVD et à sentir leurs chaussettes.



(*) Lapsus textuel.



Weee, session IRC dès 21 heures, comme chaque dimanche depuis déjà trop longtemps ! #editotaku@irc.worldnet.net, apportez vos chaussettes et vos Nintendo DS, on parlera de la miraculeuse démo de Command & Conquer 3, de cerisiers et de hentai.

02 mars 2007

Mangaffe

Le 28 février, c'était le cinquantième anniversaire de la parution d'un numéro du magazine Spirou où Gaston Lagaffe apparaissait pour la première fois. Tout ça pour dire que je ne suis pas en retard, vu que cet anniversaire dure techniquement une semaine. Bref.

L'éditotaku s'efforce généralement de limiter au maximum l'utilisation de la première personne, mais soyez prévenus qu'il y va y avoir une sacrée tranche d'autobiographie dans le texte qui va suivre.

Même si j'ai fini par devenir un otaku-dans-le-mauvais-sens-du-terme pur sucre, je ne suis pas sans avoir quelques connaissances du reste de la bédé. Il y a du Frank Miller en cours de relecture au pied du lit (Dark Knight Returns, si vous teniez à le savoir), et j'ai commencé avec du franco-belge des plus classiques. Papa raton m'a éduqué avec Tintin, les Bidochon et surtout, Gaston Lagaffe. Une collection d'albums de Franquin qu'il achetait à leur sortie quand il était étudiant, où le quatrième de couverture était une publicité pour le prochain album relié, "à paraître prochainement".

Je le réécris pour que ça rentre, parce que j'ai toujours du mal à y croire. Une putain de collection complète de Gaston Lagaffe en putain de première édition. J'estime ces ouvrages plus hautement que n'importe quel autre assemblage de papier rencontré dans ma courte vie.

Ils ont forgé mon enfance et sont responsables en bonne partie de pas mal de mes traits : ma démarche même semble être influencée par le héros sans emploi, paresseusement vautré dans une carcasse négligemment habillée. C'est Gaston qui m'encourageait à transformer mon lit en véhicule à l'aide de Lego ou à construire un igloo avec mes livres. Ouais, vous pouvez ajouter ça au dossier "les bédés/jeux vidéo/dessins animés rendent con et/ou violent". Le touche-à-tout bêta qui pond des trucs génialement débiles, inventeur geek avant l'heure, nerd franco-belge à une époque où les nerds n'existaient pas. Avec leur humour, aussi ; dans l'album 13 (1979), Gaston, parlant bricolage, dit "vaudrait mieux ne pas confondre la ponceuse à moteur avec le vibromasseur." Et à la manière de ces mangakas qui prennent plaisir à mélanger texte et dessin dans des idéogrammes d'onomatopées intraduisibles, Franquin signait chaque planche avec son nom graphé d'une façon différente, avec des lettres qui s'envolaient ou fuyaient l'agent Longtarin.

Ce même Franquin était à l'étroit aux éditions Dupuis, qui déjà protégeaient leurs licences avec le soin maniaque d'un producteur de cinéma américain. Ainsi, Fantasio dégagea des pages du gaffeur quand son auteur cessa de dessiner les aventures de Spirou (série qu'il traitait de "cadeau empoisonné"), pour question de droits. Spirou et Fantasio, la même série qui va changer de duo créatif pour son cinquantième album, après un quarante-neuvième aux couleurs du Soleil Levant et deux autres histoires à la qualité fort contestée. Alors, Franquin mettait ses idées les plus noires chez un autre éditeur. Pour en revenir à Gaston Lagaffe, Dupuis prend plaisir à traire la vache à lait, en publiant des dessins refusés "à l'époque", d'abord dans un album-ramasse-tout publié à la mort de Franquin, et à présent dans un autre foutoir honteux et recyclé dans les bacs pour ce cinquantième anniversaire. Mais je crois qu'au milieu des pages "inédites" ou "jusqu'ici uniquement publiées dans un album collector" (que j'avais déjà, forcément), les éditions Dupuis finirent par publier une planche édifiante que Franquin avait faite pour Amnesty International. Pardon, édifiante. Je l'ai en poster, et vous pouvez la trouver dans la réédition en album n°19 - car Marsu Productions (éditeur ayant pris la suite de Dupuis pour les droits) en a profité pour chambouler la numérotation des albums originaux, qui allaient de 0 à 14. Gaston s'y endort en lisant dans le journal les récits de "pays où les gens n'y sont jamais tranquilles", et cauchemarde sur les supplices infligés. Et même si ce n'est qu'en ombres chinoises, on y voit - entre autres - Gaston se fait électrocuter les organes génitaux à la gégène ou... le viol de Mademoiselle Jeanne. Montrez ça à un gosse de huit ans lagaffomaniaque, affichez-le dans sa chambre, laissez mijoter jusqu'à l'âge adulte et admirez le résultat sur le présent site internet.

Plus que Sonic, le Nutella ou Akira Toriyama, c'est Gaston Lagaffe qui a fait de moi ce que je suis, avec cette passion pour les trucs technoïdes, débiles, vains et paresseux. Et pourtant, c'est mon héros.

28 février 2007

Les cerisiers sont en fleurs











26 février 2007

Quand votre Wii ne tient qu'à un fil

A présent, tous ceux qui voulaient une Wii ont bien dû finir par en trouver une, donc on peut en parler sans risquer de déclencher quelques grimaces de jalousie. Si vous avez fait partie du premier batch de consoles, vous avez sûrement eu droit au remplacement de straps pour la manette. On reçoit donc quatre bouts de ficelle dans le courrier, et du coup, on sait pas quoi faire avec les anciens. Quoique.



Encore dans leurs petits sachets bleus, on dirait des Tampax.

Bref, comment recycler intelligemment les anciennes dragonnes de manettes Wii ?

Solution 1 : ça fait un lasso pour Lego



Solution 2 : pour jouer au Saddam



Solution 3 : Pour les consoles portables qui ont un emplacement pour dragonne mais qui furent vendues sans...



Solution 4 : Pour un bondage simple et rapide



Solution 5 : Pour pas perdre ses Visual Memory Dreamcast (et merde j'en ai perdu)



Solution adoptée : Parce qu'on ne sait jamais...

20 février 2007

Dis sony, juste entre toi et moi

Ta petite et jeune psp là, qui essaie de se faire une place dans ce monde cruel, tu lui as donné le meilleur quand elle est née, mais maintenant qu'elle commence à regarder les garçons, à porter du rose, qu'elle n'est plus une enfant... Tu crois pas que tu devrais surveiller un peu plus son éducation, ou au moins comment elle s'habille ?



Surtout que finalement, ce sont ces garçons peu recommandables au bout de la rue qui s'occupent le mieux de cette gamine. Peut-être que tu fais trop attention à la petite dernière de la famille. Mais, lui refiler des lectures pareilles ?! C'est ridicule.

18 février 2007

Another World - Edition Spéciale 15ème Anniversaire

Depuis vendredi dernier, on peut trouver dans les magasins la réédition d'Another World, déjà abordée dans cette colonne. Pour le tout petit prix d'une dizaine d'euros, on a le jeu - dépourvu de protection quelconque ou de vérification de CD, ça fait plaisir - pour Windows en version originale (16 couleurs et 320x200) et remasterisée (décors et musiques remis au goût du jour), la bande-son sur un second CD, un petit reportage d'une quinzaine de minutes (*) et des PDF contenant les ébauches de design et de programmation ; grosso modo, tout ce qu'on peut mettre dans une édition célébrant le quinzième anniversaire d'un jeu vidéo - une éternité dans ce milieu. Quand on pense à la version téléchargeable à 7 €, au coût de fabrication (le boitier DVD est dans une jaquette en carton imitant la boite de la grande époque), les taxes et ce qu'on laisse à la boutique, c'était impossible de faire moins cher... à moins d'être gratuit. C'est d'ailleurs le principal reproche adressé par la presse, qui a défoncé ce produit car il est payant (et paf, un 3/10 dans Canard PC).

Il faut dire ce qui est : on achète cette réédition parce qu'on a adoré Another World à l'époque, comme un hommage à un grand jeu fait par un type génial. On ne l'achète pas sans y avoir joué, par curiosité ou "parce qu'on l'a raté à l'époque". Il faut être parfaitement conscient de ce qui nous attend sous peine de retailler le CD avec une paire de tenailles et mettre en doute les bonnes moeurs de la maman d'Eric Chahi.
Acheté, installé et terminé le jour même, je dois quand même faire quelques confessions. Déjà, j'en ai chié des briques, en partie parce que le timing du jeu n'est pas fidèle à l'original - un comble pour un remake qui se veut fidèle ! A l'époque, je n'avais pas pu le terminer, et je comprends enfin pourquoi ; ces énigmes incompréhensibles à la logique proprement extraterrestre, uniquement imaginables dans le cerveau tordu d'un programmeur ayant passé trop de temps sur son GFA Basic. Risquer sa vie dans des impasses bardées de monstres pour déclencher un évènement dont on ne réalise la portée que bien plus tard, joindre des éléments sans queue ni tête pour tuer un garde ou ouvrir une porte : un gameplay véritablement masochiste, à la portée bien plus sadique que les morts multiples du pauvre héros, car il crève sans même savoir pourquoi. A l'époque, j'avais les m4d skillz au joystick, mais je n'étais pas encore assez fou pour entrer dans cette "logique" parfaitement insensée.
Ce débat des morts dans les jeux vidéo n'a pas attendu les MMO et leurs "permadeaths" pour exister. Quand la mort sert-elle pour indiquer au joueur qu'il n'est pas sur le bon chemin et lui donner un indice sur ce qu'il doit faire, et quand sert-elle de pénalité bête et méchante qui va l'encourager à arrêter de jouer ? Même en connaissant Another World par coeur, on crève régulièrement, et je suis persuadé que même Eric Chahi ne pourrait pas finir son propre jeu sans claquer. C'est symbolique d'une autre époque, où les joueurs de jeux vidéo étaient des mensans aussi zen que Bouddha. Nan, vraiment, les seuls qui achèteront cette réédition seront des rescapés de cette époque, un achat comme un acte citoyen, par ceux qui savent qui est Eric Chahi (à savoir, un monsieur qui mériterait bien d'avoir une médaille en chocolat la prochaine fois qu'un gouvernement en manque de popularité voudra se faire aimer de ses jeunes électeurs) et veulent lui faire comprendre qu'on aimerait le revoir sur nos machines à jeux vidéo. On l'achète pour retoucher au mythe, pas au jeu - lui, on a arrêté de le tripoter il y a environ 15 ans.



(*) Réalisé par Thierry "j'ai écrit dans Gen4 avant sa chute" Falcoz et pondu par GameProd, une boite regroupant des anciens de Player One (dont El Didou ou Cyril "Crevette" Drevet), Game One pré-apocalypse et autres antiquités, qui est déjà à l'origine de quelques émissions de jeux vidéo sur AB1 et Cie. Autrement dit, des gens qui tâtent leur sujet. Dans le précédent texte sur l'éditotaku qui parlait de la réédition d'AW, un commentaire rappelait le reportage de l'époque à Envoyé Spécial sur France 2, où Eric Chahi était "présenté comme un ado attardé, bricolant des trucs dans la cave de ses parents". Or, dans ce making-of, Eric Chahi a toujours l'air d'être un rêveur enfant dans un corps d'adulte, ce qui donne droit à quelques scènes étonnantes de modestie et de candeur.



Happy happy joy joy, session IRC dès 21 heures comme chaque dimanche ! Du Animal Crossing, du hentai, du C#, des mangasses et des liens débiles. C'est sur #editotaku@irc.worldnet.net et une érection gratuite est offerte à l'entrée. A tout à l'heure !

15 février 2007

From: Service Abuse Free <abuse@free.fr>

Monsieur,

Nous avons été saisis d'une plainte vous concernant pour propos
douteux et diffamatoires tenus sur votre espace "www.raton-laveur.net".

Nous vous rappelons que l'utilisation de votre accès Free Haut débit est
soumis au respect des conditions générales de ventes et de la nétiquette,
en particulier les points suivants:

Extrait de l'article 9.8 des CGV Free Haut Débit:

l'usager, par son comportement et par les informations qu'il diffuse,
s’oblige à ne pas porter atteinte aux droits des tiers, notamment par :

- la propagation de propos, d'images ou de sons pouvant constituer une
diffamation, une injure, un dénigrement ou portant atteinte à la vie privée,
au droit à l'image, aux bonnes mœurs ou à l'ordre public.

- l’Usager est tenu d’employer un langage décent et respectueux. Tous propos
injurieux, violents ou haineux sont totalement prohibés.


Par conséquent, nous vous invitons à modérer vos propos et à supprimer l'espace concerné.

Pour éviter des suites pouvant aller jusqu'à la plainte juridique du plaignant, nous vous prions et conseillons
d'agir dans les meilleurs délais.

En vous remerciant pour votre prompte réaction,
Cordialement,

--
Free - Service Abuse


(Je serais vous, je ferais une copie de la page incriminée. Un résumé de l'histoire est également dispo sur ce lien.)

14 février 2007

Réservé aux lectrices

Posté rétroactivement pour la Saint Valentin :



Ca aurait pu être mis en ligne à temps si je n'avais pas eu droit aux quelques désagréments de la semaine, mais hey, c'est l'intention qui compte, non ?

13 février 2007

Le Web 2.0 dans ta gueule

YAY ARTICLE RETIRE

Un résumé objectif pour ceux qui ont raté ça :
- Dimanche soir, pendant la session IRC, un lien vers un blog atterrit dans la conversation entre lecteurs.
- Le texte dudit blog amuse et choque l'assistance, qui décide d'exprimer son point de vue dans les commentaires.
- Le dépôt de commentaires atteint ainsi plus de 230 messages en moins de deux heures.
- Du coup, j'écris un article pour relater la chose. C'est celui qui était à cet endroit même.
- Puis la demoiselle qui tient le blog, Laurie-Anne Bourdain, surnommée Sora, efface l'article et les commentaires qui vont avec. Ca fait rien, nous avions fait une copie de la page, et un backup est également hébergé ici même.
- Je reçois un mail de Free qui dit qu'ils ont reçu une réclamation à propos de mon site, pour "propos douteux et diffamatoires".
- Plutôt que de papoter des heures avec Free, je retire la page.
- Quelques tentatives d'attaques par spam arrivent sur cet article. J'insiste sur "tentatives", vu que le gentil Keul joue du MySQL pour éjecter ça en deux secondes.
- Les lecteurs hébergent sur leurs propres comptes des copies des deux pages retirées (à savoir, mon article et la copie de la page effacée sur le site de Laurie-Anne Bourdain). Miroirs disponibles ici, ou , ou encore par là (et et ici), et on en garde quelques autres sous le bras, au cas où. En attendant les vôtres - encore merci pour le coup de pouce.
- ???
- Profit !

11 février 2007

Vous savez pourquoi j'ai toujours un appareil photo sur moi ?

Pour prendre un (mauvais) cliché de toutes les insultes qu'Animal Crossing Wild World peut me jeter à la figure.





Session IRC en cours sur #editotaku@irc.worldnet.net. Belle effervescence ce soir.

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