Wesh wesh yo yo
Jeux vidéo
03 juillet 2004
Officiellement, ça n'existe pas
Par Raton-Laveur le 03 juillet 2004, 23:18
Les soldes. Pour nous autres amateurs de technologie, cette notion n'est qu'une vaste chimère. Dès qu'un magasin (ab)use du terme pour nous vendre jeux vidéo ou DVD, il ne s'agit que de démarques sur des titres vieux ou médiocres, alors que dans les magasins de vêtements qui occupent le reste de la gallerie marchande, des femmes se battent parfois à mort pour un morceau de polyester alors qu'elles sont souvent incapables de rentrer dedans parce que cellullite et gnagnagna (non, je n'ai pas écrit "ragnagna", gardez vos vannes salaces pour vous ou laissez-les moi). Ledit maillot de bain n'étant finalement pas si vieux que ça, et est souvent modèle anciennement onéreux mais toujours recherché.
Maigre consolation: cela veut dire que nous ne sommes pas des fashion victims, achetant selon des collections qui changent chaque année en remplaçant irrémédiablement la précédente. Aussi bien pour les animes que pour les jeux, chaque genre a son lot de valeurs sûres qui ne se "démodent" pas, restant parfois dans les meilleures ventes plusieurs années après leur sortie (les Sims, Half-Life pour les jeux, Love Hina ou Cowboy Bebop pour les animes sont les premiers qui viennent à l'esprit)... Et qui nous sont souvent vendues au même prix. Les collections "budget" ne gardent bien souvent que les best-sellers, histoire de leur donner une nouvelle vie dans un boîtier tout moche. En parlant de durée de vie dans le monde impitoyable des étagères de magasins, il semblerait qu'une nouvelle politique fasse son apparition: le passage à un prix "moyen" (on tombe de 60€ à 30€), une étape ajoutée pour que l'étiquette ne passe pas brutalement au plancher (20 ou 15€, le prix "budget" officiel). Et les ventes de japanime sont encore trop faibles (comparé aux blockbusters, souvent américains, du DVD) pour que les éditeurs puissent rentabiliser une éventuelle baisse de prix.
Peut-être que la situation est exclusive à la France, avec ses dates imposées et ses autorisations préfectorales pour sortir l'étiqueteuse. Quoique: les marges mondialement imposées par les éditeurs resteraient les mêmes, puisqu'ils n'ont pas de collection printemps-été à faire disparaître avant septembre. En fait, il y a deux politiques qui s'opposent: l'éditeur veut un max de jeux dans les magasins, qu'ils soient vieux ou récents. Alors que le magasin aimerait bien mettre de l'air dans ses étagères pour les remplir avec les gros titres de Noël qui arriveront dès la rentrée. Et ainsi tout le monde part en vacances, nos crèmeries à informatiques sont vides de gens mais pleines de jeux; on voit parfois quelques filles paumées avec des sacs de fringues sous les bras qui rentrent dans un Micromania sous l'effort mécanique de visiter chaque magasin de la gallerie. Expérience vécue plusieurs fois cette semaine en tout cas...
Sauf que j'ai également passé la semaine à arpenter mes enseignes habituelles, pour en ramener - beaucoup - de jeux et quelques comportements étranges. Une boutique a ainsi fait de véritables soldes, avec autorisation préfectorale et pancartes "-30%, -40%, -50%" de circonstance. Pourtant, leurs marges auprès des éditeurs ne changent pas, alors pourquoi? Parce qu'en prenant sa petite calculatrice, élaguer les étagères pour renouveler le cheptel avec le catalogue qui s'annonce serait plus rentable que de serrer les nouveautés à côté des autres jeux; en plus, ils profitent du vide pour relooker les lieux. Un cash converter a carrément revu à la baisse son argus et ses prix de revente pour compenser l'absence humaine des vacances. Un autre magasin a mis quelques titres de qualité au milieu de ses "faux soldes" pour cacher un peu le stratagème raconté au début de cet article. Il y a aussi les grandes surfaces (Auchan, Leclerc ou Carrefour) qui vidangent leurs rayonnages; j'ai vu des tapis DDR Konami à 7€. Enfin, et toujours dans le but de faire place nette, les oldies sont bradés absolument partout: résultat, de la NES à la Dreamcast en passant par la Neo Geo Pocket et les DVD d'animes, j'ai pu donner à manger à tout le monde sans me ruiner.
Donc les soldes, officiellement ça n'existe pas. Mais chinez un peu, vous verrez que c'est la période des affaires.
Maigre consolation: cela veut dire que nous ne sommes pas des fashion victims, achetant selon des collections qui changent chaque année en remplaçant irrémédiablement la précédente. Aussi bien pour les animes que pour les jeux, chaque genre a son lot de valeurs sûres qui ne se "démodent" pas, restant parfois dans les meilleures ventes plusieurs années après leur sortie (les Sims, Half-Life pour les jeux, Love Hina ou Cowboy Bebop pour les animes sont les premiers qui viennent à l'esprit)... Et qui nous sont souvent vendues au même prix. Les collections "budget" ne gardent bien souvent que les best-sellers, histoire de leur donner une nouvelle vie dans un boîtier tout moche. En parlant de durée de vie dans le monde impitoyable des étagères de magasins, il semblerait qu'une nouvelle politique fasse son apparition: le passage à un prix "moyen" (on tombe de 60€ à 30€), une étape ajoutée pour que l'étiquette ne passe pas brutalement au plancher (20 ou 15€, le prix "budget" officiel). Et les ventes de japanime sont encore trop faibles (comparé aux blockbusters, souvent américains, du DVD) pour que les éditeurs puissent rentabiliser une éventuelle baisse de prix.
Peut-être que la situation est exclusive à la France, avec ses dates imposées et ses autorisations préfectorales pour sortir l'étiqueteuse. Quoique: les marges mondialement imposées par les éditeurs resteraient les mêmes, puisqu'ils n'ont pas de collection printemps-été à faire disparaître avant septembre. En fait, il y a deux politiques qui s'opposent: l'éditeur veut un max de jeux dans les magasins, qu'ils soient vieux ou récents. Alors que le magasin aimerait bien mettre de l'air dans ses étagères pour les remplir avec les gros titres de Noël qui arriveront dès la rentrée. Et ainsi tout le monde part en vacances, nos crèmeries à informatiques sont vides de gens mais pleines de jeux; on voit parfois quelques filles paumées avec des sacs de fringues sous les bras qui rentrent dans un Micromania sous l'effort mécanique de visiter chaque magasin de la gallerie. Expérience vécue plusieurs fois cette semaine en tout cas...
Sauf que j'ai également passé la semaine à arpenter mes enseignes habituelles, pour en ramener - beaucoup - de jeux et quelques comportements étranges. Une boutique a ainsi fait de véritables soldes, avec autorisation préfectorale et pancartes "-30%, -40%, -50%" de circonstance. Pourtant, leurs marges auprès des éditeurs ne changent pas, alors pourquoi? Parce qu'en prenant sa petite calculatrice, élaguer les étagères pour renouveler le cheptel avec le catalogue qui s'annonce serait plus rentable que de serrer les nouveautés à côté des autres jeux; en plus, ils profitent du vide pour relooker les lieux. Un cash converter a carrément revu à la baisse son argus et ses prix de revente pour compenser l'absence humaine des vacances. Un autre magasin a mis quelques titres de qualité au milieu de ses "faux soldes" pour cacher un peu le stratagème raconté au début de cet article. Il y a aussi les grandes surfaces (Auchan, Leclerc ou Carrefour) qui vidangent leurs rayonnages; j'ai vu des tapis DDR Konami à 7€. Enfin, et toujours dans le but de faire place nette, les oldies sont bradés absolument partout: résultat, de la NES à la Dreamcast en passant par la Neo Geo Pocket et les DVD d'animes, j'ai pu donner à manger à tout le monde sans me ruiner.
Donc les soldes, officiellement ça n'existe pas. Mais chinez un peu, vous verrez que c'est la période des affaires.
01 juillet 2004
Final Gear Solid 2
Par Raton-Laveur le 01 juillet 2004, 23:56
On l'a dit avant-hier: le point fort d'un édito à parution quasi-quotidienne, c'est qu'on peut faire preuve de recul tout en ayant toujours un avis "à chaud". Le désavantage, c'est que je me demande si ça vous bourre pas un peu le mou que je revienne sur le même sujet pendant parfois une bonne semaine.
Bref. J'ai bouclé Metal Gear Solid 2, après en avoir vraiment chié pour ne pas ranger le DVD dans une poubelle avant le générique de fin. Ca fait deux jours que j'ai mis un terme à l'aventure, et ce n'est que maintenant que j'en parle. Je vous l'avais dit que c'est cool, le rythme de parution et tout ça.
La situation est franchement équivoque et compliquée, en fait. Jusqu'au dernier moment, l'article assassin était déjà en tête, prêt à être tapé pour dégustation immédiate par le lectorat. Puis le boss final se meurt, la scène de fin se déroule ainsi que les crédits, et pouf, plus de haine.
Il est bon de rappeler la situation pour ceux qui n'y ont pas joué (heureux sont les ignorants!): on a un combat long et chiant, puis environ 30 à 45 minutes (le jeu propose de sauvegarder pendant une pause dans cette dernière!) de cinématique, avant d'affronter le boss final, pas bien méchant. Puis ladite fin. Durant la loooongue vidéo pré-boss, énormément de points de scénario sont développés, achevés... ou carrément commencés! Il y a plus d'informations dans cette tranche de non-jeu que dans tout le reste de MGS2, qui n'était finalement qu'un ensemble de fausses vérités distribuées au compte-gouttes (dans des cutscenes ou discussions par codec déjà bien lancinantes). Dans l'exécution, ça rappelle un peu l'anime Noir, qui a eu ses derniers épisodes (environ 20 à 26) vraiment chargés alors que les précédents (10 à 19) ne faisaient pas avancer l'histoire. Comme si les scénaristes avaient réalisé que pas mal de choses attendaient d'être dites et que persone n'y avait pensé plus tôt.
MGS2 a sauté à pieds joints dans l'erreur du film interactif, ce n'est pas nouveau. Que le susdit long métrage fasse 10 heures tout rond, vidéos incluses, est certes massif pour comparaison cinématographique mais ridicule pour comparaison vidéoludique. Qu'il soit un gigantesque fourre-tout génétique, culturel, politique, philosophidecuisinique, romantiquàl'eauderosique, et quelques autres termes en -ique que j'inventerais bien pour être archivé sur Google, c'est franchement douloureux pour l'estomac du joueur. Surtout quand la dernière heure, loin d'être paroxystique (non, je l'ai pas inventé celui-là) se déroule avec la manette dans les mains pendant à peine 15 minutes.
Et donc, la fin. Toute classique, rangée, presque convenue. Non, en fait, elle est vraiment convenue. Avec quelques ouvertures laissées pour préparer une suite, au cas où - surtout au cas où MGS2 ne vous aurait pas plu: "ne vous en faites pas, vous voyez bien qu'on a prévu une suite!" Après le prêchi-prêcha enduré, tout est balayé sous le tapis pour ne laisser qu'une happy end avec le monde sauvé et une morale compréhensible par le petit frère de dix ans. Si après le très long générique, vous vous souvenez encore du complexe S3, des motivations des Fils de la Liberté ou de GW, vous l'avez bien cherché. Ca tombe bien, des forums sur le Net sont tout disposés à entendre vos élucubrations scénaristiques pour justifier ce joyeux bordel. Comme Neon Genesis Evangelion? Ouais, sauf que l'oeuvre d'Hideaki Anno était plus équilibrée.
Autrement dit, la fin de Metal Gear Solid 2 est comme une fléchette tranquillisante tirée par le M9 d'Hideo Kojima, éteignant la frustration accumulée du joueur qui n'a justement pas assez joué. En tout cas, c'est à ce seul élément que je tiens la raison du "pourquoi tous les gamers écoeurés par MGS2 ne sont pas descendus dans les rues foutre le feu à quelques voitures". J'ai tenté quelques Snake Tales, ces mini-missions ajoutées dans la version "Substance" du jeu: bien que les designers ne se soient pas trop foulés techniquement (lieux identiques à ceux de Sons of Liberty, histoire narrée par des pages de texte), elles sont assez ardues et bien racontées. En tout cas, MGS2 va retourner sur l'étagère et ne plus en bouger... Mais il m'a fait ressortir Metal Gear et Metal Gear 2 Solid Snake (les versions MSX sont meilleures que la NES!), complètement ignorés du grand public, tellement bons...et plus longs que Metal Gear Solid ou Metal Gear Solid 2. Vous voulez que je vous dise? Tout fout le camp.
Bref. J'ai bouclé Metal Gear Solid 2, après en avoir vraiment chié pour ne pas ranger le DVD dans une poubelle avant le générique de fin. Ca fait deux jours que j'ai mis un terme à l'aventure, et ce n'est que maintenant que j'en parle. Je vous l'avais dit que c'est cool, le rythme de parution et tout ça.
La situation est franchement équivoque et compliquée, en fait. Jusqu'au dernier moment, l'article assassin était déjà en tête, prêt à être tapé pour dégustation immédiate par le lectorat. Puis le boss final se meurt, la scène de fin se déroule ainsi que les crédits, et pouf, plus de haine.
Il est bon de rappeler la situation pour ceux qui n'y ont pas joué (heureux sont les ignorants!): on a un combat long et chiant, puis environ 30 à 45 minutes (le jeu propose de sauvegarder pendant une pause dans cette dernière!) de cinématique, avant d'affronter le boss final, pas bien méchant. Puis ladite fin. Durant la loooongue vidéo pré-boss, énormément de points de scénario sont développés, achevés... ou carrément commencés! Il y a plus d'informations dans cette tranche de non-jeu que dans tout le reste de MGS2, qui n'était finalement qu'un ensemble de fausses vérités distribuées au compte-gouttes (dans des cutscenes ou discussions par codec déjà bien lancinantes). Dans l'exécution, ça rappelle un peu l'anime Noir, qui a eu ses derniers épisodes (environ 20 à 26) vraiment chargés alors que les précédents (10 à 19) ne faisaient pas avancer l'histoire. Comme si les scénaristes avaient réalisé que pas mal de choses attendaient d'être dites et que persone n'y avait pensé plus tôt.
MGS2 a sauté à pieds joints dans l'erreur du film interactif, ce n'est pas nouveau. Que le susdit long métrage fasse 10 heures tout rond, vidéos incluses, est certes massif pour comparaison cinématographique mais ridicule pour comparaison vidéoludique. Qu'il soit un gigantesque fourre-tout génétique, culturel, politique, philosophidecuisinique, romantiquàl'eauderosique, et quelques autres termes en -ique que j'inventerais bien pour être archivé sur Google, c'est franchement douloureux pour l'estomac du joueur. Surtout quand la dernière heure, loin d'être paroxystique (non, je l'ai pas inventé celui-là) se déroule avec la manette dans les mains pendant à peine 15 minutes.
Et donc, la fin. Toute classique, rangée, presque convenue. Non, en fait, elle est vraiment convenue. Avec quelques ouvertures laissées pour préparer une suite, au cas où - surtout au cas où MGS2 ne vous aurait pas plu: "ne vous en faites pas, vous voyez bien qu'on a prévu une suite!" Après le prêchi-prêcha enduré, tout est balayé sous le tapis pour ne laisser qu'une happy end avec le monde sauvé et une morale compréhensible par le petit frère de dix ans. Si après le très long générique, vous vous souvenez encore du complexe S3, des motivations des Fils de la Liberté ou de GW, vous l'avez bien cherché. Ca tombe bien, des forums sur le Net sont tout disposés à entendre vos élucubrations scénaristiques pour justifier ce joyeux bordel. Comme Neon Genesis Evangelion? Ouais, sauf que l'oeuvre d'Hideaki Anno était plus équilibrée.
Autrement dit, la fin de Metal Gear Solid 2 est comme une fléchette tranquillisante tirée par le M9 d'Hideo Kojima, éteignant la frustration accumulée du joueur qui n'a justement pas assez joué. En tout cas, c'est à ce seul élément que je tiens la raison du "pourquoi tous les gamers écoeurés par MGS2 ne sont pas descendus dans les rues foutre le feu à quelques voitures". J'ai tenté quelques Snake Tales, ces mini-missions ajoutées dans la version "Substance" du jeu: bien que les designers ne se soient pas trop foulés techniquement (lieux identiques à ceux de Sons of Liberty, histoire narrée par des pages de texte), elles sont assez ardues et bien racontées. En tout cas, MGS2 va retourner sur l'étagère et ne plus en bouger... Mais il m'a fait ressortir Metal Gear et Metal Gear 2 Solid Snake (les versions MSX sont meilleures que la NES!), complètement ignorés du grand public, tellement bons...et plus longs que Metal Gear Solid ou Metal Gear Solid 2. Vous voulez que je vous dise? Tout fout le camp.
27 juin 2004
Metal Gear Solid 2: Tanker Episode, version courte
Par Raton-Laveur le 27 juin 2004, 20:04
Snake, durant la cinématique d'intro: Vous avez vu, je peux fumer ma clope sous une pluie battante! (se jette dans le vide) Géronimoooo!
Un zombie d'Usenet: Le débat "Snake a-t-il fait ce saut avec ou sans élastique" est toujours ouvert...
S'ensuit une cutscene avec Otacon. Puis l'explication du fonctionnement des jumelles. Puis une discussion par codec. Puis une cinématique pour l'arrivée des terroristes. Puis encore une bavette avec Otacon. Puis le fonctionnement du flingue. Puis encore une vidéo.
Raton: Bon, j'ai pas envie de me retaper tout ça, je vais faire une sauvegarde...
Disque Dur Xbox: Game Saved. Temps de jeu: 7 minutes 35 secondes, même si t'as pas encore bougé le moindre pixel.
Une salle remplie de victuailles: on y trouve une caisse en carton pour se cacher en-dessous, signature des Metal Gear. Tiens, voilà un garde...
Soldat: Je suis étrangement attiré par cette boîte estampillée "Oranges"! Bizarre dans un garde-manger!
Snake: JE SUIS UNE BOITE!
Soldat: (observe de plus près)
Snake: JE SUIS UNE BOITE!
Soldat: (donne un coup de pied)
Snake: JE SUIS UNE BOITE!
Soldat: (soulève la caisse)
Snake: JE SUIS UNE BOI- Fuck it! (punch-punch-kick)
Soldat (en s'évanouissant): Si tu t'étais mis au coin de la salle, je n'y aurais vu que du feu!
Boss fight: Olga Gurlukovich
Olga: Snake ne se rase pas, moi c'est pareil, mais sous les bras! Et pendant que tu regardes mes aisselles... LANCER DE COUTEAU MATRIX-STYLE!
Snake: FLECHETTES HYPODERMIQUES POWA! (flip-flip-flip-flip)
Olga: ARRRRGGHHHH! JE DORS!
Snake: Quoi, t'es pas morte? Wah la tricheuse!
Olga: Dans la démo, tu avais le M9 avec ses munitions anesthésiantes, et le SOCOM avec ses balles qui font bobo. Elle se terminait sur ce combat, où l'on avait le choix: tuer ou neutraliser... Et voilà une bonne idée qui disparaît de la version complète, avec toutes les possibilités de scénarios qui vont avec!
Snake: Et maintenant, je fais quoi?
Otacon: Tu retraverses tout le bateau pour prendre quelques photos de Metal Gear au sous-sol. Attention, il y a trois salles avec une bonne centaine de Marines.
Snake: Ah... Alors pourquoi le reste du Tanker est infesté de terroristes? Ils font quoi ces branleurs d'américains, ils passent le polish sur Metal Gear?
Otacon: Ils écoutent un discours et font quelques exercices d'aérobic, consistant à tourner la tête à l'unisson.
Snake: ...
Otacon: Non, vraiment.
Un zombie d'Usenet: Le débat "Snake a-t-il fait ce saut avec ou sans élastique" est toujours ouvert...
S'ensuit une cutscene avec Otacon. Puis l'explication du fonctionnement des jumelles. Puis une discussion par codec. Puis une cinématique pour l'arrivée des terroristes. Puis encore une bavette avec Otacon. Puis le fonctionnement du flingue. Puis encore une vidéo.
Raton: Bon, j'ai pas envie de me retaper tout ça, je vais faire une sauvegarde...
Disque Dur Xbox: Game Saved. Temps de jeu: 7 minutes 35 secondes, même si t'as pas encore bougé le moindre pixel.
Une salle remplie de victuailles: on y trouve une caisse en carton pour se cacher en-dessous, signature des Metal Gear. Tiens, voilà un garde...
Soldat: Je suis étrangement attiré par cette boîte estampillée "Oranges"! Bizarre dans un garde-manger!
Snake: JE SUIS UNE BOITE!
Soldat: (observe de plus près)
Snake: JE SUIS UNE BOITE!
Soldat: (donne un coup de pied)
Snake: JE SUIS UNE BOITE!
Soldat: (soulève la caisse)
Snake: JE SUIS UNE BOI- Fuck it! (punch-punch-kick)
Soldat (en s'évanouissant): Si tu t'étais mis au coin de la salle, je n'y aurais vu que du feu!
Boss fight: Olga Gurlukovich
Olga: Snake ne se rase pas, moi c'est pareil, mais sous les bras! Et pendant que tu regardes mes aisselles... LANCER DE COUTEAU MATRIX-STYLE!
Snake: FLECHETTES HYPODERMIQUES POWA! (flip-flip-flip-flip)
Olga: ARRRRGGHHHH! JE DORS!
Snake: Quoi, t'es pas morte? Wah la tricheuse!
Olga: Dans la démo, tu avais le M9 avec ses munitions anesthésiantes, et le SOCOM avec ses balles qui font bobo. Elle se terminait sur ce combat, où l'on avait le choix: tuer ou neutraliser... Et voilà une bonne idée qui disparaît de la version complète, avec toutes les possibilités de scénarios qui vont avec!
Snake: Et maintenant, je fais quoi?
Otacon: Tu retraverses tout le bateau pour prendre quelques photos de Metal Gear au sous-sol. Attention, il y a trois salles avec une bonne centaine de Marines.
Snake: Ah... Alors pourquoi le reste du Tanker est infesté de terroristes? Ils font quoi ces branleurs d'américains, ils passent le polish sur Metal Gear?
Otacon: Ils écoutent un discours et font quelques exercices d'aérobic, consistant à tourner la tête à l'unisson.
Snake: ...
Otacon: Non, vraiment.
Table de multiplication
Par Raton-Laveur le 20 juin 2004, 13:12
Les guides officiels de jeux vidéo ont toujours été le sujet de débats se finissant généralement dans le sang. On paie 15€, on a un bô bouquin d'une centaine de pages en papier glacé qui dévoile tout du jeu - y compris les algorithmes d'évolution du personnage ou des armes, autrement dit le genre d'infos seulement connues par les créateurs. Et pour cause: ces livres sont souvent rédigés avec les auteurs des jeux, qui touchent un pourcentage sur les ventes. Combien? Nul ne sait, mais la somme semble suffisamment importante pour envoyer SquareSoft dans une merde noire quand elle vient à manquer. Le temps où Nintendo fournissait le fameux fascicule avec les cartouches de Secret of Mana, Super Metroid ou Illusion of Time est loin!
Un jeu ps2 vaut normalement 60€; Final Fantasy X-2 en coûtait 70€, guide à 15€ non compris. Remarquons cyniquement que ces 15€ réduisent à néant la valeur des 60-70€ du jeu acheté, puisque la durée de vie de ce dernier se réduira comme une peau de chagrin au fur et à mesure que vous lirez le guide pour rentabiliser l'achat... De l'avis de nombreux fans, chaque FF a sa dose de trucs introuvables sans guide, de l'ordre de 5% du jeu entier. Les avis divergent, mais on considère que presque le tiers de FFX2 est impossible à découvrir sans avoir payé la taxe d'information. Il y a d'ailleurs eu un clash dans le monde de la publication française à l'époque de PC Soluces, un magazine dont le seul contenu était des solutions entières de jeux fraîchement sortis. Les éditeurs de jeux y sont allés de leurs menaces et autres pressions pour fermer le mag', qui rendra finalement l'âme après quelques années. Sa disparition coïncida avec la démocratisation de l'Internet rapide et pas cher, facilitant la recherche d'astuces pour pas un kopeck, mais c'est une autre histoire. Car il y a GameFAQs par exemple, dont le contenu est trop riche, trop précis et trop gratuit pour être ignoré! Le seul argument encore en faveur des guides papier reste leur beauté intrinsèque (plein d'images déjà coloriées, du beau papier, des tableaux partout et plein de captures d'écran) ainsi que leur facteur physique. Ben oui, c'est quand même mieux d'avoir un épais dossier relié sur la table du salon que de courir à l'ordi dès qu'on sèche, ou quelques feuilles imprimées à la va-vite.
Sauf que y'en a qui ne réfléchissent jamais. Ainsi naît Guidesofficiels.com, un site tout en Flash qui propose ces fameux bouquins en téléchargement au format Acrobat. Le premier chapitre est gratos, les autres se paient 1,50€ pour 15 pages (plus le prix du SMS, et c'est la seule façon de payer!). A l'heure où j'écris ces lignes, seul Pandora Tomorrow est disponible. Pour faire honneur au titre de cet article, sortons notre table de multiplication: 11 chapitres à 1,5€, ça fait 16,5€, soit plus cher qu'un guide papier. Ne gloussez pas tout de suite: les chapitres 2 et 3, 9 et 10, 11 et 12 sont vendus ensemble, réduisant à 8*1,5€, soit 12€. Ah, le papier glacé et la quadrichromie n'ont coûté que 3€? Le paraphrasage des infos majoritairement fournies par les auteurs du jeu et leur part de bénéfice est-elle si chère? Qu'on ne me sorte pas l'idée que l'on a ainsi le livre "à la carte", en n'achetant que ce dont on a besoin; le simple fait d'imaginer n'acheter que des morceaux d'ouvrages est déjà dégoûtant en soi. Comme déjà dit plus haut, l'information étant disponible gratuitement ailleurs, la seule raison d'avoir un de ces bouquins est qu'il est justement complet sous tous les aspects - contenu, design, physique, officiel. Et pour ceux qui veulent tout mettre sur papier pour consultation devant le jeu... Considérant le coût à la page moyen des imprimantes modernes, la barrière des 15€ est confortablement explosée. Voilà, maintenant vous pouvez glousser.
Rien à fiche après tout, j'achète pas ces guides. Et je crois avoir brûlé celui qui était fourni avec Secret of Mana avant d'avoir commencé à y jouer...
Un jeu ps2 vaut normalement 60€; Final Fantasy X-2 en coûtait 70€, guide à 15€ non compris. Remarquons cyniquement que ces 15€ réduisent à néant la valeur des 60-70€ du jeu acheté, puisque la durée de vie de ce dernier se réduira comme une peau de chagrin au fur et à mesure que vous lirez le guide pour rentabiliser l'achat... De l'avis de nombreux fans, chaque FF a sa dose de trucs introuvables sans guide, de l'ordre de 5% du jeu entier. Les avis divergent, mais on considère que presque le tiers de FFX2 est impossible à découvrir sans avoir payé la taxe d'information. Il y a d'ailleurs eu un clash dans le monde de la publication française à l'époque de PC Soluces, un magazine dont le seul contenu était des solutions entières de jeux fraîchement sortis. Les éditeurs de jeux y sont allés de leurs menaces et autres pressions pour fermer le mag', qui rendra finalement l'âme après quelques années. Sa disparition coïncida avec la démocratisation de l'Internet rapide et pas cher, facilitant la recherche d'astuces pour pas un kopeck, mais c'est une autre histoire. Car il y a GameFAQs par exemple, dont le contenu est trop riche, trop précis et trop gratuit pour être ignoré! Le seul argument encore en faveur des guides papier reste leur beauté intrinsèque (plein d'images déjà coloriées, du beau papier, des tableaux partout et plein de captures d'écran) ainsi que leur facteur physique. Ben oui, c'est quand même mieux d'avoir un épais dossier relié sur la table du salon que de courir à l'ordi dès qu'on sèche, ou quelques feuilles imprimées à la va-vite.
Sauf que y'en a qui ne réfléchissent jamais. Ainsi naît Guidesofficiels.com, un site tout en Flash qui propose ces fameux bouquins en téléchargement au format Acrobat. Le premier chapitre est gratos, les autres se paient 1,50€ pour 15 pages (plus le prix du SMS, et c'est la seule façon de payer!). A l'heure où j'écris ces lignes, seul Pandora Tomorrow est disponible. Pour faire honneur au titre de cet article, sortons notre table de multiplication: 11 chapitres à 1,5€, ça fait 16,5€, soit plus cher qu'un guide papier. Ne gloussez pas tout de suite: les chapitres 2 et 3, 9 et 10, 11 et 12 sont vendus ensemble, réduisant à 8*1,5€, soit 12€. Ah, le papier glacé et la quadrichromie n'ont coûté que 3€? Le paraphrasage des infos majoritairement fournies par les auteurs du jeu et leur part de bénéfice est-elle si chère? Qu'on ne me sorte pas l'idée que l'on a ainsi le livre "à la carte", en n'achetant que ce dont on a besoin; le simple fait d'imaginer n'acheter que des morceaux d'ouvrages est déjà dégoûtant en soi. Comme déjà dit plus haut, l'information étant disponible gratuitement ailleurs, la seule raison d'avoir un de ces bouquins est qu'il est justement complet sous tous les aspects - contenu, design, physique, officiel. Et pour ceux qui veulent tout mettre sur papier pour consultation devant le jeu... Considérant le coût à la page moyen des imprimantes modernes, la barrière des 15€ est confortablement explosée. Voilà, maintenant vous pouvez glousser.
Rien à fiche après tout, j'achète pas ces guides. Et je crois avoir brûlé celui qui était fourni avec Secret of Mana avant d'avoir commencé à y jouer...
16 juin 2004
Mais ta gueule, Solid!
Par Raton-Laveur le 16 juin 2004, 23:02
Hier, j'ai parlé (in-article et post-textum, oui ces mots sont inventés) de mon incompréhension latente sur Metal Gear Solid 2. Alors sans doute que ce qui va suivre a déjà été écrit il y a quelques années, le jeu datant de trois ans, mine de rien. Mais c'est une situation commune pour un gamer non-stop: puisque nous jouons sans cesse, peut-être qu'on pourra toucher à tout, mais en tout cas on touchera à beaucoup de choses. Sauf que vu le temps que ça bouffe, c'est difficile de ne rester que sur ce qui est de première fraîcheur... Et en tant qu'antiquaire, je crois fermement qu'un bon jeu est toujours bon, même techniquement dépassé ou ressorti du placard.
Le cas MGS2 est toujours étudié de nos jours, ce texte le prouve. Sauf que j'y comprends rien du tout. Face à ce jeu, je me crois vieux con dépassé, hardcore gamer de papier, ou tout simplement nul; le doutage sous une forme assez pure. Pas besoin de parler de l'histoire, il est communément acquis que Hideo Kojima a été à côté de la plaque là-dessus. On peut en tout cas y voir le choc des cultures de façon tellement évidente qu'on pourrait presque le toucher: un robot Godzillaesque dans la baie de Manhattan ou un ninja-cyborg combattant un sheriff, c'est cocasse.
Nous parlons d'un jeu vidéo, donc abordons le cas du gameplay, rempli de choix qui me passent au-dessus de la tête. Pourquoi autant utiliser la - très handicapante - vue à la première personne dans un jeu à la troisième personne? Pourquoi des ennemis trop éloignés du radar ou du champ de vision peuvent nous voir? Pourquoi la caméra est aussi mal placée quand on se plaque à un mur? Pourquoi les boîtes en carton, signature de la saga Metal Gear, sont devenues aussi inutiles - et inutilisables? L'attaque dans le dos est-elle la seule méthode viable? Pourquoi autant d'armes pour aussi peu de chances de survie en-dehors des pistolets de base? Pourquoi autant d'endroits "pseudo-furtifs", où l'on croit pouvoir se faufiler alors qu'il est obligatoire d'engager le combat, tuant ainsi le principe de jeu d'un MGS? Quelle est la logique dans le système de combat?
Insérez ici une pause d'une heure quarante dans la rédaction de ce texte, passée à jouer sur la Shell 2. Rien à faire, ça me dépasse complètement.
L'autre problème, c'est que cet (excellent) article de Push-Start dit que quand on ne comprend rien à un jeu, c'est qu'il sent la bouse. Pour moi, MGS2, effectivement, pue la daube pour une maniabilité tordue, une caméra foireuse et un gameplay douteux. Une de ces productions superchères car superbelles mais supervides quand on les secoue; la palme revenant toujours à Dead or Alive 2/3 et ses Counters qui bouffent 30% de votre énergie. Sauf que je peux pas moralement m'exprimer ainsi sur un jeu aussi encensé sans l'avoir fini. C'est un peu comme quand on se force à regarder un film de merde jusqu'à la fin pour certifier que oui, c'était bien de la merde ("Coeurs Perdus en Atlantide" m'a récemment fait ce coup-là). Six heures de jeu comptabilisées sur la sauvegarde. Encore un effort.
Le cas MGS2 est toujours étudié de nos jours, ce texte le prouve. Sauf que j'y comprends rien du tout. Face à ce jeu, je me crois vieux con dépassé, hardcore gamer de papier, ou tout simplement nul; le doutage sous une forme assez pure. Pas besoin de parler de l'histoire, il est communément acquis que Hideo Kojima a été à côté de la plaque là-dessus. On peut en tout cas y voir le choc des cultures de façon tellement évidente qu'on pourrait presque le toucher: un robot Godzillaesque dans la baie de Manhattan ou un ninja-cyborg combattant un sheriff, c'est cocasse.
Nous parlons d'un jeu vidéo, donc abordons le cas du gameplay, rempli de choix qui me passent au-dessus de la tête. Pourquoi autant utiliser la - très handicapante - vue à la première personne dans un jeu à la troisième personne? Pourquoi des ennemis trop éloignés du radar ou du champ de vision peuvent nous voir? Pourquoi la caméra est aussi mal placée quand on se plaque à un mur? Pourquoi les boîtes en carton, signature de la saga Metal Gear, sont devenues aussi inutiles - et inutilisables? L'attaque dans le dos est-elle la seule méthode viable? Pourquoi autant d'armes pour aussi peu de chances de survie en-dehors des pistolets de base? Pourquoi autant d'endroits "pseudo-furtifs", où l'on croit pouvoir se faufiler alors qu'il est obligatoire d'engager le combat, tuant ainsi le principe de jeu d'un MGS? Quelle est la logique dans le système de combat?
Insérez ici une pause d'une heure quarante dans la rédaction de ce texte, passée à jouer sur la Shell 2. Rien à faire, ça me dépasse complètement.
L'autre problème, c'est que cet (excellent) article de Push-Start dit que quand on ne comprend rien à un jeu, c'est qu'il sent la bouse. Pour moi, MGS2, effectivement, pue la daube pour une maniabilité tordue, une caméra foireuse et un gameplay douteux. Une de ces productions superchères car superbelles mais supervides quand on les secoue; la palme revenant toujours à Dead or Alive 2/3 et ses Counters qui bouffent 30% de votre énergie. Sauf que je peux pas moralement m'exprimer ainsi sur un jeu aussi encensé sans l'avoir fini. C'est un peu comme quand on se force à regarder un film de merde jusqu'à la fin pour certifier que oui, c'était bien de la merde ("Coeurs Perdus en Atlantide" m'a récemment fait ce coup-là). Six heures de jeu comptabilisées sur la sauvegarde. Encore un effort.
14 juin 2004
Press Start to resume
Par Raton-Laveur le 14 juin 2004, 22:27
En ce moment sur r-l.net, c'est un peu la dèche de la section Jeux Vidéo, je vous l'accorde. Enfin, je dis ça mais le reste de l'Editotaku se porte bien; ayons juste une pensée pour ceux qui lisent cette colonne avec le paddle dans une main.
Qu'ils se rassurent, je n'ai pas lâché le mien, et c'est justement pour ça qu'il n'y a rien de neuf. Basiquement, j'ai regardé la pile de jeux qui s'empile depuis des mois (des années?) en décidant d'en finir quelques-uns... Boucler un jeu est une expérience de plus en plus rare pour moi, tout simplement parce de moins en moins de jeux ont des auteurs qui ne piquent pas une crise de nerfs avant la fin du développement, coûts et temps de développements s'allongeant comme des préservatifs aux normes européeennes - pour une durée de vie finale équivalente. C'est généralement au milieu de l'aventure que le logiciel s'avère trop épileptique, trop con, trop creux.
A ce titre, on devrait presque féliciter les programmes vidéo-ludiques qui restent égaux à eux-mêmes jusqu'à leur fin: ceux qui remplissent cette qualité et qui me sont récemment passés entre les pattes sont rares! Citons Call of Duty, Otogi que je suis en train de finir avec un indicible bonheur, Star Wars - Knights of the Old Republic (vu la durée de vie, sa continuité est un exploit) ou Wario Ware (coller la cartouche à la cyanolite dans le GBA est en passe de devenir une bonne idée). Opposons-leur Metal Gear Solid 2 Substance, que je me force à terminer alors que je viens de réaliser que j'ai oublié le PSG-1 dans le Strut F de la Shell 1 et je veux tuer quelqu'un j'en ai marre de cette pouffiasse qui me raconte sa vie quand je sauvegarde, putain j'ai un ninja-cyborg aux fesses et une fille avec un magnétisme tellement mauvais que les balles sont repoussées - sans parler de ce con de poseur de bombes qui lit des magazines porno pendant que je les désamorce, boit du vin avec une paille, et se ballade en rollers alors qu'on est sur une plate-forme uniquement accessible par un petit escalier, what the fuck is going on in this stupid game.
Ah oui, je joue aussi à Kirby's Adventure sur NES en ce moment. Tout ça pour dire que pas de nouveaux jeux, pas de chocolats et pas d'articles. Je joue à ce que j'ai, ou plutôt essaie d'aller un peu plus loin. Creuser sa sauvegarde, quoi. Que ceux qui souhaitent voir plus rapidement de nouveaux textes sur le sujet vidéoludique devraient cependant répondre à une question... J'hésite à parler de vieux jeux qui me tiennent à coeur. En tant que collectionneur qui laisse même son matos antédiluvien branché et qui lui donne même à manger, c'est un dilemme! Chers lecteurs, êtes-vous aussi dans le classig gaming ou pas? Il est arrivé de lire quelques sujets sur Deep Fear, Clock Tower ou des curiosités comme les conversions Saturn de Duke3D et Quake; dans tous les cas, c'était franchement anecdotique. Alors? Devrais-je vous parler de Kolibri (32X), QuackShot (MegaDrive) ou TimeSlip (Atari 800XL), voire d'autres vieilles expériences de gamer? Ou la ligne éditoriale actuelle, axée autour des jeux de la génération actuelle mais pas toujours de première fraîcheur (l'occasion, c'est bon!) vous convient-elle?
Qu'ils se rassurent, je n'ai pas lâché le mien, et c'est justement pour ça qu'il n'y a rien de neuf. Basiquement, j'ai regardé la pile de jeux qui s'empile depuis des mois (des années?) en décidant d'en finir quelques-uns... Boucler un jeu est une expérience de plus en plus rare pour moi, tout simplement parce de moins en moins de jeux ont des auteurs qui ne piquent pas une crise de nerfs avant la fin du développement, coûts et temps de développements s'allongeant comme des préservatifs aux normes européeennes - pour une durée de vie finale équivalente. C'est généralement au milieu de l'aventure que le logiciel s'avère trop épileptique, trop con, trop creux.
A ce titre, on devrait presque féliciter les programmes vidéo-ludiques qui restent égaux à eux-mêmes jusqu'à leur fin: ceux qui remplissent cette qualité et qui me sont récemment passés entre les pattes sont rares! Citons Call of Duty, Otogi que je suis en train de finir avec un indicible bonheur, Star Wars - Knights of the Old Republic (vu la durée de vie, sa continuité est un exploit) ou Wario Ware (coller la cartouche à la cyanolite dans le GBA est en passe de devenir une bonne idée). Opposons-leur Metal Gear Solid 2 Substance, que je me force à terminer alors que je viens de réaliser que j'ai oublié le PSG-1 dans le Strut F de la Shell 1 et je veux tuer quelqu'un j'en ai marre de cette pouffiasse qui me raconte sa vie quand je sauvegarde, putain j'ai un ninja-cyborg aux fesses et une fille avec un magnétisme tellement mauvais que les balles sont repoussées - sans parler de ce con de poseur de bombes qui lit des magazines porno pendant que je les désamorce, boit du vin avec une paille, et se ballade en rollers alors qu'on est sur une plate-forme uniquement accessible par un petit escalier, what the fuck is going on in this stupid game.
Ah oui, je joue aussi à Kirby's Adventure sur NES en ce moment. Tout ça pour dire que pas de nouveaux jeux, pas de chocolats et pas d'articles. Je joue à ce que j'ai, ou plutôt essaie d'aller un peu plus loin. Creuser sa sauvegarde, quoi. Que ceux qui souhaitent voir plus rapidement de nouveaux textes sur le sujet vidéoludique devraient cependant répondre à une question... J'hésite à parler de vieux jeux qui me tiennent à coeur. En tant que collectionneur qui laisse même son matos antédiluvien branché et qui lui donne même à manger, c'est un dilemme! Chers lecteurs, êtes-vous aussi dans le classig gaming ou pas? Il est arrivé de lire quelques sujets sur Deep Fear, Clock Tower ou des curiosités comme les conversions Saturn de Duke3D et Quake; dans tous les cas, c'était franchement anecdotique. Alors? Devrais-je vous parler de Kolibri (32X), QuackShot (MegaDrive) ou TimeSlip (Atari 800XL), voire d'autres vieilles expériences de gamer? Ou la ligne éditoriale actuelle, axée autour des jeux de la génération actuelle mais pas toujours de première fraîcheur (l'occasion, c'est bon!) vous convient-elle?
19 mai 2004
WarioWare
Par Raton-Laveur le 19 mai 2004, 22:10
Ce n'est rien de bien nouveau, la GameBoy Advance est sous-exploitée - ou alors c'est vraiment une console de merde. Quels sont les jeux qui tirent avantage de sa puissance, pour un système annoncé à sa sortie comme étant capable de faire tourner StarFox les doigts dans le nez, SNES boostée aux hormones et amputée de deux boutons? Je cite difficilement FF Tactics Advance, et encore. Tout ça pour dire que ce n'est pas avec WarioWare que vous tirerez avantage de la bête.
Pour ceusses qui ne connaissent pas le concept, c'est 200 mini-jeux dans la cartouche. 'ttention, MINI jeux. Tous limités à trois secondes de jeu - réussite ou défaite - et à trois niveaux de difficulté. C'est du genre "attraper une balle", "écraser un Goomba", le plus poussé étant similaire à "éviter les voitures sur la route". Vous allez me dire (à juste titre) que les compils foireuses dans ce style, vous en avez tous essayé au moins une. Vrai, sauf que le génie de Nintendo tient en deux trucs bêtes comme chou: ce ne sont pas des resucées de vieux jeux, et par défaut, ils vous sont balancés les uns après les autres à la figure, aléatoirement. L'arcade poussée à son paroxysme. Du coup, les sessions sont très courtes, et le visage hilare de Wario aura votre peau au bout de dix minutes; si vous cherchiez le jeu pour allumer le GBA juste le temps que le feu rouge passe au vert, c'est l'idéal. Jamais prise de tête en tout cas: certains rappellent les Game&Watch, certains font tout simplement rire, il n'y a vraiment rien de nouveau dans cette cartouche!
C'est un morceau de gameplay pur et gros comme un bout de fromage genre Gouda, sans trous dedans. A réserver aux rapides, aux atteints du syndrome d'attention de courte durée, à ceux qui mettaient des pièces dans les bornes d'arcade quand ils étaient petits. Ca se trouve 20€ en occase et ça aurait pu tenir sur un GameBoy normal; m'en fous, j'y ai joué jusqu'à ce que les piles me lâchent.
WarioWare GC arrive bientôt en Europe, et une version DS est annoncée (avec le stylo, ça va être fun!).
Pour ceusses qui ne connaissent pas le concept, c'est 200 mini-jeux dans la cartouche. 'ttention, MINI jeux. Tous limités à trois secondes de jeu - réussite ou défaite - et à trois niveaux de difficulté. C'est du genre "attraper une balle", "écraser un Goomba", le plus poussé étant similaire à "éviter les voitures sur la route". Vous allez me dire (à juste titre) que les compils foireuses dans ce style, vous en avez tous essayé au moins une. Vrai, sauf que le génie de Nintendo tient en deux trucs bêtes comme chou: ce ne sont pas des resucées de vieux jeux, et par défaut, ils vous sont balancés les uns après les autres à la figure, aléatoirement. L'arcade poussée à son paroxysme. Du coup, les sessions sont très courtes, et le visage hilare de Wario aura votre peau au bout de dix minutes; si vous cherchiez le jeu pour allumer le GBA juste le temps que le feu rouge passe au vert, c'est l'idéal. Jamais prise de tête en tout cas: certains rappellent les Game&Watch, certains font tout simplement rire, il n'y a vraiment rien de nouveau dans cette cartouche!
C'est un morceau de gameplay pur et gros comme un bout de fromage genre Gouda, sans trous dedans. A réserver aux rapides, aux atteints du syndrome d'attention de courte durée, à ceux qui mettaient des pièces dans les bornes d'arcade quand ils étaient petits. Ca se trouve 20€ en occase et ça aurait pu tenir sur un GameBoy normal; m'en fous, j'y ai joué jusqu'à ce que les piles me lâchent.
WarioWare GC arrive bientôt en Europe, et une version DS est annoncée (avec le stylo, ça va être fun!).
17 mai 2004
Technologie d'aujourd'hui, design d'hier
Par Raton-Laveur le 17 mai 2004, 14:03
La Phantom? It's sooooo seventies!
14 mai 2004
Par Raton-Laveur le 14 mai 2004, 23:44
Si j'ai édité trois fois l'article d'hier, c'était pour éviter de refaire le coup d'UT2K4, avec un texte à la moindre nouvelle. Problème: un seul morceau de prose sans nouvelle date, et on me croit mort; je vous le dis, deux jours de plus à éditer le même post, personne ne s'en serait rendu compte, ma famille aurait été prévenue et on m'aurait déclaré mort. Peut-être est-ce un signe que l'Internet est de plus en plus accepté dans nos moeurs: à présent, on considère que quelqu'un de mort sur le Net l'est pour de vrai. L'inverse a toujours été vérifié, mais cette théorie commence à faire son chemin. Bref.
L'E3 se termine, et à moins que ç'ait été noyé sous les infos, Sega n'a pas fait d'annonce fracassante. Au moins, on sait qu'Otogi 2 sortira hors Japon.
Si vous n'avez pas eu l'occasion de jouer à Guild Wars, profitez-en puisqu'il ne reste que quelques heures. Basiquement, vous téléchargez un installeur de 64 ko (si vous aimez les petits produits, essayez aussi ça) qui télécharge une dizaine de Mo; puis vous avez une belle interface tout en 3D qui vous demande de créer votre personnage, Guerrier, Magicien, Nécro et tout le pataquès. Pendant que vous répondez à ces questions anodines, ça continue à télécharger, et quand vous avez fini, vous voilà devant un joli Diablo-like tout en 3D à la Mu et qui tourne merveilleusement bien sur ma bécane de prolétaire. Rien d'étonnant, le studio derrière ce petit bout de chou est composé de transfuges de Blizzard... Je disais tout à l'heure qu'il ne "reste que quelques heures"; cette démo est la même que celle présentée à l'E3 est n'est fonctionnelle que durant la convention, la beta fermée ayant lieu à la fin de l'année. Un OVNI somme toute bienvenu et que de nombreux journalistes voient déjà se frotter aux autres mastodontes du MMORPG.
Full Metal Alchemist a eu sa présentation sur le stand SquareEnix. La plupart des screens font penser à un bourre-pif, à l'exception de celui-là qui fait penser que nous pourrons faire de l'alchimie avec les éléments du décor...
Cowboy Bebop va avoir droit à un jeu vidéo, et Kawamoto était là pour en parler. Au cas où, sachez que CBBB a déjà eu droit à une désastreuse adaptation sur ps. La licence étant toujours chez Bandai, faut pas s'attendre à un miracle.
Petite réflexion sur la narration et les héros de jeux vidéo: Miyamoto veut que Link reste muet dans les prochains Zelda. Ca me fait penser à cette citation de Hergé qui avait reçu un courrier après le film "Tintin et les oranges bleues" où un lecteur se plaignait que le Capitaine Haddock n'avait pas la même voix que dans les albums...
Si Nintendo a utilisé des cartouches sur ses portables depuis tant d'années, ce n'est pas pour rien: il faut bien que les piles tiennent. Avec la psp et son format de mini-DVD, il faudra bien faire tourner la bête: je pensais à un moteur de fusion subatomique, sony s'est décidé pour une batterie de 1800 mA; mhhhh, tout ça aura un prix.
Monolith a un prochain jeu en projet, un seul screenshot dispo. Merde, pas de nouveau Shogo.
L'E3 se termine, et à moins que ç'ait été noyé sous les infos, Sega n'a pas fait d'annonce fracassante. Au moins, on sait qu'Otogi 2 sortira hors Japon.
Si vous n'avez pas eu l'occasion de jouer à Guild Wars, profitez-en puisqu'il ne reste que quelques heures. Basiquement, vous téléchargez un installeur de 64 ko (si vous aimez les petits produits, essayez aussi ça) qui télécharge une dizaine de Mo; puis vous avez une belle interface tout en 3D qui vous demande de créer votre personnage, Guerrier, Magicien, Nécro et tout le pataquès. Pendant que vous répondez à ces questions anodines, ça continue à télécharger, et quand vous avez fini, vous voilà devant un joli Diablo-like tout en 3D à la Mu et qui tourne merveilleusement bien sur ma bécane de prolétaire. Rien d'étonnant, le studio derrière ce petit bout de chou est composé de transfuges de Blizzard... Je disais tout à l'heure qu'il ne "reste que quelques heures"; cette démo est la même que celle présentée à l'E3 est n'est fonctionnelle que durant la convention, la beta fermée ayant lieu à la fin de l'année. Un OVNI somme toute bienvenu et que de nombreux journalistes voient déjà se frotter aux autres mastodontes du MMORPG.
Full Metal Alchemist a eu sa présentation sur le stand SquareEnix. La plupart des screens font penser à un bourre-pif, à l'exception de celui-là qui fait penser que nous pourrons faire de l'alchimie avec les éléments du décor...
Cowboy Bebop va avoir droit à un jeu vidéo, et Kawamoto était là pour en parler. Au cas où, sachez que CBBB a déjà eu droit à une désastreuse adaptation sur ps. La licence étant toujours chez Bandai, faut pas s'attendre à un miracle.
Petite réflexion sur la narration et les héros de jeux vidéo: Miyamoto veut que Link reste muet dans les prochains Zelda. Ca me fait penser à cette citation de Hergé qui avait reçu un courrier après le film "Tintin et les oranges bleues" où un lecteur se plaignait que le Capitaine Haddock n'avait pas la même voix que dans les albums...
Si Nintendo a utilisé des cartouches sur ses portables depuis tant d'années, ce n'est pas pour rien: il faut bien que les piles tiennent. Avec la psp et son format de mini-DVD, il faudra bien faire tourner la bête: je pensais à un moteur de fusion subatomique, sony s'est décidé pour une batterie de 1800 mA; mhhhh, tout ça aura un prix.
Monolith a un prochain jeu en projet, un seul screenshot dispo. Merde, pas de nouveau Shogo.
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