Vous vous souvenez de D, le jeu qui faisait peur sur Saturn et PSOne ? Pourquoi il s'appelait D ? Dans le jeu (qui dure deux heures en temps réel), on n'a jamais la réponse. REZ ? Pourquoi ce nom ? Bioshock ? Le titre bien naze tiré d'un cahier des charges "on est l'équipe de System Shock 2 mais on a plus les droits pour faire le 3 alors les gens DOIVENT savoir qui nous sommes". A chaque fois, des titres qui n'ont franchement pas grand chose à voir avec la choucroute.

Candy Boy, c'est pareil. Parce qu'il n'y a pas vraiment de bonbons, et carrément pas un seul garçon. Vraiment. Aucun. Pour preuve, le synopsis, qui tient sur un grain de riz : les tranches de vies de deux soeurs jumelles.

Hétérozygotes, mais pas vraiment hétéro.

Elles sont lesbiennes.

L'une pour l'autre.

C'est peut-être pour ça qu'on ne voit pas un mec dans l'anime.

Du coup, je ne pige pas vraiment le titre, mais à vrai dire, je m'en fous. Si on analyse le scénario cité plus haut, "tranches de vies" peut se traduire par "il ne se passe jamais rien" et "deux soeurs jumelles lesbiennes comme des limaces" sous-entend "vous n'êtes pas invité". Sérieusement, je ne suis pas fan de yuri, tant ça sous-entend qu'elles s'amusent sans moi/nous - n'en déplaise aux bilingues en lesbiannais. Mais les tranches de vie, hey, ça ne fait jamais bobo, pourvu qu'on ne tombe pas sur des fansubs. Ca tombe bien, vu qu'on ne risque pas : la série est diffusée sur le Net. Techniquement, c'est mignon tout plein, mais comme le fait remarquer Tetho, c'est tellement statique, tout en lenteurs et en plans fixes, qu'on voit bien que c'est optimisé pour être streamé sans encombres. Et alors ? Faut croire que le genre tranches de vie et le Net vont avoir une longue vie, dignement commencée avec 5 Centimètres Par Seconde.

Bref. Deux soeurs étudiantes, l'une d'entre elles étant courtisée par une loli à gros seins. Et étrangement, je préfère celle avec le balcon le moins fourni, mais qui correspond le mieux à mes canons (fort peu originaux) de l'étudiante aux cheveux noirs resserrés dans un chignon semi-paresseux, semi-élaboré, crayonnant un soir où la lune éclaire son délicieux visage. Comme je les aime, qu'on vous dit.
Braiffe, bis repetita. Ce qu'il y a de classieux dans Candy Boy, c'est que finalement, on ne les voit jamais se faire des léchouilles, à quelque endroit que ce soit. Ce sont juste deux soeurs qui sont peut-être un peu trop proches, voilà tout. On ne sous-entend la véritable "profondeur" de leur relation qu'à travers la troisième demoiselle, ladite loli tankée folle du cul qui laisse comprendre que cet anime est comme un Slam Dunk à l'envers : tout le monde est homo pour tout le monde, sauf que là, c'est des files. Les personnages, principaux ou secondaires, parlent librement de relations entre chromosomes XX, au point qu'on finit par remarquer que nom de Dieu, y'a pas un mec en fait. A peine si on en aperçoit un sur le quai de métro (en matant la scène au ralenti), et quand elles ont parlé de leurs parents, mazette, elles parlent d'un mâle, c'est leur père okay mais elles ont finalement utilisé le masculin dans une phrase, apppelez le Vatican, on tient un miracle !



Aussi, des coqs :
- Cette semaine, c'est la Poshu 2k8 (épisode faisant suite à la Poshu 2k7, y'en a qui suivent), donc pas d'articles, tant je serai occupé à surveiller ma virginité anale en faisant semblant de dormir dans un lit humide, quelque part en Normandie.
- Du coup, je ne serai pas vraiment à l'heure pour la session IRC de dimanche soir à la fin de la semaine, mais hey, si vous voulez passer et que vous ne savez toujours pas utiliser un client IRC, un nouveau système a été ajouté dans la barre de menu. La principale différence avec l'ancien, c'est que celui-là fonctionne.
- Thomas Guitard met tous ses Hall of Shame (une émission de Nolife à l'intro-décollage-de-rétine) sur DailyMotion. Lama Himself recommande le deuxième épisode.
- Toujours en parlant de Nolife, le blog de Katsudon rejoint la liste sur votre gauche. Votre autre gauche.