Lu il y a un ou deux mois dans les cahiers de tribunal du Canard Enchaîné : un ado perquisitionné par les flics, qui trouvent une trentaine de comprimés d'ecsta dans sa playstation. Quand on y pense, c'est évident : le premier modèle de la ps2 a ce gigantesque rack inutile pour 99 % des joueurs, accessible derrière une bête porte de plastique. C'est comme le port d'extension sous la SNES, mais l'ouverture est si vaste qu'on peut y dormir quand le clic-clac est cassé... En fait, tous les poulets doivent commencer par ça quand ils fouillent les chambres d'ados, alors planquez vos capotes à un autre endroit.

Cacher ses ecstas dans la console, c'est pas pareil que dissimuler des plans militaires dans une cartouche Atari 5200 ou la clientèle du dealer dans une ISO de Prince of Persia. La grève des scénaristes américains continue...

En parlant de capotes, Nintendo tient à ce que d'autres gamins continuent à vénérer Mario, alors la compagnie japonaise remercie ses clients avec des "protections" trouées :



En plus, elles rentrent pas sur mon bout de céléri. Ah, c'est la débâcle des dragonnes, épisode 2. Pendant la rupture de stock qui a duré quelques mois, quelques attardés mentaux ont frimé avec leur console sur le thème du "tellement réaliste que j'en explose mon salon !", amenant Nintendo à envoyer de nouvelles dragonnes, puis et à présent, ces préservatifs ridicules. Ce n'est qu'en les voyant à la sortie de l'enveloppe que j'ai réalisé la bouffonnerie de ces gommes : après tout, je n'ai jamais encastré mes Wiimotes dans le crâne d'un pote, [insérez ici une vanne de masskot sur mon self-control chaotique]. C'est comme cette idée de virer toutes les sécurités sur les bouchons, les sachets, les voitures et tout le reste pour laisser la sélection naturelle faire son office.



Ah, et le dernier Fruits Basket est sorti aujourd'hui. neuro va pleurer pour la dernière fois, et les fangirls vont enfin cesser de demander en commentaires quand sort la fin. Delcourt ne perd pas de temps, et sort illico le premier tome de Démons et Chimères, la nouvelle oeuvre de Natsuki Tayaka, et pousse le vice jusqu'à caser le premier chapitre après la conclusion de Furuba - on garde son audience comme on peut.