Inutile, donc indispensable
Jeux vidéo
20 avril 2003
Au fait...
Par Raton-Laveur le 20 avril 2003, 21:27
Je viens de me rendre compte que je n'ai même pas indiqué pourquoi j'ai jugé bon de vous faire écouter ce morceau.
Outre le fait qu'à l'entendre, on se dit qu'il est tellement bien fait, tellement symphonique, qu'il aurait plus sa place dans un RPG que dans un shoot'em'up, je crois qu'il fait vraiment réaliser que ce jeu a une âme. Que ceux qui n'y ont pas joué se souviennent que ce morceau est le thème musical d'un jeu où l'on est censé tirer sur tout ce qui bouge.
Panzer Dragoon n'est vraiment pas comme les autres; vous réalisez également que le jeu tourne autour de l'héroïne? Elle s'appelle Orta, et cette aventure est sa quête initiatique; citez-moi un autre shoot'em'up qui ne vous donne rien que le nom du pilote ou du perso que vous dirigez. La saga des probotector? Nan. Xenon? Que dalle. ThunderForce? Nib. Metal Slug? Allez, je peux citer les noms de Marco et Fio, et avouez qu'il faut en tenir une couche pour se souvenir de ça... Rendez-vous compte que nous parlons d'un genre de jeux vidéo qui est réputé pour avoir un développement scénaristique de l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette dont je viens de citer quelques noms cultes; et nous voilà face aux Panzer Dragoon qui ont un vrai univers, une chronologie, des évènements qui lient les différents épisodes, et des héros importants pour l'aventure et pour nous, les joueurs. Des jeux avec un thème musical qui est symphonique sans faire penser à de la grosse caisse américaine genre John Williams ou Harry Gregson Williams... Ces jeux ont une âme, et elle est infiniment plus profonde et belle que tous les autres jeux qui aient jamais été des shoot'em'ups.
Outre le fait qu'à l'entendre, on se dit qu'il est tellement bien fait, tellement symphonique, qu'il aurait plus sa place dans un RPG que dans un shoot'em'up, je crois qu'il fait vraiment réaliser que ce jeu a une âme. Que ceux qui n'y ont pas joué se souviennent que ce morceau est le thème musical d'un jeu où l'on est censé tirer sur tout ce qui bouge.
Panzer Dragoon n'est vraiment pas comme les autres; vous réalisez également que le jeu tourne autour de l'héroïne? Elle s'appelle Orta, et cette aventure est sa quête initiatique; citez-moi un autre shoot'em'up qui ne vous donne rien que le nom du pilote ou du perso que vous dirigez. La saga des probotector? Nan. Xenon? Que dalle. ThunderForce? Nib. Metal Slug? Allez, je peux citer les noms de Marco et Fio, et avouez qu'il faut en tenir une couche pour se souvenir de ça... Rendez-vous compte que nous parlons d'un genre de jeux vidéo qui est réputé pour avoir un développement scénaristique de l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette dont je viens de citer quelques noms cultes; et nous voilà face aux Panzer Dragoon qui ont un vrai univers, une chronologie, des évènements qui lient les différents épisodes, et des héros importants pour l'aventure et pour nous, les joueurs. Des jeux avec un thème musical qui est symphonique sans faire penser à de la grosse caisse américaine genre John Williams ou Harry Gregson Williams... Ces jeux ont une âme, et elle est infiniment plus profonde et belle que tous les autres jeux qui aient jamais été des shoot'em'ups.
Petits veinards
Par Raton-Laveur le 20 avril 2003, 17:44
Aujourd'hui, continuons notre évangélisme pro-Panzer Dragoon. Je suis sûr que ça ne vous lasse même pas.
Et on fait les choses en grand: tenez-vous bien, je vais vous filer... Le thème musical du jeu (piste 16 de l'OST; pendant que vous êtes chez CDJapan, profitez-en pour choper l'OST de Wolf's Rain), à savoir Anu Orta Veniya (renommez le fichier en .ogg, oh Raton que c'est nul de changer l'extension du fichier pour contourner les quotas, bouuuuh).
Pensez bien que ce genre de cadeau d'une générosité incroyâââble ne se reproduira pas souvent, parce que vous savez que c'est pas le genre de la maison de taper aussi ouvertement dans les téléchargements libres de trucs licenciés. C'est vrai quoi, si je dois poster des images ici, je les fais moi-même, les images...
Pendant que j'y suis, voici les paroles et leur traduction en français. Le langage utilisé est celui en vigueur dans le monde du Panzer Dragoon, que nous autres fans de la série nomment le panzerese. Oui, un langage fait exprès, un peu comme celui de la Guerre du Feu, des aliens de Star Wars ou des écritures de Myst. Allez hop, voici le truc:
Anu orta veniya serere krythe
Praiar sol torrere solum
Anu pluvia ire serere krythe
Praiar nebula torrere laimos
Quand le jour se lèvera, nous irons semer dans les champs
Avant que le soleil ne brûle cette terre
Quand la pluie cessera, nous irons semer dans les champs
Avant que l'air empoisonné ne brûle ma gorge
Texere linum alere amnos
Intar skene kato uva
In amatus ede evanescere
In adein ie temar vivire
J'ai cousu un habit de lin et dirigé les troupeaux à travers les champs
Dans la petite maison derrère les vignes
Tu n'es plus avec moi
Mais je chante notre chanson et continue
Anu orta veniya serere krythe
Praiar vont krystallos solum
Anu pluiva ire serere krythe
Praiar hals krystallos kore noster
Quand le jour se lèvera, nous irons semer dans les champs
Avant que le vent ne gèle la terre
Quand la pluie cessera, nous irons semer dans les champs
Avant que les larmes ne ferment mes yeux en gelant.
-Musique par Saori Kobayashi-
-Interprété par Eri Itoh-
-Traduction du panzerese au japonais par Shigeru Kurihara-
-Traduction du japonais à l'anglais par Klayton Vorlick-
-Traduction de l'anglais au français par Raton-Laveur-
Mais non, ça perd pas à la traduction :) ... Allez, écoutez et appréciez. En plus, si je me décide à poster ce morceau au lieu de vous mettre du Yoko Kanno, c'est que ça doit vraiment être génial, nan^^?
Et on fait les choses en grand: tenez-vous bien, je vais vous filer... Le thème musical du jeu (piste 16 de l'OST; pendant que vous êtes chez CDJapan, profitez-en pour choper l'OST de Wolf's Rain), à savoir Anu Orta Veniya (renommez le fichier en .ogg, oh Raton que c'est nul de changer l'extension du fichier pour contourner les quotas, bouuuuh).
Pensez bien que ce genre de cadeau d'une générosité incroyâââble ne se reproduira pas souvent, parce que vous savez que c'est pas le genre de la maison de taper aussi ouvertement dans les téléchargements libres de trucs licenciés. C'est vrai quoi, si je dois poster des images ici, je les fais moi-même, les images...
Pendant que j'y suis, voici les paroles et leur traduction en français. Le langage utilisé est celui en vigueur dans le monde du Panzer Dragoon, que nous autres fans de la série nomment le panzerese. Oui, un langage fait exprès, un peu comme celui de la Guerre du Feu, des aliens de Star Wars ou des écritures de Myst. Allez hop, voici le truc:
Anu orta veniya serere krythe
Praiar sol torrere solum
Anu pluvia ire serere krythe
Praiar nebula torrere laimos
Quand le jour se lèvera, nous irons semer dans les champs
Avant que le soleil ne brûle cette terre
Quand la pluie cessera, nous irons semer dans les champs
Avant que l'air empoisonné ne brûle ma gorge
Texere linum alere amnos
Intar skene kato uva
In amatus ede evanescere
In adein ie temar vivire
J'ai cousu un habit de lin et dirigé les troupeaux à travers les champs
Dans la petite maison derrère les vignes
Tu n'es plus avec moi
Mais je chante notre chanson et continue
Anu orta veniya serere krythe
Praiar vont krystallos solum
Anu pluiva ire serere krythe
Praiar hals krystallos kore noster
Quand le jour se lèvera, nous irons semer dans les champs
Avant que le vent ne gèle la terre
Quand la pluie cessera, nous irons semer dans les champs
Avant que les larmes ne ferment mes yeux en gelant.
-Musique par Saori Kobayashi-
-Interprété par Eri Itoh-
-Traduction du panzerese au japonais par Shigeru Kurihara-
-Traduction du japonais à l'anglais par Klayton Vorlick-
-Traduction de l'anglais au français par Raton-Laveur-
Mais non, ça perd pas à la traduction :) ... Allez, écoutez et appréciez. En plus, si je me décide à poster ce morceau au lieu de vous mettre du Yoko Kanno, c'est que ça doit vraiment être génial, nan^^?
18 avril 2003
Une de perdue, dix dOrtarouvées
Par Raton-Laveur le 18 avril 2003, 23:07
(mes excuses pour le jeu de mots absolument déplorable du titre)
J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Faisons comme dans les films et commençons par la mauvaise.
J'ai blasté une manette: le paddle standard de la Xbox. J'ai essayé de le réparer (être collectionneur de jeux vidéo, ça amène des skillz d'électronicien^^) mais rien à faire, c'est une technologie jetable de merde et la nomenclature interne est complètement pompée sur celle du pad Dreamcast. Bon, si la manette est morte, c'est à cause du boss final de Panzer Dragoon Orta et d'une collision directe avec le carrelage.
La bonne nouvelle, c'est qu'avec l'autre manette (le modèle S, jusqu'ici réservé à mes invités. On prend vite goût à ce paddle et je risque pas de racheter cette saleté de modèle standard; depuis la NES, on a pas connu pire manette officielle), j'ai fini Orta.
C'était délicieux. De bout en bout, chaque niveau a été une féérie, me faisant penser à chaque moment à ce que je devrai faire à la prochaine partie. La Boîte de Pandore (là où se trouvent les trucs cachés) est une mine d'or, et l'aventure d'Iva à débloquer dans les sous-scénarios est un vrai petit jeu vidéo à elle seule. Au passage, les musiques employées dans les cutscenes de ces scénarios sont toutes extraites de Panzer Dragoon Saga: une symphonie pour qui n'y a pas joué, une cerise sur le gâteau pour les fans.
Oulà, quel discours lèche-cul... Rappelez-vous que PDO est la raison pour laquelle j'ai choisi la Box et non le Cube. Gardez en tête les critiques unanimes. Souvenez-vous de cette attente de cinq années. Et pour finir: jouez-y. Au minimum, mendiez dix minutes de jeu chez votre dealer favori. Au maximum, faites comme moi, achetez la console pour ce jeu et flinguez une manette en y jouant^^.
Une des choses qui m'ont le plus impressionné, c'est la perfection technique: pas un ralentissement, pas un bug, pas un polygone qui dépasse, pas une saccade... Smilebit semble avoir maîtrisé la console à la perfection. Du point de vue visuel, j'en avais envie de massacrer la télé 82cm pour en racheter une avec une prise HDTV, voyant que les imperfections graphiques venaient de la téloche et non du jeu. Même l'émulation de la version PC de Panzer Dragoon semble meilleure.
Au passage: que tous ceux qui disent que le jeu est trop court aillent se faire héberger chez le peuple d'Ulysse avec un ustensile manuel de nettoyage de surface dans l'orifice corporel du gros intestin. Il s'agit d'un shooter, bon Dieu: ce genre de jeu, vous êtes content s'il dure plus de 3 heures pour être fini. 3 heures que vous vivez plus intensément que n'importe quel Max Payne ou Devil May Cry torché en dix heures, d'ailleurs. Il m'a fallu 7 heures pour boucler la quête principale d'Orta et quelques missions subsidiaires, et la Boîte de Pandore n'est déverouillée qu'à 53%. Ajoutez à cela les 4-5 heures nécessaires pour finir Panzer Dragoon fourni en version complète, plus les chemins sélectionnables à découvrir durant Orta, et vous êtes assuré de passer plus de temps sur ce jeu que sur Halo ou Ikaruga.
Rien à redire, je suis heu-reux: je crois que depuis ThunderForce 3 (si vous voyez le 4, dites-le-moi!), un shoot'em'up ne m'avait pas autant transcendé. D'autant plus heureux que je souhaite que la saga des Panzer Dragoon sera connue plus largement auprès des trop nombreux joueurs qui n'ont jamais joué aux épisodes précédents; la fin du manuel d'utilisation (qui tutoie l'utilisateur, tout comme les tutos du jeu?! Depuis la notice de Cool Spot sur MegaDrive, j'avais pas vu ça...) est dédiée à retracer l'histoire et l'historique de Panzer Dragoon à travers chaque jeu. Jouez-y.
J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Faisons comme dans les films et commençons par la mauvaise.
J'ai blasté une manette: le paddle standard de la Xbox. J'ai essayé de le réparer (être collectionneur de jeux vidéo, ça amène des skillz d'électronicien^^) mais rien à faire, c'est une technologie jetable de merde et la nomenclature interne est complètement pompée sur celle du pad Dreamcast. Bon, si la manette est morte, c'est à cause du boss final de Panzer Dragoon Orta et d'une collision directe avec le carrelage.
La bonne nouvelle, c'est qu'avec l'autre manette (le modèle S, jusqu'ici réservé à mes invités. On prend vite goût à ce paddle et je risque pas de racheter cette saleté de modèle standard; depuis la NES, on a pas connu pire manette officielle), j'ai fini Orta.
C'était délicieux. De bout en bout, chaque niveau a été une féérie, me faisant penser à chaque moment à ce que je devrai faire à la prochaine partie. La Boîte de Pandore (là où se trouvent les trucs cachés) est une mine d'or, et l'aventure d'Iva à débloquer dans les sous-scénarios est un vrai petit jeu vidéo à elle seule. Au passage, les musiques employées dans les cutscenes de ces scénarios sont toutes extraites de Panzer Dragoon Saga: une symphonie pour qui n'y a pas joué, une cerise sur le gâteau pour les fans.
Oulà, quel discours lèche-cul... Rappelez-vous que PDO est la raison pour laquelle j'ai choisi la Box et non le Cube. Gardez en tête les critiques unanimes. Souvenez-vous de cette attente de cinq années. Et pour finir: jouez-y. Au minimum, mendiez dix minutes de jeu chez votre dealer favori. Au maximum, faites comme moi, achetez la console pour ce jeu et flinguez une manette en y jouant^^.
Une des choses qui m'ont le plus impressionné, c'est la perfection technique: pas un ralentissement, pas un bug, pas un polygone qui dépasse, pas une saccade... Smilebit semble avoir maîtrisé la console à la perfection. Du point de vue visuel, j'en avais envie de massacrer la télé 82cm pour en racheter une avec une prise HDTV, voyant que les imperfections graphiques venaient de la téloche et non du jeu. Même l'émulation de la version PC de Panzer Dragoon semble meilleure.
Au passage: que tous ceux qui disent que le jeu est trop court aillent se faire héberger chez le peuple d'Ulysse avec un ustensile manuel de nettoyage de surface dans l'orifice corporel du gros intestin. Il s'agit d'un shooter, bon Dieu: ce genre de jeu, vous êtes content s'il dure plus de 3 heures pour être fini. 3 heures que vous vivez plus intensément que n'importe quel Max Payne ou Devil May Cry torché en dix heures, d'ailleurs. Il m'a fallu 7 heures pour boucler la quête principale d'Orta et quelques missions subsidiaires, et la Boîte de Pandore n'est déverouillée qu'à 53%. Ajoutez à cela les 4-5 heures nécessaires pour finir Panzer Dragoon fourni en version complète, plus les chemins sélectionnables à découvrir durant Orta, et vous êtes assuré de passer plus de temps sur ce jeu que sur Halo ou Ikaruga.
Rien à redire, je suis heu-reux: je crois que depuis ThunderForce 3 (si vous voyez le 4, dites-le-moi!), un shoot'em'up ne m'avait pas autant transcendé. D'autant plus heureux que je souhaite que la saga des Panzer Dragoon sera connue plus largement auprès des trop nombreux joueurs qui n'ont jamais joué aux épisodes précédents; la fin du manuel d'utilisation (qui tutoie l'utilisateur, tout comme les tutos du jeu?! Depuis la notice de Cool Spot sur MegaDrive, j'avais pas vu ça...) est dédiée à retracer l'histoire et l'historique de Panzer Dragoon à travers chaque jeu. Jouez-y.
13 avril 2003
Hardcore Lamer
Par Raton-Laveur le 13 avril 2003, 09:37
Ca se passe sur GameOne: présentation du test de la très mauvaise émul..., pardon, conversion de Dino Crisis 2 sur PC. La poufiasse qui présente la GameZone avec julien (le même julien qui présente Level One et qui est aussi connu sous le nom de “je suis la raison pour laquelle raton-laveur sacrifierait 6 points de permis en me roulant dessus”) parle avant la vidéo du test.
Et elle dit: “Ca sent le pot-au-feu pour Dino Crisis 2, très mauvaise adaptation PC blablabla...”
Elle a vraiment dit ça.
Bon. Ma chère, toi qui a obtenu ce poste à Game One parce que tu y as de la famille ou alors parce que les responsables de la chaîne tenaient absolument à montrer une 2ème fille à l'antenne (Gia étant la première), peu importe
qu'elle joue aux jeux vidéo ou pas, laisse-moi t'apprendre quelque chose. Quand quelque chose est à chier dans le monde des jeux vidéo, on dit “C'est une daube”. On NE DIT PAS “C'est un pot-au-feu”.
Et elle dit: “Ca sent le pot-au-feu pour Dino Crisis 2, très mauvaise adaptation PC blablabla...”
Elle a vraiment dit ça.
Bon. Ma chère, toi qui a obtenu ce poste à Game One parce que tu y as de la famille ou alors parce que les responsables de la chaîne tenaient absolument à montrer une 2ème fille à l'antenne (Gia étant la première), peu importe
qu'elle joue aux jeux vidéo ou pas, laisse-moi t'apprendre quelque chose. Quand quelque chose est à chier dans le monde des jeux vidéo, on dit “C'est une daube”. On NE DIT PAS “C'est un pot-au-feu”.
07 avril 2003
useless blog of ze day
Par Raton-Laveur le 07 avril 2003, 00:45
Je suis en train d'installer Vector Linux 3.2 sur une vieille bécane, avec Xwindow ver336. Je sais que vous vous en foutez comme de l'an 40. Mais l'installation en est à 108% ^^.
06 avril 2003
Faselei!
Par Raton-Laveur le 06 avril 2003, 12:07
Kudos à Garric pour l'avoir trouvé ^^ .
Lui aussi obtenu jeudi soir (journée à marquer d'une pierre blanche!), et qui lui aussi n'est pas sorti de la NeoGeo Pocket Color. Anecdote véridique: vendredi, j'ai été coinçé dans un ascenceur, tout seul pendant une demie-heure, le temps que les gens qui répondent quand on appuie sur la touche avec la cloche s'amènent avec leur clé pour me sortir de la boîte de conserve suspendue au troisième étage. C'était la première fois que ça m'arrivait. Qu'est-ce que j'ai fait en attendant? Je me suis posé en tailleur et j'ai sorti la NGPC.
C'est un jeu RPG/Stratégie aux combats en tour par tour, comme dans Advance Wars. Vous dirigez un mech, si vous avez un coéquipier dans la mission, il se dirige tout seul. Vous jouez votre tour en entrant une suite d'ordres dans l'ordinateur de bord avec des icônes: avancer, tourner gauche, tourner droite, tirer, recharger... Quand vous gagnez, vous obtenez des points d'expérience et du fric pour booster l'engin.
L'histoire se présente de façon classissique (y'a pas de faute, il est vraiment écrit “classissique”): protagonistes qui taillent leur bavette en haut et en bas de l'écran, le milieu étant occupé par une zolie nimage qui situe les évènements.
Les graphismes n'ont rien de bien spécial, la musique se laisse écouter, l'intro est un petit morceau de Japanime avec des voix digitalisées (sur NGPC, c'est exclusif!), le gameplay a l'air vraiment passionnant, par exemple, il faut un petit moment pour comprendre le principe d'utilisation des armes (ex:gestion des munitions hors combat: on les achète au magasin, mais il faut ensuite les charger dans le robot - qui a des slots limités! - pour en bénéficier durant la bataille).
Est-ce que je vous conseille le jeu? Si vous adorez votre NGPC, sans aucun doute: après tout, le jeu peut être très cher sur le Net, si on arrive à le trouver (Garric a vraiment eu un coup de chance en tombant sur un magasin liquidant son stock de 20 cartouches sans boite et sans manuel sur ESlay à petit prix. Je suis encore en train de voir si c'est une vraie cartouche SNK ou une imitation bien faite). Si vous aimez les jeux de stratégie sur portables - Faselei! est quand même plus orienté TBS (Turn Based Strategy) que RPG - préférez l'excellent Advance Wars. Soyons clairs, Faselei est un très bon petit jeu, mais maintenant comme AW se joue aussi au tour par tour, il est difficile de ne pas faire la comparaison - et c'est Faselei! qui en souffre, je dirais presque “évidemment”.
En tout cas, je ne regrette pas de l'avoir, puisqu'il n'y a pas de GBA ici et que le jeu en soi reste de très bonne facture.
Lui aussi obtenu jeudi soir (journée à marquer d'une pierre blanche!), et qui lui aussi n'est pas sorti de la NeoGeo Pocket Color. Anecdote véridique: vendredi, j'ai été coinçé dans un ascenceur, tout seul pendant une demie-heure, le temps que les gens qui répondent quand on appuie sur la touche avec la cloche s'amènent avec leur clé pour me sortir de la boîte de conserve suspendue au troisième étage. C'était la première fois que ça m'arrivait. Qu'est-ce que j'ai fait en attendant? Je me suis posé en tailleur et j'ai sorti la NGPC.
C'est un jeu RPG/Stratégie aux combats en tour par tour, comme dans Advance Wars. Vous dirigez un mech, si vous avez un coéquipier dans la mission, il se dirige tout seul. Vous jouez votre tour en entrant une suite d'ordres dans l'ordinateur de bord avec des icônes: avancer, tourner gauche, tourner droite, tirer, recharger... Quand vous gagnez, vous obtenez des points d'expérience et du fric pour booster l'engin.
L'histoire se présente de façon classissique (y'a pas de faute, il est vraiment écrit “classissique”): protagonistes qui taillent leur bavette en haut et en bas de l'écran, le milieu étant occupé par une zolie nimage qui situe les évènements.
Les graphismes n'ont rien de bien spécial, la musique se laisse écouter, l'intro est un petit morceau de Japanime avec des voix digitalisées (sur NGPC, c'est exclusif!), le gameplay a l'air vraiment passionnant, par exemple, il faut un petit moment pour comprendre le principe d'utilisation des armes (ex:gestion des munitions hors combat: on les achète au magasin, mais il faut ensuite les charger dans le robot - qui a des slots limités! - pour en bénéficier durant la bataille).
Est-ce que je vous conseille le jeu? Si vous adorez votre NGPC, sans aucun doute: après tout, le jeu peut être très cher sur le Net, si on arrive à le trouver (Garric a vraiment eu un coup de chance en tombant sur un magasin liquidant son stock de 20 cartouches sans boite et sans manuel sur ESlay à petit prix. Je suis encore en train de voir si c'est une vraie cartouche SNK ou une imitation bien faite). Si vous aimez les jeux de stratégie sur portables - Faselei! est quand même plus orienté TBS (Turn Based Strategy) que RPG - préférez l'excellent Advance Wars. Soyons clairs, Faselei est un très bon petit jeu, mais maintenant comme AW se joue aussi au tour par tour, il est difficile de ne pas faire la comparaison - et c'est Faselei! qui en souffre, je dirais presque “évidemment”.
En tout cas, je ne regrette pas de l'avoir, puisqu'il n'y a pas de GBA ici et que le jeu en soi reste de très bonne facture.
05 avril 2003
Panzer Dragoon Orta
Par Raton-Laveur le 05 avril 2003, 10:53
Je l'ai depuis jeudi soir, et forcément, il n'est pas sorti de la Xbox. Pensez bien que j'étais comme un gosse le jour d'un Noël spécial, un Noël qui n'arrive que cinq ans plus tard. Je n'ai pas résisté à l'achat d'une version neuve, mais avec 10€ de réduc chez Micromania - dépenser 60€ pour un jeu, ça passe toujours pas.
Je viens d'arriver à l'épisode 3, qui rappelle agréablement les déserts de l'épisode 6 de PDZ. Le jeu est bourré de références très subtiles aux épisodes précédents, qui rendent l'impression de se sentir chez soi tout en jouant à un nouveau jeu. Le premier niveau est tiré de l'épisode 1 de PDZ, le deuxième rappelle PDS de par ses vers géants et Dunesques, on peut changer de chemin... Au fait, à l'épisode 2, quand vous coursez le ver, tournez à droite au lieu du chemin standard à gauche: ça vous amène au survol d'une plaine après quelques slaloms entre des rochers (pensez au niveau 1 StarFox 64!), et sur cette plaine, il y a un troupeau énorme de monstres que l'on dégomme pour le plaisir du score. Ca me faisait penser à une scène similaire dans Jurassic Park, mais vue du ciel.
Attention, je ne dis pas que le jeu fait vraiment référence à tout cela; je vous dis juste ce qui me passait par la tête à ce moment-là, pourque vous avoir une idée de à quoi on pense quand on y joue :) .
En fait, ce passage de la plaine - et le level design tout entier - m'a fait réaliser quelque chose: ce jeu a vraiment l'impression d'avoir été fait à la main. Que chaque facette du canyon, chaque rocher que l'on évite, chaque morceau de la végétation, a été soigneusement façonné par un artiste, comme si le niveau était son tableau tout entier que chaque joueur apprécierait d'une façon différente. Le petit ruisseau que l'on suit tout le long du niveau qui a des courants d'intensités différentes, le ciel qui s'assombrit quand on colle au sol et que la falaise cache le soleil, les ennemis qui continuent à nous dégommer si on les évite sans les tuer, obligeant à se retourner pour les finir, les plantes carnivores qui surgissent et bougent de façon animale, les effets de peinture à l'huile dans la Boîte de Pandore - tout est un travail d'orfèvre, pensez au sens du détail dans Shenmue. Dix niveaux comme ça, plus les cachés? Nom de Dieu, je pourrais les refaire pendant des siècles sans me lasser; au delà de l'eye-candy, c'est vraiment une beauté qui n'existe que pour mieux faire exister le jeu, son ambiance et son gameplay.
A l'opposé des Dead or Alive dont la débauche graphique (et sexuelle) est uniquement là pour faire joli; quand on secoue le jeu, y'a rien à l'intérieur. En opposition totale avec ce foutu niveau Library dans Halo qui a été entièrement construit avec CTRL+C CTRL+V - c'est la seule chose qui nous vient à l'esprit quand on y joue.
Je n'ai pas trop remarqué la musique pour l'instant, j'attends de voir - surtout quand on se souvient des bandes-son des épisodes précédents.
Le gameplay est du shoot'em'up on ne peut plus classique: en dix secondes tout le monde sait jouer, mais il semblerait que l'apprentissage des avantages et défauts de chaque forme soit vraiment long: c'est un élément primordial du gameplay, celui qui séparera un bon joueur d'un très bon joueur. Un peu comme le dodge dans Unreal Tournament, et c'est pour ça que je ne suis qu'un bon joueur ^^ . Bref, la learning curve est bien là.
Les boss sont bien difficiles et ne se laissent pas avoir du premier coup; ils sont bien longs et collants, on a même droit à des boss de milieu de niveau qui remplissent parfaitement leur rôle de vous user et de vous prendre une bonne part de la barre de vie. D'ailleurs, la seule façon d'en récupérer, c'est à travers un beserk qui pompe la vie des ennemis; si vous ratez votre coup, vous savez que vous êtes mal barré.
Les défauts? Je n'en suis qu'au troisième épisode, mais je n'en ai pas trouvé :) . On ne peut pas reprocher au jeu qu'il soit difficile, car ce n'est pas une difficulté inhumaine et incompréhensible comme celle de Gun Valkyrie, également sorti de la cuisse de SmileBit (l'épisode 3 fait penser à ce jeu!). Bref, je retourne y jouer.
(suite: article écrit après avoir fini le jeu)
Je viens d'arriver à l'épisode 3, qui rappelle agréablement les déserts de l'épisode 6 de PDZ. Le jeu est bourré de références très subtiles aux épisodes précédents, qui rendent l'impression de se sentir chez soi tout en jouant à un nouveau jeu. Le premier niveau est tiré de l'épisode 1 de PDZ, le deuxième rappelle PDS de par ses vers géants et Dunesques, on peut changer de chemin... Au fait, à l'épisode 2, quand vous coursez le ver, tournez à droite au lieu du chemin standard à gauche: ça vous amène au survol d'une plaine après quelques slaloms entre des rochers (pensez au niveau 1 StarFox 64!), et sur cette plaine, il y a un troupeau énorme de monstres que l'on dégomme pour le plaisir du score. Ca me faisait penser à une scène similaire dans Jurassic Park, mais vue du ciel.
Attention, je ne dis pas que le jeu fait vraiment référence à tout cela; je vous dis juste ce qui me passait par la tête à ce moment-là, pourque vous avoir une idée de à quoi on pense quand on y joue :) .
En fait, ce passage de la plaine - et le level design tout entier - m'a fait réaliser quelque chose: ce jeu a vraiment l'impression d'avoir été fait à la main. Que chaque facette du canyon, chaque rocher que l'on évite, chaque morceau de la végétation, a été soigneusement façonné par un artiste, comme si le niveau était son tableau tout entier que chaque joueur apprécierait d'une façon différente. Le petit ruisseau que l'on suit tout le long du niveau qui a des courants d'intensités différentes, le ciel qui s'assombrit quand on colle au sol et que la falaise cache le soleil, les ennemis qui continuent à nous dégommer si on les évite sans les tuer, obligeant à se retourner pour les finir, les plantes carnivores qui surgissent et bougent de façon animale, les effets de peinture à l'huile dans la Boîte de Pandore - tout est un travail d'orfèvre, pensez au sens du détail dans Shenmue. Dix niveaux comme ça, plus les cachés? Nom de Dieu, je pourrais les refaire pendant des siècles sans me lasser; au delà de l'eye-candy, c'est vraiment une beauté qui n'existe que pour mieux faire exister le jeu, son ambiance et son gameplay.
A l'opposé des Dead or Alive dont la débauche graphique (et sexuelle) est uniquement là pour faire joli; quand on secoue le jeu, y'a rien à l'intérieur. En opposition totale avec ce foutu niveau Library dans Halo qui a été entièrement construit avec CTRL+C CTRL+V - c'est la seule chose qui nous vient à l'esprit quand on y joue.
Je n'ai pas trop remarqué la musique pour l'instant, j'attends de voir - surtout quand on se souvient des bandes-son des épisodes précédents.
Le gameplay est du shoot'em'up on ne peut plus classique: en dix secondes tout le monde sait jouer, mais il semblerait que l'apprentissage des avantages et défauts de chaque forme soit vraiment long: c'est un élément primordial du gameplay, celui qui séparera un bon joueur d'un très bon joueur. Un peu comme le dodge dans Unreal Tournament, et c'est pour ça que je ne suis qu'un bon joueur ^^ . Bref, la learning curve est bien là.
Les boss sont bien difficiles et ne se laissent pas avoir du premier coup; ils sont bien longs et collants, on a même droit à des boss de milieu de niveau qui remplissent parfaitement leur rôle de vous user et de vous prendre une bonne part de la barre de vie. D'ailleurs, la seule façon d'en récupérer, c'est à travers un beserk qui pompe la vie des ennemis; si vous ratez votre coup, vous savez que vous êtes mal barré.
Les défauts? Je n'en suis qu'au troisième épisode, mais je n'en ai pas trouvé :) . On ne peut pas reprocher au jeu qu'il soit difficile, car ce n'est pas une difficulté inhumaine et incompréhensible comme celle de Gun Valkyrie, également sorti de la cuisse de SmileBit (l'épisode 3 fait penser à ce jeu!). Bref, je retourne y jouer.
(suite: article écrit après avoir fini le jeu)
04 avril 2003
Come get some
Par Raton-Laveur le 04 avril 2003, 23:01
LE code source de Duke3D est passé open source hier. Techniquement, on s'en fout puisque celui de jeux plus récents (comme Quake 2 ou le LithTech Engine) sont déjà dispos. “Gameplayement”, c'est plutôt une bonne nouvelle, surtout quand on voit ce qui est arrivé à Doom ou Quake: de l'OpenGL à tous les étages, de la portabilité, du gameplay amélioré... Que du bonheur.
Sans parler des autres jeux sous le même moteur: Redneck Rampage, Blood, Shadow Warrior... Joie.
A préciser qu'aujourd'hui, soit à peine 24 heures après cette annonce, un port Linux avec audio, SVGA et sauvegardes, est déjà sorti. Cool.
Sans parler des autres jeux sous le même moteur: Redneck Rampage, Blood, Shadow Warrior... Joie.
A préciser qu'aujourd'hui, soit à peine 24 heures après cette annonce, un port Linux avec audio, SVGA et sauvegardes, est déjà sorti. Cool.
02 avril 2003
Le GBA SP et les autres
Par Raton-Laveur le 02 avril 2003, 22:43
Vendredi dernier (28 Mars 2K3), le GameBoy Advance SP est sorti chez nous.
Ceusses qui aiment Nintendo savent déjà tout ce qu'il y a à savoir: écran qui fait de la lumière, batteries qui chassent les piles, taille qui fait moins mal à la jambe quand on l'a en poche, casque audio qui se branche pas sans adaptateur, prix qui fait mal au porte-feuille. En tout cas, on sait pas ce que veulent dire les initiales “SP”.
Nintendo vient donc de mettre à jour une de ses consoles, chose qui ne lui ressemble pas du tout. En effet, à part le GBPocket qui fut une version 30% plus petite du GB classique, toutes leurs consoles n'ont connu qu'une version. C'est d'autant plus étrange quand on compare à Sega qui avait pondu une Master System 2, une MegaDrive 2 et un MegaCD 2 dans des raisons pratiquement esthétiques (à part le lecteur de carte en moins sur la MS2, la prise jack en moins sur la MD2, et le caddie en moins sur le MCD2). Microsoft et sony mettent régulièrement leurs consoles à jour, mais uniquement pour faire des économies de bout de chandelle.
Et un an après le GBA, voici le GBA SP, ou GBA 1.5. Bizarre. En regardant la bête de plus près, on a l'impression de voir un téléphone portable: connectique abondante et propriétaire, batteries, écran repliable, faible taille... Peut-être que Nintendo se décidera à concrétiser leur idée de relier un GB à un téléphone portable pour jouer online, chose prévue à l'origine pour le GB Color.
Pendant ce temps, chez les fabricants de téléphones portables... On fait des écrans couleurs, avec des croix directionnelles et des claviers numériques. On teste les débits, et on invente le i-mode qui va servir à reçevoir des emails et surfer sur RL.net. Si on s'appelle Nokia, on invente le N-Gage, téléphone portable au design pompé sur le GBA qui permet de jouer à 4 par liaison infrarouge, et sur des jeux Sega comme Sonic en plus.
Alors chez Nintendo, je crois qu'on doit un peu serrer les fesses. Car ils ont toujours eu le monopole des consoles portables; à chaque fois qu'on s'est frottés à eux, on a bouffé le parquet. La Game Gear? Trop de piles. Atomisée. La Lynx? Pas assez de jeux. Dégagée. Le BarCode Battler, qui ont même été vendus en France? Hahaha, même moi ça me fait rire que d'utiliser un bout de carton découpé dans un emballage de poisson pané Saupiquet pour récupérer des points de vie. La PC Engine GT? Trop cher, mon fils. Allez, dehors, c'est pas un terrain pour les très riches le monde des pocket. La NeoGeo Pocket, arrivée en 1999 avec SNK VS Capcom, King of Fighters R-2, Metal Slug, alors que le GB était mort, fini, foutu et se trouvait par piles de cinquante en occase? Nintendo a sorti les pokéconneries, et du jour au lendemain, le GameBoy était hype, merveilleux avec ses trois teintes de gris (plus le blanc, ça faisait 4 couleurs, yeah), et la NGPC inconnue.
Et là, monsieur Nintendo serre les fesses, en sortant une version revue et corrigée de son GBA fétiche. Parce que cette fois-ci, ceux qui s'attaquent à son hégémonie du portable ne sont pas seuls. Ils n'ont même pas de nom, en fait. Il s'agit de toute la nouvelle génération de téléphones portables, qui en plus de servir à reçevoir des messages cabalistiques du genre “Jtapel pa, jé pa forfé”, permettent de jouer. Autant dire que pas mal de djeunz vont se demander à quoi bon garder deux trucs gris et pliables dans leur poche si l'un d'entre eux peut remplacer l'autre.
Affaire à suivre, je dis.
(vous avez noté que tous les “gros” articles ont systématiquement un nom qui finit par “et les autres” ^^ ?)
Ceusses qui aiment Nintendo savent déjà tout ce qu'il y a à savoir: écran qui fait de la lumière, batteries qui chassent les piles, taille qui fait moins mal à la jambe quand on l'a en poche, casque audio qui se branche pas sans adaptateur, prix qui fait mal au porte-feuille. En tout cas, on sait pas ce que veulent dire les initiales “SP”.
Nintendo vient donc de mettre à jour une de ses consoles, chose qui ne lui ressemble pas du tout. En effet, à part le GBPocket qui fut une version 30% plus petite du GB classique, toutes leurs consoles n'ont connu qu'une version. C'est d'autant plus étrange quand on compare à Sega qui avait pondu une Master System 2, une MegaDrive 2 et un MegaCD 2 dans des raisons pratiquement esthétiques (à part le lecteur de carte en moins sur la MS2, la prise jack en moins sur la MD2, et le caddie en moins sur le MCD2). Microsoft et sony mettent régulièrement leurs consoles à jour, mais uniquement pour faire des économies de bout de chandelle.
Et un an après le GBA, voici le GBA SP, ou GBA 1.5. Bizarre. En regardant la bête de plus près, on a l'impression de voir un téléphone portable: connectique abondante et propriétaire, batteries, écran repliable, faible taille... Peut-être que Nintendo se décidera à concrétiser leur idée de relier un GB à un téléphone portable pour jouer online, chose prévue à l'origine pour le GB Color.
Pendant ce temps, chez les fabricants de téléphones portables... On fait des écrans couleurs, avec des croix directionnelles et des claviers numériques. On teste les débits, et on invente le i-mode qui va servir à reçevoir des emails et surfer sur RL.net. Si on s'appelle Nokia, on invente le N-Gage, téléphone portable au design pompé sur le GBA qui permet de jouer à 4 par liaison infrarouge, et sur des jeux Sega comme Sonic en plus.
Alors chez Nintendo, je crois qu'on doit un peu serrer les fesses. Car ils ont toujours eu le monopole des consoles portables; à chaque fois qu'on s'est frottés à eux, on a bouffé le parquet. La Game Gear? Trop de piles. Atomisée. La Lynx? Pas assez de jeux. Dégagée. Le BarCode Battler, qui ont même été vendus en France? Hahaha, même moi ça me fait rire que d'utiliser un bout de carton découpé dans un emballage de poisson pané Saupiquet pour récupérer des points de vie. La PC Engine GT? Trop cher, mon fils. Allez, dehors, c'est pas un terrain pour les très riches le monde des pocket. La NeoGeo Pocket, arrivée en 1999 avec SNK VS Capcom, King of Fighters R-2, Metal Slug, alors que le GB était mort, fini, foutu et se trouvait par piles de cinquante en occase? Nintendo a sorti les pokéconneries, et du jour au lendemain, le GameBoy était hype, merveilleux avec ses trois teintes de gris (plus le blanc, ça faisait 4 couleurs, yeah), et la NGPC inconnue.
Et là, monsieur Nintendo serre les fesses, en sortant une version revue et corrigée de son GBA fétiche. Parce que cette fois-ci, ceux qui s'attaquent à son hégémonie du portable ne sont pas seuls. Ils n'ont même pas de nom, en fait. Il s'agit de toute la nouvelle génération de téléphones portables, qui en plus de servir à reçevoir des messages cabalistiques du genre “Jtapel pa, jé pa forfé”, permettent de jouer. Autant dire que pas mal de djeunz vont se demander à quoi bon garder deux trucs gris et pliables dans leur poche si l'un d'entre eux peut remplacer l'autre.
Affaire à suivre, je dis.
(vous avez noté que tous les “gros” articles ont systématiquement un nom qui finit par “et les autres” ^^ ?)
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