Pour les jeux de mots pourris, Alaeffar ne compte pas se laisser dépasser par ses prédécesseurs.


Quelle honte, vous entends-je déjà vous exclamer, encore un article sur des doujin-ero-visualnovel-fucking game ?
En fait nan, rassurez vous. Mais ça parlera quand même de sexe, de loli, de pantsu, de gore et de lulz, et même parfois de tout simultanément, alors le sigle est de rigueur.



Maintenant que je vous sens doublement rassurés, je vais vous parler de ces programmes qui grignotent quelques Mo de nos disques durs sans qu'on ait le courage de les virer ; vous savez, le genre d'horreurs qu'on garde quand même en se disant que, bah ça prend pas beaucoup de place de toute façon, qu'on aura du mal à se rappeler où on l'a trouvé si on veut y rejouer un jour (note : ça n'arrive jamais), ou encore pour le montrer à un pote innocent afin de lui prouver que vous êtes définitivement taré.
Vous savez, ces softs fun et originaux ou les excellents jeux tels que les "vrais développeurs" n'ont font plus de nos jours (encore que...) ?

De quoi je parle ? Mais des doujin-games au sens large du terme mesdames-messieurs ! De plus j'ai encore élargi la notion, vu que j'ai l'habitude stupide et néanmoins pratique de mettre dans le même sac tous les jeux vraiment développé par des amateurs, mais aussi par des petits studios, enfin tous les trucs dont vous taisez le nom quand on vous demande à quoi vous jouez en ce moment. J'ai donc décidé de partager avec vous 5 jeux au hasard de genres totalement différents. L'avantage c'est que vous pourrez en télécharger la majorité ici et maintenant, ce qui évitera de transformer les commentaires en hotline/FAQ/Forum pour pirates prépubèrs. (Ce n'est pas une typo, c'est simplement pour vous éviter des images mentales malvenues.)

Et pour bien vous prouver qu'il n'y a aucun classement, les numéros seront remplacés par des têtes de chats.

# : Osu !
I was born in a crOSU!fire hurricane



Oui bon, pour celui-ci je triche un peu : j'en avais déjà parlé dans les commentaires du très bon billet de Nashi. Il s'agit donc d'un jeux Windows reprenant le principe, le gameplay et le fun des Ouendan/EliteBeatAgents, avec tout l'avantage que peut apporter une adaptation sur PC : une communauté solide, qui fournit régulièrement un nombre impressionnant de nouvelles beatmaps, une gestion des Highscores pour chaque chanson au niveau mondial et des mises à jour fréquentes pour ajouter features, skins et effets graphiques.
Par contre au niveau contrôles, sans tablette graphique/écran tactile pour en profiter au maximum, les joueurs à la souris risquent d'avoir un peu plus de mal dans les difficultés élevées, surtout qu'au fur et à mesure que les joueurs ont maîtrisé l'éditeur de beatmaps, ces derniers se sont faits de plus en plus techniques.

# : Demonophobia
Tonight, we die in HELL !



On commence fort avec un jeu interdit au moins de 21 ans (WTF Japan o_O), on pourrait quand même penser que l'interdiction ne serait qu'un simple coup marketing si c'était, vous savez, vraiment destiné à un quelconque marché.
Le jeu est quand même extraordinairement violent, mais c'est loin d'être son seul intérêt. Demonophobia est en fait un excellent jeu d'action/aventure en 2D dans lequel vous incarnez une 14yr old girl, se réveillant dans un lieu assez glauque, et ayant l'envie compréhensible de quitter les lieux. Le gameplay se résume à examiner les trucs louches pour récupérer des objets ou actionner des mécanismes, trouver son chemin en évitant les monstres, battre des boss énormes et surpuissant, et éviter de mourir.
En fait dans ce jeu, absolument tout peut vous tuer. Cela peut aller du simple KO parce que vous avez été touchée trop de fois où il fallait pas, à la décapitation/petrification/calcination/dissolution et d'autre trucs dégueulasses qui finisse par -tion. Vous avez quand même une pseudo barre de vie, mais vous passerez plus de temps à mourir stupidement d'un seul coup qu'on se demande à quoi elle sert.
Aucune arme à part très occasionnellement (et non, même pas ce genre d'arme), le seul espoir reposant dans la fuite, des morts foudroyantes et spectaculaires quasiment tous les écrans... Et oui, ça fait quand même beaucoup penser au bon vieux Another World : un Another World avec une loli (nue dans la dernière partie) dans un enfer bien gore. Awesome.

Vous pouvez télécharger le jeu ici (l'archive de 8mo fait 200mo une fois décompressé (Wah.) La save contient tous les niveaux, virez là si vous êtes un hardcore gamer. Sinon, haut/bas + entrée pour choisir le niveau, Z pour agir/prendre/examiner/passer-les-textes, X pour courir et la barre d'espace pour choisir les objets. Ah oui, et R pour ressuciter quand vous mourrez, j'avais oublié.)

Je dédie les deux prochains jeux à Maxobiwan, dont le voeu plein d'espoir : "mon plus grand rêve : [...] des tas de lycéennes en mini-jupe, et le héros serait un pervers qui doit photographier les culottes." n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd (pourtant ça rend sourd, il paraît.) Je sais que thelvin a déjà posté un lien vers Mekuri Master, alors voila pour vous : deux doujin-games où le gameplay tourne autour de photos de culottes - ou d'autre chose. Et puis en plus, Mekuri Master c'est plus proche d'un spin-off de Jojo's Bizarre Adventure qu'un vrai jeu de pantsu-shooting d'toutes façons.


# : Line Shooting ! Spirit
Panty shots can save your life



Probablement le jeu de combat avec le principe le plus original et intéressant que j'ai pu voir à ce jour. Vous commencez par choisir votre combattante parmi un groupe de charmantes jeune filles, et votre pervert-sense vous signale que le fait qu'il n'y ait pas un seul mec, même pas de pièges, cache quelque chose de gros et quelque peu racoleur : vous n'auriez sans doute pas tort. Le fait est que en plus des coups standards (poing/pied/armes diverses), et des déplacement à 360 degré autour de l'adversaire à la Soul Calibur, vous avez une touche pour... soulever les jupes, et une autre pour prendre une photo. Et tout cela fait partie intégrante du gameplay. En effet, les dégâts que vous effectuez sur l'adversaire ne deviennent 'effectifs' que si vous parvenez à photographier ses effets. Autrement la barre de dégats 'en attente' remonte doucement et les coups que vous avez portés ne serviront à rien. Toute la difficulté est donc de parvenir à terminer vos combos par un remontage de jupe/projection a terre bien placée, puis finir par une petite photo - la photo est réellement montré dans le coin de l'écran, pour vous récompenser de vos efforts et humilier l'adversaire !

Un jeu où pour prendre le dessus, il faut prendre les dessous, ça relève du génie.

Il y a un mode arcade, un mode deux joueurs, enfin tout pour s'amuser en famille pendant des heures. Vous pouvez télécharger le jeu ici (touches par défauts : flèches directionnelles + [W|X|C|V]), et voir ce que ça donne en vidéo .

# : Sexy shot
I'm too sexy for my pedobear backpack



Le jeu se présente d'abord simplement, comme n'importe quel novel game des plus classiques : vous incarnez un photographe itinérant, qui en rencontrant par hasard une jeune fille (certainement majeure, même si le fait qu'elle fasse 1m10 et posséde un cartable à tête d'ourson laisse planer un doute), décide de la stalker, de la prendre en photo puis de la prendre tout court, tout cela au nom de l'Art, certainement.
Mais alors, me souffle The Awesome Nigger Jew Of Death, est-ce enfin le jeu à branlette ultime ?
Et bien, oui et non en fait. Oui parce que le jeu ne se cache pas d'être un ero-game des plus classique avec CGs à débloquer et tout le tintouin, mais le gameplay est si particulier et addictif, qu'au final on cherche à tout débloquer rien que par défi, pour le plaisir du jeu plus que pour celui des yeux. En effet, le coeur du gameplay n'est pas de faire défiler les textes, servant simplement de mise en situation rapide et convenue, mais de prendre les meilleures photos de votre modèle durant des séances improvisées dans des conditions de plus en plus difficiles (bus qui tremble, lumière qui s'allume/s'éteint aléatoirement...). En effet, pour chacun des 'shots' que comporte la session, vous devrez effectuer le meilleur cadrage possible à l'aide d'une jauge se remplissant plus ou moins en fonction de la direction pointée par votre gros appareil, ainsi de régler le focus au moyen de la molette. Le jeu vous octroit ensuite une note sur 100 selon le respect de ces deux paramètres - oui, un peu comme Pokémon Snap, mais en plus motivant.
Tout cela serait fort facile, si votre photographe n'était pas atteint d'un stade avancée de la maladie de parkinson, et que votre batterie ne se vidaient pas comme celle d'une Game Gear : quand elle est vide, la session est terminée, ce qui vous oblige à gérer intelligemment votre temps pour chaque photo ; et si je rajoute qu'une excellente photo re-remplit légèrement la batterie, et que notre super-héros possède le pouvoir de contrôler un 'tit peu les mouvements de la caméra au prix d'une accélération de la fonte des piles, vous pouvez imaginer facilement l'intérêt que peut apporter le jeu. Evidemment, vous ne débloquez les photos dans la galerie que si vous parvenez à obtenir un perfect dessus.
Entre deux ou trois niveaux, on vous propose un petite scène interactive servant à préparer la prochaine session, comme ouvrir le trépied, trifouiller les boutons de réglage, ou retirer le cache de l'objectif, tout ça en évitant de dépasser une barre d'alerte. Rien de bien compliqué, c'est assez sympathique et ça permet de souffler 5 minutes entre deux séances.
Niveau technique rien d'exceptionnel : des images fixes pour les dialogues, les séances photos sont en 3D simpliste, mais l'angle de vue est fixé pour chaque 'shot', du coup les mauvaises langues décriront le jeu comme "prendre une photo d'une photo", personnellement je vois ça comme une simplification obligatoire du gameplay. Quand le studio nous annonce le jeu comme étant fait intégralement par une seule personne, c'est vraiment pas mal du tout.
Le jeu est intégralement traduit en anglais, tout comme la page d'aide sur le site officiel, ce qui est assez impressionnant quand on pense que certains jeux faits par de plus gros studios ne se donnent même pas cette peine. (A moins que comme pour le génial Phoenix Drive, c'est sa seule possibilité pour être rentable ?)

Vu que le jeux est vraiment vendu sur les sites spécialisés, pas de lien vers la version complète ; mais la démo est toujours là si vous voulez voir ce que donne le premier niveau.

# Touhou Project
La Brigade du Tir



Un ensemble d'excellents danmaku réalisés par la Team Shangai Alice, soit à l'origine ZUN, un colosse vidéo-alcoolo-ludique au chara-design d'argile. Mais tout ça, et plus encore, vous le savez si vous avez lu l'excellent billet de nyoronyolo, et vu qu'il met bien l'accent sur les qualités et les origines des softs, et des points intéressants du phénomène (le fait que ce soient les créations des fans qui font évoluer la série et fournissent le background et les détails qui manquent dans les jeux, tout ça), je ne vais pas développer le sujet plus loin que : les jeux Touhou, c'est le bien. (et non, ce n'est pas parce que son billet est très bon et que ça m'a découragé d'essayer de faire mieux.)
Nyoronyolo a tout de même omis de vous inviter sur ce site, où vous trouverez tous les jeux Touhou, leurs doujins et leurs musiques/remixes, et je vous conseille de commencer par Perfect Cherry Blossom si vous voulez vous y mettre : le meilleur compromis entre la mocheté des artworks, la qualité graphique des niveaux, l'excellence des musiques et la difficulté FUCKING HARDCORE de certains. Enjoy =]


Merci d'avoir lu ça jusqu'au bout, et amusez-vous bien ^^