Tout d'abord l'histoire : bien que très simple, elle n'en est pas moins existante : les péripéties de combattantes désirant devenir reine (ça fait très shounen dis comme cela). On se retrouve alors dans l'ambiance d'un RPG console, avec des protagonistes ayant chacune leurs raisons de participer au tournoi, des mini-quêtes, des intrigues. Mais ce n'est pas tant l'histoire en elle-même qui est intéressante mais plutôt les protagonistes.

Les personnages sont la grande force de Queen's Blade : de jolies guerrières ayant leurs propres ambitions. L'héroïne est Reina, qui décide de quitter le château familial et de partir à l'aventure. Sur son chemin elle croisera Listy, Nanael et Melona qu'elle combattra. Puis d'autres aventurières s'ajouteront à la liste, de différents types : au final, on aura un ange, une elfe, une naine, une prêtresse, une kunoichi, et j'en passe. C'est ce mélange qui donne à Queen's Blade sa force : fini les combats ninja contre ninja, ou anges contre démons, place à la diversité !

Arein en bikini
Les elfes sont les amis de la nature, et ça se voit


Intéressons-nous maintenant à l'aspect réalisation de l'oeuvre :

Graphiquement, la série est agréable à l'oeil : les décors sont soignés et collent bien à l'ambiance de la série, bien qu'ils manquent un peu de diversité et fassent trop figés, l'essentiel de l'animation étant consacrée aux personnages, dont le chara-design, respecteux de l'aspect des héroïnes des livres-jeux dont est adapté l'anime, est particulièrement réussi.

Niveau son, un cast impressionnant de seiyuus agrémentent de leurs voix les personnages de manière harmonieuse : ainsi la voix de Aya Hirano colle parfaitement au personnage de Nanael tandis qu'on retrouve Kugimiya Rie qui interprète pour une fois un autre caractère qu'une loli tsundere. Autre point positif, la bande originale signée Masaru Yokoyama (Kimikiss) est tout simplement magnifique, mélant le côté léger de l'aventure à une profondeur épique. Les génériques quant à eux sont sympatiques, aussi bien visuellement que musicalement.

Nanael est vexée

La voix d'Aya Hirano lui va parfaitement


J'ai gardé volontairement un des aspects de la série pour la fin : le fanservice. Omniprésent de la première à la dernière seconde, il remplit parfaitement son rôle, à la manière d'un Ikkitousen sauf qu'ici les soutien-gorges ne résistent pas aux frappes adverses (même s'il existe une version censurée). Si vous ne supportez pas ce genre de fanservice, passez votre chemin, sinon, on s'y accomode parfaitement et il nous parait tout à fait naturel, même si le premier épisode fait limite hentai. Des épisodes spéciaux entièrement consacrés au fanservice sont d'ailleurs inclus dans les DVDs.

on dirait bien du hentai

Il fallait oser


Queen's Blade : Rurou no Senshi se veut donc être une série légère et l'assume totalement : les personnages sont attachants, le scénario est simple et efficace, c'est donc un bon moment de détente. Une bonne série, à régarder à part si l'on est allergique à ce genre d'anime, qui arrive à nous maintenir en haleine jusqu'à l'arrivée de la seconde saison : Queen's Blade: Gyokuza wo Tsugu Mono prévue pour cet automne.