Que la malveillance quotidienne est laide et ridicule. "Évidence !" T'écris tu. Certes, mais parfois le destin s'amuse à remettre en cause ce qui nous semble être la plus sure des vérités. Parfois, il nous gratifie de la contemplation d'un geste tellement parfait que le doute se fait ; on commence alors à apercevoir à travers toute cette médiocrité comme un aspect noble dans ce qui est une bien triste activité. Le mouvement de Raton à l'encontre Soviet Voice est de celui-ci. Il fait partie de ces stratégies dont la beauté, l'élégance et l'efficacité est telle qu'elle mérite d'être conté, d'être analysé. Chose bien convenante car voilà l'humble objectif de cet article.
 
Tout commence comme un drama de série TV : Égo mal placé, jalousie mesquine, complexe d'infériorité et petite pique malvenu mal prise. Voilà Raton banni.
Je ne connais pas personnellement Raton mais je suis persuadé de sa plus grande modestie. Ainsi je préconise de prendre avec des pincettes les propos jurés authentiques rapporté par Etsihilin. Selon ce gentleman, Raton, lorsqu'il prit connaissance de la nouvelle, aurait plongé ses yeux dans le vague, ce serait écrié "Ce qui Raton donne, Raton peut reprendre" puis aurait fait passer un polo par dessus son épaule.
Néanmoins, aussi farfelu que soit cette rumeur à la lumière de la connaissance de l'excellence du personnage, elle a le mérite d'être en parfaite harmonie avec les futures décisions qu'allait prendre le plus admirable blogeur du net francophone.
Car pour reprendre, Raton repris. Il était su dans les milieux autorisé que Soviet vivait dans l'ombre de l'édito. Pour vous mettre au secret, il s'agissait d'un lieu où les plus fidèles habitués de l'œuvre du grand écrivain se réunissaient pour eux aussi suivre la voie tracé par leur idole ; Sans Edito, point de Soviet Voice ; qui en quelque sorte n'en était que la cour arrière. Bien sur, Raton le savait. Mais il n'empêche que malgré un lien de parenté fort, il en avait juridiquement aucun droit dessus. Comment alors châtrer l'héritier rebelle ? En un coup de maitre, ce que Raton fit.
Oui, car Soviet voice avait beau être une place excellemment fréquenté, son intimité nuisait à son prestige. A l'inverse, la plateforme du racoon prodigue était à la fois lu non seulement par cette élite otaku, mais aussi de toute la plèbe éduqué amoureux de la culture japonaise.
Parallèlement, depuis quelques temps déjà, raton avait fait le choix de la qualité sur la quantité. Au lieu de publier un excellent article tout les deux jours, il nous en gratifiait d'un fabuleux chaque 6 mois. L'attente avait beau toujours en valoir la peine, il faut admettre que le sentiment de vide était souvent rude et l'impatience forte.
Conscient de ces faits, Raton décida d'avoir un éclair de génie, et d'une pierre fit deux coups majestueux et puissants.
 
Il ouvrit son blog au public dans un quartier libre qui durerait jusqu'à la fin des temps.
 
Et un miracle se produisit :
Plus de sentiment de vide dans l'attente des mots du maitre, le blog étant quotidiennement mit à jour par de délicieux articles, bouche trou de luxe pour faire passer le temps toujours trop long.
Et surtout, plus de Soviet Voice, car à l'otaku français s'ouvrit une alternative meilleure : les même dix lecteurs, et quelques centaines d'autres en prime.
 
En s'illustrant sur tout les tableaux, Raton prouva qu'il avait sa place au panthéon des grands, aux coté de ses aïeux Jules César et Napoléon. Certes notre coté féminin peut s'émouvoir de la fin du concept généreux qu'était Soviet Voice ; Mais toujours chez l'homme savant primera avant tout une profonde admiration pour la froide beauté de l'exploit auquel il vient d'assister, il poussera de grand cris en levant son chapeau car c'est comme ça que les gens bien élevé font.
 
RIP Soviet Voice. Hail Raton-Laveur, et que dieu bénisse l'édito.