Alors je dois vous avouer que je me suis longtemps demandé "de quoi je vais bien pouvoir vous parler ?" Tous les sujets un peu marrants, comme la symbolique des nichons dans Bleach, j'en ai déjà parlé et ça a déjà fait le tour du net, donc j'allais pas copié/collé en croyant que ça passerait. Alors donc j'ai décidé de faire un grand n'importe quoi, je vais donc vous parler de Hentai, de Guitaristes Frustrés et de Pink Floyd, du coup.
Commençons par le plus intéressant, c'est à dire les guitaristes frustrés. Mais avant tout, première illustration: une maid. Hop là.





Donc les Guitaristes Frustrés. Voici un premier sujet fort et riche. Guitar Hero. Vous connaissez ? Sûrement. Y avez vous déjà touché ? Peut-être. Reste que si je devais retenir une découverte pour moi cette année, c'est bien, en effet, cette série de jeu. Ca me paraissait au départ assez primaire (ha ha ha ha jouer avec une guitare en plastique sur du Franz Ferdinand), mais ça se révèle odieux de... précision. Aujourd'hui, je me suis ruiné pour acheter le III, je ne joue plus qu'a ça, le dernier jeu que j'ai terminé fut God Hand en juillet, et mis à part Suikoden V et Metroid Echoes de temps à autres, je n'arrive pas à débrancher la manette guitare ou a changer de disque dans la console. C'est complétement pitoyable... Néanmoins, je le sais, et pire, je l'assume.



La force de Guitar Hero est surtout que c'est peut-être un de ces jeux ou l'on se voit évoluer à vue d'oeil. On entame le jeu, on en chie dans la mode Facile, on se demande si la mode Expert est humainement possible, et peu a peu, au fil des mois, les scores s'améliorent, le niveau augmente, on commence à comprendre le fonctionnement des hammer-on ou des pull-off, ces maudits enchaînement d'accords, qu'ils soient doubles ou triples deviennent humainement à notre portée, notre bras devient de plus en plus endurant et on en arrive à se la devoir se la péter dans des fnacs pour prouver que ça sert à quelquechose de savoir jouer à Guitar Hero.



Si je vous parle de cette série maintenant c'est le 3e volet est sorti vendredi 23 novembre sur a peu près toutes les consoles encore en activité. Une version DS est prévue et une version PC également, mais elle aussi bugguée qu'une adaptation pc d'un jeu console. Je me demande bien pourquoi. Et, a mon avis, c'est le meilleur volet des quatre (je compte dans mon savant calcul l'obscure version dédiées aux années 80 qui ne contient que 30 chansons pour un prix modique de 40 brouzoufs. Rien que d'en parler je sens mon anus se dilater, pour me calmer, je propose la seconde illustration de l'article.)







Donc bref, dans Guitar Hero III, rien n'évolue énormément finalement. Le but du jeu continue d'être simple: si bouton vert apparaître, touche verte devoir appuyer sur la manette guitare. Le but étant bien sûr initialement de finir la chanson, l'objectif réel étant de battre le score afin de vous prouver à vous-même que vous êtes meilleur qu'hier. On en reviens donc au bon vieux jeu de pur scoring qui sont, n'en déplaise à mon prof de philosophie qui juge ça inutile et anti-divertissant, les meilleurs divertissements possibles et surtout, à la durée de vie potentiellement infinie. Ou du moins qui peut durer quelques plombes.

Mais ce qui intéresse un peu plus c'est les chansons que propose le jeu. Le 1er volet assurait déjà avec quelques titres géniaux comme Infected des Bad Religion, Smoke on the Water des Deep Purple, Symphony of Destruction de Megadeth, Godzilla des Blue Oyster Cult, No One Knows des Queens of the Stone Age ou encore, comme ça, au pif, Ziggy Stardust de David Bowie. Le second volet en avait rajouté encore plus: You Really Got Me de Van Halen, The Beast and the Harlot d'Avenged Sevenfold, Misirlou de Dick Dale, Message in the Bottle de The Police, Carry on my Wayward son de Kansas, Madhouse d'Anthrax, Heart Shaped Box de Nirvana ou bien encore l'ultra mythique Free Bird de Lynyrd Skynyrd. Du coup, le 3e volet ne pouvait que faire dans la démesure la plus complète.



C'est ce qu'il fit.




Paint It Black des Rolling Stones, One de Metallica, Ruby des Kaiser Chiefs, Anarchy in the UK des Sex Pistols (qui se sont reformés rien que pour ré-enregistrer la chanson !), My Name Is Jonas de Weezer, Even Flow de Pearl Jam, Barracuda de Heart, Radio Song de Superbus, Bulls on Parade des Rage Against the Machine, Welcome to the Jungle des Guns and Roses, La Grange des ZZ Top, The Number of the Beast d'Iron Maiden, Knights of Cydonia de Muse, Sabotage des Beastie Boys, Suck my Kiss des Red Hot Chilli Peppers, When you were young des Killers, Reptilia des Strokes, l'horrible Through the fire and flames de Dragonforce



Et surtout THE METAL !!!

Pour vous remettre de cette belle liste -même pas complète au quart-, une autre illustration:





Pour le reste, la setlist est non seulement de qualité (bien que manquant d'un bon Dire Straits, d'un bon System of a down ou d'un bon Pink Floyd, à mes grands regrets) mais de plus les développeurs ont offerts des partitions de qualité pour les jouer. Bien qu'on sente néanmoins que la mode Difficile est un peu parfois baclée sur quelques titres comme Kool Thing ou Raining Blood. On est aussi heureux de constater une plus grande personnalisation dans les personnages, un plus grand choix de guitares, et des guitares bonus succulentes (notre coeur de geek ne pourra résister à l'envie de prendre la version virtuelle de la guitare en plastique qui nous sert à jouer). Les personnages en eux-mêmes restent les mêmes, on constate simplement la disparition de Pandora pour une Midori qui plaira à nos amis amoureux du Japon et peut même motiver un achat chez les plus graves otakus, ravis de voir le Japon représenté. Même si on ne trouve aucun titre de Jrock. Bonheur ou malheur ?



A noter aussi trois combats contre des boss. Je trouve cet aspect du jeu un peu baclé: n'essayez pas de jouer mieux que l'adversaire, contentez vous de jouer une note sur deux et de lui envoyer quelques bonus dans la tronche. Ce n'est pas un vrai combat rock ça. J'ai été assez deçu. Même si combattre virtuellement Tom Morello, Slash ou bien le Diable lui-même avait de quoi plaire. (il est d'ailleurs dommage qu'on ne puisse pas jouer "The Devil Went Down to Georgia" ailleurs que dans ce combat final...)
,En gros, n'hésitez pas pour Noël: Guitar Hero est a mettre entre toutes les mains. Parce que c'est fun. Parce que c'est addictif. Et parce que ça permet de s'y croire et de jouer les plus grand titres sans devoir subir la torture des cinq années de solfège auparavant. Et ça peut même donner des idées. Perso, je me tatonne de plus en plus à me mettre à la vraie guitare. Même si je sais que c'est bien plus difficile, que j'abandonnerais de dépit au bout de six mois comme 80% des gens et que je n'arriverais jamais à faire le solo de Free Bird... Dure est la vie. CMB.



Pardon ? Rock Band ? Je sais pas. J'ai pas essayé.

Bien passage maintenant au second sujet passionnant: du Hentai. Après une nouvelle illustration qui permet de se lancer droit dans le sujet:








En fait je ne veux pas parler du hentai en général. Je vais parler, comme dirait les Nuls, DE LE hentai. LE hentai dans sa splendeur la plus parfaite. Et là vous me connaissez, vous vous dites aussitôt, tel un cachalot qui tombe du ciel: "Oh non Amo va encore parler de Tony Taka !'"


Oui, j'avoue.


Encore. Oui. Encore. Bah oui. Pardon. Pour moi, Taka est le meilleur auteur hentai qui puisse exister. Ne me demandez pas pourquoi. Je crois que c'est les yeux et la poitrine des personnages. Ou bien leurs visages. Ou bien le fait que cet auteur ne fasse pas trop de bondages et de SM (il n'en a fait que pour le jeu Genmukan, et encore c'est assez modéré: seulement 10 CG sur une bonne centaine.), pas trop de loli (il a commencé dans son dernier doujin en date, parodiant la série Hayate), que son oppai est mesuré et réaliste, peu de tentacules (jamais, même, me semble t-il) et aucune de ses héroïnes ne se fait violemment violée. Il est a lui seul l'anti 10 Commandements du Hentai Ignoble. Et surtout il est peut-être le seul dessinateur du monde à avoir faire une Matsumoto qui semble à peu près vraisemblable:







C'est peut-être en voyant cette image que je suis tombé amoureux de cet auteur. Peu arrivent, à mon humble avis, à réussir une telle sensualité prude dans leurs dessins. Oui, prude, car c'est sensuel mais ça n'incite pas au viol ou au mouvement frénétique de poignet. C'est juste joli, c'est juste beau à voir. Et son hentai, quand il passe à l'acte, est tout en mesure. Il est doux. Il repose. Il n'est pas qu'un simple assemblage de "madame se fait prendre dans un coin, puis se prend un cumshot". Non. Déjà, les 3/4 du temps, chez Taka, c'est la femme qui prend l'initiative, ou du moins, ne se fait pas balader par le mec comme un jouet. Et c'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup. De même son yuri est juste très beau.









Maintenant j'ai été très ravi de voir qu'il s'occupait du design du jeu Shining Tears de Sega (comme quoi, quand on vous dit que Sega c'est plus fort que vous, c'est vrai), et j'espère franchement, dans le futur, le voir s'occuper de trucs bien plus ambitieux que de simples hentai. Moi même un shojo dessiné par Taka, ça me suffit pour l'acheter jour après jour. Un peu comme un Oh! Great, quoi. Que ça mette ses talents à la disposition de tous, ou au moins, faire du grand, du clinquant.



Mais bon qu'il n'oublie pas totalement le hentai non plus. Bien entendu.



Bien passons a Pink Floyd maintenant. Je vais être concis, clair et précis: Shine On You Crazy Diamond est l'une des meilleures chansons du monde et The Wall est un album génial, qui met vraiment une ambiance très particulière. Là, maintenant, il passe la chanson The Trial. Je vois ça comme un signe...



Bien. Maintenant, terminons ce léger article comme un devoir de philo. C'est à dire en citant quelqu'un:




Craaaaazy, toys in the attic, he is craaaazy - Pink Floyd. Ca n'a aucun sens mais ça me fait plaisir.