Petit rappel pour les endormis: les films en live action, ce sont les trucs qui essaient de mettre une face humaine sur un dessin. En bref, les films DBZ à venir (made in USA) avec Jet Li ou Tom Cruise pressentis pour le rôle de Son Goku. Ou encore Spider-Man, qui fut quand même une réussite.

Là, ce sont les français qui s'y tentent. Attention, ils vont adapter un anime...
Albator. Et bien sûr, ce sont les Daft Punk qui feront la musique, avec Matsumoto qui sera là.

J'ai pas lu FRA mais je pense que ça doit y être posté depuis des jours... Tant pis ^^ .

Ce qui rappelle évidemment les clips morts-nés des Daft: les quatre merveilleux courts-métrages sur les quatre premières pistes de leur album Discovery, formant une histoire qui a une vraie continuité qui ferait un anime complet une fois terminé. Le fait est que ça s'est arrêté là, juste avant Crescendolls, un de mes morceaux préférés du disque... Rah. Dire que j'étais prêt à réserver le DVD avant même qu'il n'existe.
Je ne crois pas que la raison de cette euthanasie soit publique, mais je pense que c'est à cause d'une raison de fric; il suffit de voir le déroulement des choses. Un, les clips sortaient avec un retard fou. Deux, les Daft Punk avaient toujours refusé de se retrouver dans des compilations, et on a pourtant retrouvé “One More Time” dans quelques compils de djeunz (NRJ Music Awards, au hasard. Quelle humiliation). Trois, un anime, ça coûte bonbon à réaliser. Quatre, euh... Je suis triste, voilà.
D'aucuns maintiennent mordicus sur FRA que ces clips auront relancé la “mode manga” en France, chose malheureusement pas complètement fausse; je dois admettre que je commence à avoir des crampes au bras à force de filer des baffes à ceux qui croient que la Japanime en France se résume au Club Dorothée. Débat usé jusqu'à la corde, et que je ne vais donc pas remettre sur la table.

N'empêche, une version live d'Albator, ça fleure bon le recyclage commercial dans la droite lignée des bougli boulga parties et leurs trentenaires ignorant tout de la japanime après les années 84 (pour Albator 64, bien sûr), et c'est d'autant plus vrai quand on connait la réussite de ces pitoyables réunions que quelques crétins osent considérer comme des otacons (là aussi y'a trop de baffes à distribuer).

Albator, à la limite il est “adaptable” en acteur réel. Mais pour les membres de son équipage, ils sont mal barrés... On connait la manie de Matsumoto à systématiquement caser une fille longiligne qui rendrait Kate Moss folle de jalousie, un nain, un gamin, et quelques autres canons de sa création. En fait, la seule chose qui me rassure, c'est que Jean-Pierre Dionnet (le génie du cinéma alternatif sur C+) sera co-producteur...



Sur une autre note, je viens de choper le bouquin de Ring 2. Mais voilà, je viens de commencer à lire du Lovecraft... La vie est pleine de choix difficiles.