(Lundi)



Là, on commence à tomber dans le n'importe quoi : le rachat du même jeu dans différentes régions. La barrière de la langue ? Non ! Pourquoi prendre un jeu incompréhensible ? Il n'y a que les squareux pour acheter des Final Fantasy en japonais sans comprendre un seul kanji. Ne faites pas ça.

Il y a l'argument technique : le bridage à 50 Hz qui a pollué les jeux PAL pendant si longtemps, poussant encore aujourd'hui à importer des titres ps2 qui n'ont toujours rien compris à la vie. Mais la Dreamcast avait lancé l'initiative du mode 60 Hz sur sa logithèque.

On peut aussi parler des jaquettes, le cas Jet Set Radio / Jet Grind Radio étant assez évident.

Ou la date de sortie ; mais Sonic Adventure 2 a eu une sortie mondiale simultanée. Sauf qu'il y a la jolie édition du dixième anniversaire, qu'on garde précieusement en souvenir de ces temps reculés où le hérisson bleu était encore une marque de qualité.

Et la facilité à faire tourner l'import ? Thunder Force IV japonais qui a quelques problèmes sur une console européenne, par exemple. Ou la flemme de chercher son disque de boot pour la DC. Dans la plupart des ca(rtouche)s, une bonne Action Replay en arrimage symétrique (*) entre la console et le jeu suffisait. Et mine de rien, avoir TF IV en JPN et EUR, c'est collector, nan ?

Sans parler des "différences de fonctionnalités" : l'ajout des nombreux langages européens est un excellent bouc émissaire utilisé par les éditeurs quand ils ont la flemme de convertir des trucs. Mario Golf EUR sur GameCube perd son stage spécial Zelda, God of War 2 perd son affichage en progressif...
Et dans le cas des DVD, c'est le contraire, avec des langages qui disparaissent. Ou pire, avec Pathé/Manga Vidéo, le plus mauvais éditeur français d'animes : des sous-titres basés sur le doublage français (!), des scènes censurées qui ne l'étaient pas sur leur version VHS (Les Ailes d'Honneamise, Zone 1 et 2 sur la photo), les réencodages foireux et compressions bourrées d'artefacts (Macross Plus, VHS plus les DVD Z1 et Z2)... Vous voyez, c'est pas ma faute, c'est les éditeurs qui nous forcent à racheter les mêmes trucs avec toutes leurs conneries. Mais raton échaudé craint l'eau froide : à force de rééditions toutes plus idiotes les unes que les autres, il n'a toujours pas acheté le moindre DVD de Neon Genesis Evangelion.

(Mercredi)