Ronde habituelle dans les magasins de jeux vidéo de la zone. Une maman achète une console pour offrir à une petite cousine : DS, psp ? Non, moins cher. GBA ? Non. Elle opte pour un GB Color et une cartouche de Titeuf. J'essaie de la pousser à prendre "le modèle au-dessus", mais rien n'y fait ; vous savez, la DS peut lire les cartouches GBA, ce serait un choix un peu plus pérenne que ce vieux fossile. Elle me demande, et vous, vous l'avez, la DS ? Je la sors de ma poche. Ah, qu'elle fait, parce que moi, dit-elle avec la fierté d'un gamin qui vient de gagner trois POGs à la récré, j'ai une psp ! Je sors la mienne de l'autre poche. Elle pose deux billets de 5 € sur le comptoir et se téléporte dans la rue avant que le vendeur n'ait le temps de lui donner son ticket de caisse.
Un type avec un téléphone-portable-qui-fait-appareil-photo et un cahier à spirale accoste le marchand, en demandant s'il peut prendre des clichés du rayon import. Il essaie avec quelques copains de faire un site web de comparatifs des prix et de la qualité des magasins, accueil compris - il en profite pour râler contre Micromonio qui l'a presque malmené quand il a demandé l'autorisation pour les photos. Il parle des collectors qu'il référence, et cite le livre officiel de Final Fantasy VII, l'épais guide en français qui était sorti à l'époque et qui se négocie à présent entre 150 et 300 euros sur le web. Nom d'un petit Jésus en Lego sur la croix en Construx. Je suis tellement sur le cul qu'il me faut un petit moment avant de réaliser qu'il s'agit précisément du bouquin que j'avais acheté alors que je jouais à FF7 PC avec une 3Dfx et un pad Gravis. Jamais terminé, pages blanches comme au premier jour, et sur mon étagère vitrée depuis des années. Il y a encore un Post-It là où je m'étais arrêté, dans le donjon infesté de fantômes où RedXIII part à la recherche de son père. Ben oui, ça m'a vite lourdé. Il y a encore le prix d'origine sur le quatrième de couverture : 79 francs. Tu parles d'un investissement.

En parlant de livres, c'est demain que sort le sixième et dernier volume de Keishicho 24. Yay.

Dimanche soir, lors de la session IRC hebdomadaire, Smog ShadowSeth a sorti sans le vouloir une bombe à fragmentation qui m'a pété en pleine gueule, planquée dans sa moisson habituelle de jpegs. Comme on a déjà explosé le quota mensuel de hentai, je laisse cette image à votre disposition en cliquant ici au lieu de l'exposer aux yeux des petits enfants qui (ne) lisent (pas) ce site. Si vous avez peur de cliquer parce que vous êtes au boulot, je décris : il s'agit d'un cosplay de Mai Shiranui. Oui, encore un. Sauf que celui-là est avec des fringues noires... et bien sûr, ça change tout. Comment faire plus bandant que Mai Shiranui et sa tenue rouge ultra-légère ? Réponse : avec la même chose, mais en noir. C'était si évident que je n'y avais jamais pensé - surtout que de mémoire de fanboy de la belle depuis presque 15 ans, je ne crois pas qu'il existe de sélection de palette noire dans les KOF ou les Fatal Fury où elle est apparue. Je dois une sacrée chandelle à cette cosplayeuse - et en parlant de chandelle, je garde cette image sur mon disque dur. Pour, hummm, usage personnel, bien sûr. A titre de sauvegarde (à l'heure où j'écris ces lignes, DeathCom.net est hors-service) et de documentation. On en n'en a jamais assez dans ce domaine, tant le cosplay est un monde étrange.