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Légitime trollage

Japanime

30 septembre 2002

Lectures

En me promenant dans la bibliothèque municipale, j'ai pu trouver le seul manga de leur collection, planqué derrière Lord of the Ringards.
Don Giovanni, que ça s'appelle. L'auteur est un certain Fukuyama et c'est édité chez Casterman: donc c'est assez vieux, passke depuis Gon, ils n'ont rien édité en mangas, et ça remonte à 1995 !
Ca raconte l'histoire d'un bourreau des coeurs dans le Japon médiéval, accompagné d'un robot et poursuivi par un homo. Sans parler d'une fille qu'il a violée et qui le poursuit pour se venger... L'ensemble se veut comique, et m'a fait sourire tout au plus. Le dessin est moyen, le fil narratif est “lisible”, et ça ne vole pas très haut. En un mot: bof.

J'ai aussi fini de lire Ring, (attention, la version Pocket que j'ai eu entre les pattes est bourrée de fautes d'orthographe, une vraie honte) et j'ai été soufflé par les énormes différences avec le film (j'imagine bien tristement le carnage de la version américaine à sortir). Je savais déjà que le perso principal était un mec et non plus une femme, mais ça va très loin... Le héros est accompagné d'un personnage avec une personnalité très complexe (et vraiment plus intéressant que le faire-valoir du film), la cassette maudite a un contenu complètement différent, et Sadako, euh, Sadako... Je veux pas vous en dire plus sur son compte, mais elle aussi est complètement changée.
J'en arrive à penser que les films sont une histoire séparée (une sorte de gaiden), et que la trilogie des films demande autant d'attention que celle des bouquins - et vice-versa. Je me retiens de penser que les films sont une version édulcorée de la version écrite... Tout est très simplifié, il faut faire tenir ça en une heure trente, blablabla, mais il n'empêche que la version cinématographique est redoutable.
J'ai raté le passage en salles de Ring 2, je vais pas le laisser passer pour sa version DVD, et il en est de même pour Rakkuen aka Double Hélice, le deuxième livre (rien que le résumé sur Amazon me fait saliver). Et dire qu'au Japon, ils ont eu la série TV, gahhh... Par contre, le jeu vidéo Dreamcast est un peu caca ~_- .

Enfin, je me suis procuré le volume 1 de Fruits Basket (il était temps !). L'anime y est donc très fidèle, c'est toujours aussi plaisant à suivre, rien à dire sur l'oeuvre. Cependant, il s'agit de la première parution d'un manga chez Delcourt, et on sent les erreurs de jeunesse: lettrage pas toujours très lisible (personne n'aime lire les polices de caractères en taille 2), quelques fautes de grammaire, traduction qui donne parfois l'impression d'avoir été faite par un type qui ne connait pas le “milieu” (on NE DIT PAS “Les grandes Guerres de Sakura 2”, mais “Sakura Taisen 2”, Bon Dieu !)... Par contre, le papier n'est pas trop mauvais, l'encre ne tache pas les pattes, et c'est édité dans le sens de lecture original. D'après ce que j'ai pu lire dans le Pavillon Rouge (publication des éditions Delcourt) d'un copain, la sous-boîte de Delcourt (Akata) qui fait la section mangas est tenue par l'ex-boss de Tonkam (parti au moment où les choses commençaient à tourner au vinaigre) dont je n'arrête pas d'oublier le nom. Tâchons de leur faire confiance pour corriger leurs petites bévues, kwâ.

24 septembre 2002

Le CSA fait encore des siennes

Et cette fois, c'est la chaîne Mangas qui prend dans la tête, pour une raison évidente: non respect des quotas (40 % d'émissions françaises et 60% d'européennes). Ce qui confirme que le CSA est trop con pour comprendre qu'une chaîne qui se nomme ainsi ne peut pas, par définition même, respecter de tels taux d'émissions non-asiatiques (et encore, je devrais dire “non-japonaises” car “manga” ne s'adresse qu'aux bédés nipponnes).

Alors paf, amende de 150 000 €, soit pas loin du million de francs francophones. Vlan.

Ce qu'il en ressort de bien: ça les a forcés à updater leur site web, qui n'était plus mis à jour depuis 2 ans; il ne nous restait que MangasFAQ pour être tenus au courant des programmations de la chaîne.

Ce qu'il en ressort de pas bien: le reste. Sans parler du fait que la rumeur s'intensifie autour d'une délocalisation des studios ABSat (AB1, Chaîne Histoire, XXL, Mangas et quelques autres) vers le Luxembourg pour éviter la législation française: RTL9 a déjà fait ça.

Enfin bon... Ils passent toujours de la Japanime, et pas que de la bouse ou du vieux: ils commençent NieA Under 7 dès mercredi, et en VOST !

08 septembre 2002

Dômu

Joie. J'ai pu trouver l'édition française de Dômu par Katsuhiro Otomo (éditions Les Humanoïdes Associés), et Dieu sait combien c'est un bouquin difficile à dénicher.

Faisons bref pour l'intro: Je rappelle aux lobotomisés dans la salle que Katsuhiro Otomo, c'est monsieur “Akira”, aussi connu sous le nom de Dieu. Dômu (“Rêve d'Enfant”) fut un manga en 233 pages noir & blanc qu'il dessina et scénarisa en 1983. Et en 1984, il commença Akira. Voilà, passons à la viande.

Résumé: dans un quartier HLM japonais, une série de suicides se produit; les gens se jettent dans le vide sans motif apparent... Au pooint que l'on en vient à se demander si ces immeubles ne sont pas hantés.

Soyons clairs: le monde aurait connu Dômu avant Akira, je me demande si ce dernier aurait été considéré comme un des plus grands animes de tous les temps. Car Akira pioche énormément dans Dômu. C'est bien simple, des personnages entiers en sont issus, ainsi qu'une bonne partie de la trame est commune aux deux oeuvres. La principale différence reste l'échelle: Dômu se passe dans un groupe d'immeubles, Akira se déroule dans Neo-Tokyo. Dômu tient en un livre là où Akira en prend 14. Je ne vais pas dire que Dômu en fut le brouillon, mais il me fait penser à un concept, une expérimentation à petite échelle. Voilà pourquoi Akira a volé la vedette à son grand frère: il est plus long, plus violent, plus brutal... mais pas plus maîtrisé. On se rend compte que dès Dômu, Otomo savait déjà parfaitement ce qu'il faisait, comme s'il n'avait plus rien à prouver. A la lecture de Dômu, j'en arrive presque à réaliser qu'Akira n'a finalement rien inventé, il a juste amplifié ce qui existait déjà dans Dômu. Mais la moelle épinière reste la même, y compris les thèmes: le plus visible et récurrent restant le fossé entre les générations. D'un point de vue technique, c'est parfait, du Otomo comme on le connaît: peu de trames, de grands dessins qui donnent le vertige, une maîtrise parfaite de l'espace. Comme dans Akira, les gens semblent étouffés, pris au piège par les blocs de béton parfaitement carrés. L'oeuvre se termine dans une vraie anarchie là encore merveilleusement orchestrée par l'auteur. L'histoire commence comme un polar et finit... comme du Akira, c'est à dire proprement indescriptible mais tellement soufflant à la lecture.
Ca me fout la trouille, quand même, de voir comment nous sommes tous passés à côté de Dômu alors que nous avons tous vu Akira. Je n'ai jamais entendu parler de Dômu dans des critiques ou des articles d'Akira, comme si cette oeuvre avait disparu de la circulation quand l'anime était arrivé... Franchement, ça fait peur.

Edition française: étant publié par une boîte n'ayant pas trop l'habitude des mangas, le sens de lecture est occidental, pas cool. Mais à part ç, c'est du tout bon: la traduction semble sérieuse, le lettrage est agréable à l'oeil, le papier est très bon, la couverture (pas de dessin original hélas !) est en carton dur.

En bref, si vous le voyez, achetez-le, au minimum, feuilletez-le. Vous verrez qu'Akira a eu un précédent qui mérite tout autant d'attention.

01 septembre 2002

Ca faisait longtemps

Vous reprendrez bien un peu d'humour anti-Disney pour la route ?

29 août 2002

A tout hasard...

Animeportal a mis à jour sa section MP3, avec entre autres, le single de Witch Hunter Robin. Bon à savoir...

Macross Zero

Vous avez vu les pages de Newtype à propos de Macross Zero ? Non mais vous avez vu ?!
Dire que j'ai rematé mes DVD Zone 1 de Macross Plus pas plus tard qu'hier... Raaah, ça fait du bien en attendant le 21 décembre ^^ .

Witch Hunter Robin

Anime tout frais et toujours en cours au Japon (site officiel)

Hop, une nouvelle production de la Sunrise qui n'avait pas trop fait parler d'elle depuis Scryed (faites comme dans l'eyecatch, prononçez "sukuraïdo"). Witch Hunter Robin est donc une nouvelle série qui parle de sciences occultes, de sorciers et d'une unité de flics qui sont chargés de les arrêter, avec dans le rôle principal, la petite Robin agée de 15 ans et qui est tout de noir vêtue (limite gothique, en fait, mais j'aime bien sa coiffure ^^). Cette dernière débarque en tant que remplaçante parmi les chasseurs suscités, et elle semble avoir soit le béguin, soit un lien privilégié, soit les deux, avec un de ces membres (même qu'il s'appelle Amon) qui lui-même semble être un gars pas très net.
L'ensemble dégage évidemment une ambiance bien sombre, avec assez de noir sur les cellulos pour faire la richesse des fabricants d'encre de Chine. Le design des lieux et objets est irréprochable (admirez le restau, la TV de l'opening ou les crucifix que portent les héros), mais le style du dessin ne me plaît pas trop... Une sorte de cell shading, trop utilisé dans les jeux vidéo mais rarement essayé dans les animes (le seul exemple qui me vient à la tête, est, excusez-moi, Digimon The Movie). Ca rend bien le côté "film noir" de l'ensemble, mais le résultat est inégal d'une scène à l'autre; j'espère que les dessinateurs sauront mieux maîtriser cela au fur et à mesure de la série :) .
L'animation est fluide et l'ensemble respire le gros budget; venant de la Sunrise, ça ne surprend pas, mais on sent le soin apporté. Mention spéciale pour la musique vraiment bonne, et mention très spéciale pour les excellents openings et endings; ces derniers sont de véritables pousse-au-crime, rendant l'achat de l'OST (coming soon) ou au moins du maxi single (sorti le 21 de ce mois !) obligatoires. Je les écoute en boucle, boucle, boucle... Du bon J-Rock, qui plus est utilisé dans un anime, ça n'arrive pas tous les jours.

En bref, WHR est là pour sustenter notre besoin d'anime dans la catégorie "occulte", mais dans un registre plus axé investigation que baston, ce qui équilibre la balance après Hellsing (je veux la deuxième saison pas encore sortie !). D'après l'intro, il semblerait que les sentiments de la petite Robin sur le grand Amon vont tenir un certain rôle, au point que je ne me demande pas si nous ne sommes pas en face d'un shojo. On s'en fout, ça ne retire rien à son mérite et l'histoire a l'air trop glauque pour que ça vire à l'eau de rose ^^ .

26 août 2002

Oh merde...

Voilà, c'est tout ?C'est fini ?

Connaissant Poe, il va faire une continuation avec une nouvelle série... Il avait déjà utilisé cette astuce avec les aventures de Babylon Jones.
N'empêche, j'ai bien aimé EN. Même si Bimbo et Ralph ont disparu de l'histoire vers les deux tiers -_- .

22 août 2002

Puni Puni Poemi

OAV en 2 épisodes

Par l'équipe qui a fait Excel Saga. Alors je préviens les profanes: faut être un bon gros otaku (avec toute la culture qui va avec) pour vraiment apprécier ce morceau de délire pur.
L'histoire ? On s'en fout, à la limite. Mais par professionalisme, résumé: la petite Poemi (mais qui n'arrête pas de se surnommer Kobayashi) est excitée comme une puce, parle à toute vitesse (comme Excel) et rêve de devenir seiyuu. Mais voilà, son papa Nabeshin (c'est aussi le nom du réalisateur de cet anime) se fait tuer, puis elle va vivre dans la famille de sa meilleure amie (une parodie sur pattes des copines lesbiennes des mangas Clamp), famille uniquement composée de filles stéréotypant les fantasmes d'animes (gros seins, écolière, Office Lady...). Et en plus, Poemi est une mahoi shojo en rêgle (désolé pour le jeu de mots).
Je vais pas raconter la fin, qui dévoile les motivations du méchant pour conquérir le monde, et foi de tanuki, c'est la meilleure raison que j'aie jamais entendu.

Ce que j'en pense: c'est bonnard. Heureusement que ça n'a duré que 2 épisodes, ça évite les quelques lourdeurs qui ont pesé sur Excel Saga. Ici, la plus grande partie de l'humour tient sur le fait que malgré le délire permanent, Puni Puni Poemi est une biographie de la seiyuu de l'héroïne qui joue donc son propre rôle (Yumiko Kobayashi, toujours aussi dingue et avec un débit de paroles plus rapide qu'Antoine de Caunes). On voit ainsi Poemi/Yumiko faire des auditions ou rêver de devenir une seiyuu aussi bonne que Mitsuichi Kotono (qui joue ici un rôle de maîtresse SM) et qui jouera dans un grand anime comme Eva (pour les paumés, Kotono a joué Misato dans NGE ou Mireille dans Noir). Les génériques sont à hurler de rire avec encore Kobayashi, filmée en live, et accompagnée de paroles telles que "Il n'y a qu'une planète Terre/ Si on la casse ça en fait deux/ Mon chemin est infiniment long/ Il fait 30 minutes en vélo et 15 minutes en bus/ Mon cul me démange parce que je suis une fille"...
Ca parodie à tous les étages: la preview du prochain épisode est faite sans argent, le sceptre magique utilisé pour la transformation en héroïne est taillé dans un poisson mort, quand il y a une scène de fan service, Poemi se tourne vers la caméra en nous félicitant car "c'est un bon anime qu'on s'est acheté là"... Mais là encore, il faut vraiment connaître son rayon pour se marrer. Plus important facteur d'élimination, la vitesse d'action: il n'y a que deux épisodes alors ça cartonne. Quoique: Excel Saga aussi allait à 200 à l'heure, et pourtant il y a eu 26 épisodes. Sérieusement, il faut suivre le train; pour vous donner une idée, je riais tellement que j'en avais mal à la tête. Mais un pote qui regardait ça avec moi avait mal à la tête parce qu'il n'arrivait pas à suivre. Mais bon, si vous êtes amateur de nonsense à la FuriKuri, Excel Saga (encore !) ou Kodomo no Omocha, jetez-vous sur PPP. Pour deux épisodes, ce serait une erreur de goût que de passer à côté.

09 août 2002

Shaolin Soccer

En allant voir Spidey au cinoche, j'ai remarqué la date de sortie de Shaolin Soccer en France, à savoir le 21 de ce mois-ci.

Des gens ne le savent pas encore, alors il faut le répéter: n'allez pas voir cette version. Disney/Miramax a sorti ce film de sa Chine natale pour le diffuser dans le monde entier. Après avoir tranché 20 minutes de film et ajouté une bande-son de pseudo-rap californien.

Trouvez-vous ce film très marrant en DVD, VCD ou quoi que ce soit d'autre, c'est chinois alors il est impossible de trouver une version officielle après tout - si on considère que "officiel" existe dans le dictionnaire chinois. Mais n'allez pas mettre de l'argent dans la poche de Micket Mousse, il ne le mérite pas.

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