Editotaku

Die Hard - Nakatomi Plaza

Jeu pécé sorti récemment et tournant sous le LithTech Engine (que j'aime beaucoup comme tout ce qui sort de chez Monolith ^^). Il fait partie de ces quake-like cheap et finis en deux semaines, que les éditeurs peuvent se permettre avec le prix peu élevé du LithTech (250 000 $, une paille) comparé aux millions que coûtent le moteur 3D d'Unreal ou Quake. Nom d'un chien, même Disney a sorti un quake-like basé sur sa bouse Atlantide...
Bref. Etant un énorme fan des aventures de l'inspecteur John McLane et connaissant la haute qualité des précédents jeux sur la trilogie Die Hard (Die Hard Arcade, Die Hard Trilogy 1 et 2, bien que le 2 était un peu caca), je me suis penché sur Nakatomi Plaza. Entre nous, il m'était arrivé de fantasmer dans le passé en espérant que quelqu'un aurait ce concept: refaire Die Hard 1 (Piège de Cristal en VF) en vue subjective.

C'est incroyablement moche (digne de ce qu'on voyait il y a au moins deux ans), buggé à mort (peux pas finir le niveau 2 normalement), chiant au possible (tire-marche-court-tire-marche-meurt), une véritable honte.
Le jeu commence avec avec une version 3D des premières scènes du film, en faisant bien attention de retirer toutes les bonnes répliques du film (pourtant il semble qu'ils aient utilisé le script du film). Ensuite, le Dieu Script fait son apparition. Vous prenez le contrôle de McLane quand il est dans les toilettes d'Ellis et qu'il s'enfuit (avec son flingue et sans ses chaussures) vers la sortie de secours. Vous devez faire cela, malgré cette envie d'affronter les gardes entre vous et la susdite sortie. Et si vous essayez de vous fritter à eux, ben tant pis, ils sont invincibles.
Le deuxième niveau représente la scène dans l'étage en construction, là où McLane tente d'appeler les pompiers en déclenchant l'alerte au feu. Et à cinq mètres de l'entrée du niveau, il y a en effet le dispositif d'alarme. C'est le seul de l'étage, tous les autres étant "out of order". Et si vous ne l'activez pas, ben il ne se passe rien et l'étage est vide, pas d'ennemis, rien. Hop, vous poussez l'alarme, et comme par miracle, des méchants terros sortent de nulle part et les portes fermées s'ouvrent comme par magie. Puis vient le combat contre Tony (qui dans le film, se finissait dans les escaliers, rien d'aussi fun ici bien sûr). Tony débarque donc, il vous tire quelques balles, et disparaît derrière un mur. Quand je dis "disparaît", je veux dire que même si vous foncez derrière ce foutu mur, il n'est pas là. Il ne s'enfuit même pas, c'est juste qu'il a disparu. A la fin du niveau, vous le retrouvrez avec ses potes, il est évidemment bien plus solide qu'eux (sûrement une armure magique qui triple ses points de vie). Vous le butez après avoir repris votre quicksave une vingtaine de fois (car il a une précision de sniper avec son AK-47 et pas vous, encore de la magie), et... rien. Il ne se passe rien. Je récupère un Zippo et une radio sur son cadavre, McLane dit d'aller sur le toit pour faire un SOS, mais les ascenceurs sont inutilisables, le tableau de fusibles à côté aussi, et c'est tout. En cherchant sur le Net, il s'avère que le niveau doit se terminer après avoir récupéré la radio, ben non, il se passe que dalle.

Le jeu a aussi un concept de résistance de McLane: au lieu d'avoir des points de vie, vous voyez trois jauges qui montrent l'état des poumons de McLane (se détériore s'il court trop), de son coeur (baisse s'il prend trop de balles), et de son cerveau (diminue s'il tire trop, QUE C'EST CON !). Et l'on découvre ainsi que McLane-jeu-vidéo, ben il est ashmatique, cardiaque et lobotomisé. Si vous courez plus de cinq secondes d'affilée, il perd de l'énergie. Si vous tirez plus d'un chargeur d'affilée, il perd de l'énergie. Et si vous prenez quelques balles, vous perdez pas de l'énergie... Vous mourrez.

Mode Multijoueur... Multijoueur ? C'est quoi ?

Outils pour faie ses mods... Les auteurs ont annoncé que non, y'en aura pas.

Le jeu est sorti aux USA pour 30 $ (pas cher pas cher), et il y avait un bon dans la boîte pour recevoir gratuitement le film en VHS (cadeau bonux). C'est dire le niveau.

Ai Yori Aoshi: la boucle est bouclée

Je viens de voir le cinquième épisode d'Ai Yori Aoshi, shonen basique s'il en est.
Ca raconte l'histoire de l'éternel gars sympa, innocent et puceau, qui tombe par hasard comme par hasard comme le hasard fait bien les choses, au beau milieu de Tokyo, sur sa future femme. Le truc, c'est que la fille est la richissime héritière d'une pile de fric, qu'elle a passé son enfance avec le perso principal (qui vivait lui aussi dans une famille blindée de pognon, mais il a été déshérité), et qu'elle a fugué de chez elle pour aller le chercher dans la capitale du Japon alors qu'elle ne sait même pas prendre le métro.
Et donc, ils se croisent par le plus grand des hasards... Dans le métro, justement. Ni l'un ni l'autre ne réalisent qui est l'autre (les persos d'anime sont amnésiques de leur enfance, c'est bien connu), et ce n'est qu'une fois arrivés chez le mec qu'ils se disent que le destin les a réunis ah que c'est beau l'amour. S'ensuit la scène de bain (où l'on découvre que l'héroine a de gros seins) et la scène de lit (où l'on découvre qu'elle bouge beaucoup dans son sommeil).

Je peux vous raconter le reste de l'histoire, y'a pas de spoilers outre mesure.

Evidemment, la famille de la gonzesse vient la chercher en refusant son alliance avec ce pauvre type (qui n'a même pas de stock-options Vivendi Universal, pourtant elles sont pas chères), et voilà le noeud de l'histoire, qui motive le fait que l'on suit une série pareille: il y a un obstacle à leur amour, et on peut présumablement penser que dès qu'il sera fixé, la série sera finie. Généralement, on mate l'anime pour les voir se dire qu'ils s'aiment ( et parfois ça duuuuure... Love Hina, Maison Ikkoku et j'en passe), mais là, c'est déjà fait. Donc, dès qu'ils seront réunis, ben voilà, la série est finie, dans le sens qu'il n'y a plus de raison de la suivre, quoi.
Ben là, c'est rapide-éclair: la donzelle fait sa crise de puberté, dit qu'elle l'aime lui et pas un autre, et vlan, sa maman est d'accord pour qu'ils vivent ensemble, sous le même toit (un manoir fourni par la mère, en plus). Wow.

Et ensuite ? Ben, rien. Il y a des nouveaux personnages (une américaine qui joue le rôle de la boufonne, une servante à très gros seins, une fillette à peau mate, etc) qui viennent faire les fous (dans le sens de "fou du Roi", pour distraire la gallerie) autour du couple désigné. Ils vivent tous dans le grand manoir, la vie est belle, et c'est tout. En cinq épisodes, ils ont trouvé le moyen de flinguer une série qui va sûrement en durer 26 (13 si les auteurs réalisent leur connerie).

Pour ceux qui ne parlent pas japonais, c'est aussi fansubbé par Elite-Fansubs et Anime-Otakus.