C'est officiel : après Sin City et Fantastic Four, je déteste officiellement Jessica Alba. Elle joue plus mal que mon testicule droit, a un sex appeal se résumant à des lèvres assez grosses pour remplacer les chambres à air de mon vélo, et dispose d'une dérangeante propension à attirer le moindre angle de caméra sur sa permanente ou son inintéressant décolleté.

Et le film ? Marvel continue sa longue crise conversions, oscillant entre le pire (DareDevil/Elektra) et le meilleur (X²) et pas mal de trucs fades au milieu (Hulk). Donc là, c'est fade et convenu (le réalisateur ayant à peu de choses près un seul autre film à son actif : le remake US de Taxi...), suivant le cahier des charges : présentation des personnages, obtention des pouvoirs surnaturels, sauvetage, interrogations profondes sur leur identité, apparition du méchant, combat, fin pseudo-ouverte laissant fantasmer les fans sur une inexistante suite. Ajoutez un Stan Lee jouant à Hitchcock quelque part pour amuser les fans, des scènes à la MTV sur fond de rock californien pour les djeunz, une overdose d'images de synthèse (là encore ils n'ont pas trop poussé, mais les trucages "élastiques" sont déplorables) et saupoudrez le tout de sponsors. Même sans avoir beaucoup joué à Burnout 3 Takedown (EA oblige, vous savez ce que c'est), on ne peut que remarquer l'influence de ce jeu vidéo sur la physique des accidents de voiture dans F4 : les voitures volent comme des fétus de paille et se désossent comme si elles étaient faites de pâte à modeler... On sait avec quoi les infographistes ont occupé leur temps libre.
Fans de comics, retournez plutôt à vos théories sur le contenu de Spidey 3 (à mon avis, en plus du retour du Bouffon Vert, on va avoir Venom, puisque Jameson, le cosmonaute qui le ramène sur Terre, apparaît dans le 2e film) et X-Men 3 (Phoenix ! Je veux voir Avalon ! Et y'a aucune chance, mais aussi Onslaught ! ). J'hésiterais presque à dire que le premier groupe de super-héros Marvel méritait mieux, mais même pas. Un film pop-corn et vide-cerveau à peine correct, sans aucune ambition et dont l'objectif avoué est de n'être qu'une pierre de plus dans le ratissage cinématographique des licences de l'éditeur. Allez, Dr Doom est bien rendu, on peut au moins lui accorder ça...