Résumé des épisodes précédents : Oppai Slider 1 et 1.5 (démo), premier contact et fullsave, astuces générales et aide au démarrage, solution complète pour l'étudiante.

Certains studios orientés vers les productions pour adultes ont le tact de clairement différencier leurs produits "classiques" et ceux contenant des fantasmes peu communs, voire peu tolérés par la gent féminine. Au hasard, les productions Lilith (gag : regardez le casting dans ce jeu et imaginez les possibilités) ont une collection "Black Lilith", regroupant tous les jeux où les demoiselles se font malmener - oui, les liens précédents étaient classés "Not Safe For Work", mais après les articles de cette semaine, vous avez fini par piger qu'il vaut mieux ne pas être moine quand on passe sur ce site, non ?
Bref. Illusion joue avec ses démons : on passe de jeux pseudo-romantiques tout mignons comme Sexy Beach et Artificial Girl où on reproduit la fièvre de la jungle avec les femmes (AG faisant ça au sens propre du terme, le scénario étant un couple échoué sur une île déserte) au côté obscur de la libido nipponne sur Battle Raper et Oppai Slider 2, où la fureur de la jungle (nuance) est reproduite avec véhémence et méthode sur la créature polygonale. Avec un moteur 3D qui commence à s'essouffler. OK, Illusion reste un studio pour adultes, ils n'ont pas les moyens des grandes sociétés du jeu vidéo, ils préfèrent investir dans du nouveau contenu que dans des optimisations pour leur technologie... mais nom de Dzeusse, ça commence à faire longtemps qu'ils nous font subir des décors dignes de la Saturn, une fluidité douteuse sur pas mal de matos, et des modèles 3D qui finissent par se ressembler faute de variété technique. Une preuve de plus que les graphismes, c'est important dans les jeux vidéo ! D'où les nouvelles générations de matos, Itagaki qui dit qu'on jouerait tous au Backgammon si ce n'était pas vrai, et les gens de chez Ubi Soft qui disent que l'innovation, c'est pouvoir détruire une porte avec un bazooka - alors que je suis en train de dire que c'est d'avoir des corps de femmes plus variés, chacun son truc. Au fond, c'est peut-être la raison derrière le concept Oppai Slider : apporter une diversité créée par le joueur qui façonne ses propres poitrines. Et on verrait bien ce concept appliqué au reste du corps, si ce n'était pas une raison en béton pour ne plus acheter leurs prochaines productions !
Lorsque je vous avais parlé de Mafia, j'avais fait une parenthèse sur l' "exploit en soi" consistant à montrer une scène d'amour en full 3D sans que cette dernière ne soit ridicule. Tout infographiste vous le dira, représenter l'être humain dans son plus simple appareil sans qu'il paraisse étrange est particulièrement corsé. Tecmo ou Illusion ont choisi la voie du look "semi-anime" pour rendre leurs créatures séduisantes, et ça marche... mais il y a des limites. Comme les scènes d'Oppai Slider avec le chien ou les anguilles : la technique ne marche déjà pas en leur faveur, mais ils décident carrément de mettre des actes qui passent déjà mal quand on les voit en papier... enfin, peut-être que les zoophiles auront apprécié ces moments, j'en sais rien. Mais j'ai une pensée pour Oh! Great, notre maître à tous, qui avait mis une scène de sexe dans un de ses premiers mangas pornographiques où une demoiselle offrait sa virginité à son berger allemand. Et pour la scène des anguilles, il y avait eu un truc similaire dans Viper GTB, mais ils avaient eu la pudeur (pour du hentai, c'est un comble) de ne pas montrer la pénétration proprement dite - mais pas proprement faite, si vous voyez ce que je veux dire. On confine aux limites de ce qui a pu être vu dans un jeu vidéo.

Tellement de seins dans ce jeu et si peu de paizuri... Mon coeur saigne.

Une partie de Sexy Beach 2 était pesée et emballée en moins de dix minutes, et l'ajout de nouveaux maillots de bain était l'argument pour y rejouer. En dehors des fringales du joueur qui le pousseraient à relancer le pogramme, bien entendu. Cette fois, Illusion parie sur les multiples scénarios et fins possibles, et ça marche. Ca blablate autant que dans un dating sim classique, la voix de l'infimière est si perçante qu'elle doit être classifiée dans des armes de torture psychique interdites par la convention de Genève, et la plupart des cheminements contiennent des actes condamnables par un tribunal (mais il y a pire, comme le témoignage sur World of Warcraft à la fin de cette page).
Au final, Oppai Slider 2 s'adresse à un public plus qu'averti : son importation vous coûtera 70 € au bas mot, les actions que vous serez amené à faire sont quelque peu répréhensibles... mais il accomplit largement ses critères de lubricité et de richesse de contenu. L'acheter reste quand même une connerie à faire que beaucoup masqueront sous le voile du cadeau de Nowel qu'on se fait en ces périodes de longues nuits froides, mais que je ne saurais (et que je n'ai su) placer avant les autres priorités de la saison : Mario Kart DS et tous les autres gros jeux de la DS (Kirby Power Paintbrush, Advance Wars Dual Strike, Meteos, Sonic Rush, Ouendan et j'en passe), Metal Slug 4 (tout frais sorti sur Xbox et ps2, ne passez pas à côté pour 30 €), quelques coffrets d'animes chez Manga-Distrib', compléter mes mangas en cours, ou un quatrième WaveBird. Question de priorités, et Oppai Slider 2 n'était pas favorisé par les miennes. S'il fait partie des vôtres, c'est un produit qui fait largement ce qu'on lui demande et que je vous conseille en tant que tel. Fin de l'article sur cette phrase alambiquée, merci à vous d'avoir tenu jusqu'au bout.