Ninja Gaiden est-il un jeu difficile? Sans aucun doute. Mon esprit d'occidental faisant partie des 10% de la population mondiale correctement nourri (trop nourri?) compare l'expérience à de la bouffe corréenne; c'est pimenté à s'en arracher la tête, mais bon à s'en péter le ventre. En effet, Ryo Hayabusa - votre esclave de jeu attitré - n'est pas n'importe quel ninja, c'est vrai quoi, il est né à l'époque de la NES où "Mission Impossible" avait un autre sens (surtout que le remake toupourri des années 90 de la série télé n'existait pas, c'est vous dire). Ryo n'est second que derrière Joe Higashi (héros de la saga Shinobi, philistins!), c'est une brute qui sait tout faire dès le début du jeu - hormis les magies qui font des effets spéciaux rigolos. Autrement dit, Ninja Gaiden est bien dur, mais laisse le sentiment permanent que si vous foirez, c'est votre faute et pas celle de Ryo, de la manette, d'un ralentissement ou des phases de la lune. Pas d'excuse, joueur un joue encore.
Qu'est-ce qui rend le jeu difficile? Facile (sic): les ennemis ne sont pas des époouvantails impatients de se faire égorger. Ils encaissent aussi bien que vous, se battent aussi bien que vous, et n'attendent pas leur tour pour se jeter sur leur ennemi. Ces gars-là sont des clones de Ryo, les mouvements funky en moins.

J'ai aussi commencé SpellForce, histoire de donner à mon PC de prolétaire autre chose qu'UT2004 pour jouer sérieusement. Il vient de tomber à 30€ en neuf, comporte la pire impression de numéro de série connue du genre humain, et n'a pas tout ce qui m'a rendu fou de rage dans Warcraft 3. Autrement dit, on va bien s'entendre, lui et moi.



Tiens, texte n°666.