(warning: hardcore sexual content)

Bon, je vais être honnête avec vous: j'ai hésité avant de vous parler de ce jeu. Vraiment! Pendant environ 10 secondes, okay, mais bon, ça prouve qu'il reste encore un semblant de conscience dans mon ghost! Et ça, c'est à vous de juger si c'est 1) une bonne chose, 2) une mauvaise chose, ou 3) vous en avez rien à foutre.
Allez hop, on passe à la viande (et c'est le cas de le dire). Sexy Beach 2 est le dernier gimmick à la mode sur le Net, un peu comme le furent All Your Base Are Belong To Us ou le chin2.mpeg en leur temps. Sauf que SB2 est un jeu hentai hardcore gros comme 3 CD, trouvable majoritairement par des moyens pas forcément recommandables. Enfin, si le rézo des rézos s'intéresse à des w4r3z pornos en 3D, ça montre que de l'eau a coulé sous les ponts depuis les animations Flash débiles ou les séances d'aérobic Star Wars-style en Divx: la mentalité n'évolue pas beaucoup, la bande passante explose et l'utilisateur moyen bénéficie du tir multidirectionnel quand il va aux toilettes (mais ça c'est pas nouveau).
Comme l'affaire Sexy Beach 2 a commencé avec cet article de SomethingAwful, je ne vais pas avoir à poster des screenshots douteux puisque d'autres l'ont fait avant... Mais il va falloir que je prose pour un public qui ne lit pas forcément l'anglais dans le texte.

SB2 est basiquement tout ce que Dead Or Alive Xtreme Beach Volleyball n'a pas été. Bon, je vous l'accorde, ça fait beaucoup de choses: DOAXB est un mauvais jeu de Beach Volley, une mauvaise manière de se rincer l'oeil (je dis pas qu'il y en a des bonnes, mais qu'il y en a des meilleures que mater une cinématique de 60 secondes où Ayane fait des abdos), un mauvais jeu de casino, un mauvais DVD hentai, un mauvais investissement... En version soft, vous pouvez faire dans SB2 ce qui était impossible dans DOAXB. J'en vois encore qui ne me comprennent pas. Indices: on ne pouvait pas les mettre à poil, on ne pouvait pas les mater sans limite de temps, on ne pouvait pas les masser, et on ne pouvait pas faire comme dans les doujinshis pour adultes. Merde, c'est plus un indice, ça.

(observons maintenant quelques minutes de pause pour les visiteurs qui découvrent le contenu du lien précédent. Quand ils vont arriver au doujin avec Maya Ibuki et Ritsuko Akagi qui a un tir multidirectionnel entre les jambes, ils vont vite revenir)

Une grosse install et un patch de traduction US plus tard, voilà Sexy Beach 2 dans toute sa... hummmm... allez, on va dire “beauté”. On a le choix parmi cinq filles, qui ratissent large dans les stéréotypes de la Japanime (qui a dit Love Hina?):
-les deux gamines plates comme des limandes et dotées d'une seiyuu héroïnomane. Rien que d'imaginer qu'on peut tâter leur usine à chocolat plus tard dans le jeu, on se rappelle que des personnalités illustres comme Bambi ou Puff Daddy ont fait pareil. Et vous ne voulez pas être comme Michael Jackson ou P.Diddy, mhhh?
-Deux donzelles avec des seins énormes, dont le mouvement donne le mal de mer. Au moins, on découvre que le moteur physique de SB2 est en-deçà de DOAXVB pour le ballottement des abats de chair.
-Une fille qui a presque l'air normale. Sauf qu'elle a des yeux de phacochère mort.
-Tiens, il y a une sixième femelle. Rajoutons-la avec les deux autres planches à pain et parlons du jeu.

Ca y est, vous avez choisi votre poupée Barbie? Parce que maintenant il faut l'habiller. Pas trop chaud non plus: il y a une cinquantaine de maillots par perso qui se déverrouillent tout seul au fur et à mesure du jeu - pas besoin de les acheter comme dans DOA. Puis on peut choisir un accessoire parmi des serre-têtes, des oreilles de lapin/chat, beaucoup de lunettes... Bref, la totale des fantasmes d'otaku pas trop perverti (quoi que pour jouer à ce jeu, faut quand même en tenir une couche).

Le gameplay d'une partie est très proche du jeu de Tecmo: on passe une journée, partagée en trois tranches horaires (matin-midi-soir), on sauvegarde et on recommence le lendemain. Vous avez le choix de passer chaque partie de la journée dans deux ou trois lieux selon le jour et la fille: plage, piscine, falaises... Suivant le moment et l'endroit, elle fait des activités dignes du Club Med: bronzette, grimper aux arbres (elle grimpera aux rideaux plus tard), nager (sans jamais remonter à la surface, hummm), manger une glace (oh la métaphore fellationniste que ce moment vidéoludique représente), faire du suikawari (jeu qui consiste à taper sur une pastèque avec un bâton et les yeux bandés, révisez vos animes!), prendre une douche... On peut compter une dizaine de saynètes.
Les modèles 3D sont très détaillés, un peu aigus sur certains angles (le cou ou les genoux) mais ça reste de haut niveau; en fait, à part DOA ou SoulCalibur, y'a pas mieux. Et voir le concentré de technologie qui me sert de PC faire à peine 30 images/seconde sur une scène avec une fille et un décor simpliste, ça fait réfléchir (sur le fait que le moteur a besoin d'optimisations?). La synchronisation des lèvres est OK, les mouvements ne sont pas mécaniques pour un sou. On remarque juste un bug graphique sur le bas des mèches de cheveux.

Et pendant ce temps le joueur, il fait quoi? Heu, après réflexion, ne répondez pas à cette question, je vais m'en charger.
-Le premier jour, on ne peut pas interagir: on tourne et déplace la caméra, zoomer/dézoomer et c'est tout. C'est pas 3DStudio Max ou Maya, alors ça reste très simple et un peu difficile pour avoir un angle de caméra précis quand on tient à observer un détail (non, je ne donnerai pas d'exemples, on va pas tarder à faire péter le quota de sous-entendus graveleux et l'article n'est pas terminé). Mais ça reste très facile d'utilisation et tout se pilote d'une main (voilà, ça c'est du sous-entendu graveleux!).
-Le deuxième jour, une icône apparaît quand on passe le curseur sur certaines “zones”: un oeil. Hé oui, comme dans Sakura Taisen 3! Par exemple, si vous zieutez l'entre-jambe (c'est un EXEMPLE, bon Dieu!), la fille est gênée. Et si vous recommencez, elle se le cache complètement. Alors vous regardez les seins deux fois, elle se les cache, vous retournez sur la culotte, etc... Des heures d'amusement.
-Le troisième jour, la journée commence sur un “special event”: généralement, c'est “oh zut, j'ai tombu dans le sable, j'ai un peu mal à la jambe, masse-moi” (en fait, il faut leur étaler la crème solaire - pas de jeu de mots!). Donc oui, maintenant a de l'interaction digne de ce nom. Il y a différentes places à masser: jambes, bras, cou, hum-hum, ventre... Le joueur a donc les mains balladeuses et peut même repositionner la victime avec un "drag and drop" (c'est plus proche de la réalité que le français "glisser-déposer").
-Le quatrième jour se termine avec le "special event" dans la chambre d'hôtel. C'est là que l'éditorialiste que je suis arrive devant ce qu'il redoutait le plus: expliquer les scènes de cul.

...

Bon, je le ferai demain. Article à suivre!