La directive européenne sur les brevets logiciels a été adoptée. Je pense bien qu'une tranche de mon lectorat n'en a rien à cirer, mais une fois que le problème est transcrit en français de tous les jours, elle se sent tout de suite moins à l'aise, la tranche. Qu'elle ne s'en fasse pas, c'est tout à fait normal: elle vient juste de rejoindre le reste des lecteurs, ceux qui étaient au courant du problème.

Oui, j'écris vraiment comme une buse quand je suis énervé.

Vous allez me demander pourquoi les médias n'en ont pas parlé. C'est simple, c'est parce que c'est compliqué (ha ha ha): déjà que l'écrasante majorité des gens avec un ordinateur n'utilise qu'une infime partie de leur puissance, il suffit de leur parler des problèmes juridiques autour de la chose pour qu'ils partent en courant - ou s'endorment devant la télévision.
Ensuite, parce que les députés européens sont comme les autres: ils ne s'intéressent qu'aux sujets qui intéressent le public. Cf paragraphe précédent.
Et enfin, parce qu'ils sont comme les autres politiciens, les députés européens: corruptibles.

Allez, pour que le blog d'aujourd'hui ne soit pas complètement noir, vous pouvez toujours lire une opinion plus optimiste de Libération. Et en parlant de Libé, la colonne cinéma de la semaine dernière sur Mel Gibson et son film sur la Passion du Christ doit être lue. Best-of (pour quand l'article de Libé sera payant):
Dans Variety, il explique qu'il a voulu «faire oeuvre d'art», précisant qu'il n'a fait que diriger les mouvements de caméra pour «le Saint-Esprit qui s'est manifesté à travers lui pendant le tournage».
Mel Gibson est déjà moins oecuménique à l'endroit de Frank Rich, éditorialiste du New York Times qui a rappelé que le père de Gibson niait l'holocauste : «Je le tuerai. Je veux ses intestins empalés. Et je tuerai son chien aussi».
Comment on a découvert ce type déjà? Dans la série des “Arme Fatale”, non? Pas étonnant que je les ai jamais vus...