Et c'est reparti pour un tour: dans un grand élan de masochisme, tout le monde était devant les deux premiers épisodes de la nouvelle saison.
Télérama - vous savez, l'hebdo télé le moins con du pays - prévient que les quatre premières heures (les seules qui ont été montrées en avance à la presse) sont d'une violence peu commune pour le petit écran. Bon, ça reste l'organe journalistique officiel de chrétiens médias qui dit ça, mais c'est vrai que le premier épisode s'ouvre sur une scène de torture assez crade...

La soupe reste la même et c'est tant mieux: intrigues multiples, acteurs parfaits, et l'argument “filmé en temps réel” qui fait cerise sur le gâteau puisque 24 est déjà excellent sans cela. Cependant, on voit que le budget a un peu enflé depuis la première saison, et hélas... Cela se traduit par des fioritures dont on peut se passer. Ca reste un détail, mais c'est à signaler.
Astuce de raton-laveur du jour: comment repérer si une production télé/ciné a eu un budget trop important. C'est facile, il suffit de regarder tous les éléments technologiques. Si c'est crédible, tout est OK. Si ce sont des animations flash à la con, censées représenter un briefing ultra-secret et super-important alors que l'on voit juste des photos avec compression JPEG poussée à 99% sur fond orange fluo avec des “bip-biiiip” ou des “whoooosh” à chaque pression d'une touche de clavier, c'est que les producteurs ont eu trop de fric dans leurs mains et n'ont trouvé que ça pour le claquer. Exemples: Spy Game, Opération Espadon, ou la météo sur Canal Plus (échanger Thallia contre un faux écran tactile et des prévisions météo qui font penser à Star Trek, quand même...).