(site Web FR: on y lit deux-trois biographies pas mauvaises)

Je l'ai vu depuis un petit bout de temps et je n'ai rien dit dessus, je sais. La version courte et cheap me ferait écrire “après tout, c'est un Ghibli, on peut aller le voir les yeux fermés (sic)”.

La version courte et honnête est simple: voir Neko No, c'est comme avoir Dieu qui vous sourit. C'est bien simple, les yeux étaient humides de bonheur durant toute la projection: c'est vraiment un très très très bon Ghibli.

Le doublage français a une adaptation aux petits oignons avec ses “miademoiselle” ou “sa miajesté” (mais le terme du “Ministère des Chats” pour le rôle du Baron reste trop ambigu), l'anthropomorphisme des personnages fait penser au Sherlock Holmes made in Ghibli, et les références omniprésentes sont géniales. Ici, des scènes avec des capes et puis aussi des épées, là du “Alice in Wonderland” en puissance avec les passages secrets et le labyrinthe, du Roi et de l'Oiseau pour l'empêcheur de tyranniser en rond... Vous voyez bien que je tente d'en parler sans vous spoiler et que c'est dur... Alors avant de faire un faux pas, autant s'arrêter.
Contrairement à Chihiro ou Mononoke qui sont réservés à un public plus habitué, Neko No rejoindra vite les voisins Totoro et Yamada dans la catégorie des classiques trouvables dans les vidéothèques des familles: le genre que l'on peut passer en boucle à tout moment et en tout public sans avoir l'air idiot - tentez ça avec Plastic Little et vous comprendrez ce que je veux dire.