quand il m'a dit qu'il faut toujours laisser une seconde chance. Les quatre premiers épisodes d'Uchuu No Stellvia m'avaient laissé un arrière-goût pas terrible malgré un ensemble tout à fait sympathique. Et comme Gundam Seed a été licencié, le manque dans la catégorie “space opera” commençait à se faire sérieusement sentir.

Pour ceux qui ne connaissent pas, reader's digest: la Terre s'est mangé l'onde électro-magnétique d'une super-nova vers les années 2100, et la vague de débris bien rocailleux est prévue pour les années 2300. Uchuu No Stellvia se déroule à ce moment alors que des stations spatiales autour de la planète forment des jeunes pilotes du monde entier, dont la mission sera de faire front à ce danger.
On suit donc l'histoire d'une de ces candidates (Shima “Shipon” Katase; pensez à Misaki d'Angelic Layer pour vous faire une idée) et de ses collègues - majoritairement féminines sauf quelques mecs pour garder le public shonen et justifier des sentiments pubères.

La série trouve son rythme aux alentours des épisodes 7 et 8, brisant les hésitations stupido-comiques des épisodes 4 et 5. Ca ne se prend pas la tête, les persos commençent enfin à ne plus jouer les stéréotypes et on se sent enfin sur les rails pour suivre une histoire qui n'avance pas bien vite. Mais c'est bon, on est dans le bain et on a pas envie d'en sortir. Tant mieux.
Notons également que la série est déjà prête à l'exportation: presque tous les textes sur les écrans d'ordinateurs sont en japonais et en anglais (c'est bien utile, le prétexte des stations internationales^^), le site web officiel est en .com et non .co.jp comme d'habitude... Je m'étonne que la série n'ait pas encore été licenciée. Un film semble également être prévu.