Onani Master Kurosawa : just as fapped !
Article fanatique rédigé par votre serviteur 2D-fanboyesque.
Warning : cet article peut être choquant au niveau des propos.
Premier article pour le Quartier Libre de ma part après tant de Quartiers Libres passés à lurker. En effet, j'ai décidé d'utiliser mes doigts (propres je vous rassure) pour autre chose que je décrirai plus tard, voici un article sur Onani Master Kurosawa (オナニマスタ黑沢).Découvert il y a presque deux mois via nyoronyolo, Onani Master Kurosawa est un manga amateur de Ise KATSURA illustré par YOKO. Certains d'entre vous n'ont certainement pas tilté mais "Onani" signifie "masturbation", vous savez cette pratique qui nous procure du plaisir et qui s'est amplifiée grâce à l'arrivée d'Internet (The Internet is for Pr0n). Le mot "masturbation" est un terme bien vulgaire pour désigner aussi le mot "fap", d'ailleurs j'utiliserai la plupart du temps ce mot dans cet article.
Avant d'aborder l'œuvre en elle-même, un petit point sur le fap. Comme indiqué plus haut, il s'agit de se faire plaisir via l'excitation de nos parties génitales ou plus poétiquement, c'est fournir du mana à des entités qui peuvent être des représentations numériques de 3D (ce qui est fail je l'accorde) mais surtout 2D. Le fap est tout une pratique sainte qui est injustement pointée du doigt et désignée comme vulgaire et perverse. Pourtant, il ne s'agit que de l'expression artistique et passionnel de notre corps qui peut donner à des objets une seconde jeunesse. De plus, le fap c'est un sport qui maintient notre corps en forme, nous détend, nous enlève le stress accumulé durant le boulot. Mais le fap c'est aussi une lame à double tranchant : c'est tellement joussif mais addictif, comme la cigarette mais les problèmes de santé en moins (non, ça ne rend pas sourd le fap). D'ailleurs c'est pour ça qu'on a le fap du matin, le fap de la pause déjeuner, le fap sous le ciel étoilé, bref une pratique indispensable à notre train de vie. Il faut donc assumer cet acte puisqu'il est vital même si le fap reste divisé en deux catégories : le bon fap (sur la 2D) et le mauvais fap (sur la 3D) qui entraîne souvent le péché diabolique : le rapport sexuel.
Il est évident que les personnes entretenant une relation avec des êtres en trois dimensions sont plus aptes à préférer la sexualité entre deux personnes réelles de sexe opposé et ne comprennent pas comment on peut être attiré par de simples représentations graphiques en deux dimensions. Les scientifiques appellent ce phénomène l’abstraction deux dimensionnelle : la 2D est tout un agrégat de signaux sensitifs que l’esprit vient compléter avec son imagination afin d’accomplir une parfaite plénitude fantasmique, c'est intellectuellement plus intense que la vie réelle et le fap permet de briser cette troisième dimension qui nous sépare de l'être cher en 2D.
Oui, le fap, c'est tout un lien magique qui se crée lors de la stimulation de notre sceptre mais qui est hélas éphémère lors de l'expulsion du précieux nectar, c'est une invitation au voyage dans un monde qu'on ne pourra jamais pénétrer malgré les progrès techniques, au mieux on se contentera d'une WAIFU.
Le fap devrait être exclusif à la 2D mais si c'était vraiment le cas sur notre planète, le MOE risquerait de détruire le monde. Je m'explique : une image MOE nous fait faper à une vitesse boltienne alors si on prenait en compte la croissance exponantielle du MOE, que se passerait-il ? D'ici là, tout le monde faperait sur la 2D alors il suffit que le MOE divin apparaisse pour que le monde fap en phase à la vitesse de la lumière, ce serait le chaos, le trou noir, le nouveau big bang ! Cependant, fermons cette parenthèse du fameux débat 2D-3D (même s'il n'a pas lieu d'être car tout le monde sait que 2D > 3D) car il faut bien aborder le sujet initial introduit au départ : Onani Master Kurosawa.
Kakeru Kurosawa est un jeune élève qui paraît au premier abord normal mais il a une pratique quotienne très particulière : chaque jour après les cours, il s'infiltre dans les toilettes des filles du troisième étage pour se masturber à l'intérieur jusqu'au jour où il se découvert...
Rien que le synopsis, on sent que c'est EPIC WIN et la lecture des premiers chapitres nous confirme cette première impression. Suivre les péripéties de Kurosawa et ses séances de fap est vraiment quelque chose de fun vu comment l'auteur a bien rendu la chose. Au vu du titre, on pourrait penser à un bête manga H mais il ne s'agit en aucun cas de H, c'est quelque chose de bien plus profond que ça, c'est l'allégorie de cet acte symbolique auquel est accordé beaucoup d'importance par le peuple otaque, c'est tout un rite sacré que nous montre Kurosawa. Ce qui est fort avec le personnage de Kurosawa, c'est qu'il n'utilise aucun support matériel pour vider son réservoir : c'est tout un travail d'imagination qu'il entretient pour s'exciter, même si c'est sur des entités 3D (ce qui rend ma parenthèse précédente plus ou moins obsolète pour l'article), c'est similaire au processus utilisé lors d'une séance de fap avec un support 2D. De plus, il traverse non pas un domaine interdit mais deux, il défie les règles en s'infiltrant dans les toilettes des filles, ce type c'est mon nouveau dieu, le héros de Chaos;Head, c'est du pipi de chat à côté.
Mais revenons au scénario : celui-ci est basé sur ce rituel et ses camarades de classe, il va y avoir interaction entre ces personnages et sa pratique peu commune. C'est là que prend son sens le surnom du manga "Fap Note", hommage à Death Note de Tsugumi Ōba et Takeshi Obata. En effet, Kurosawa prend soin comme Light de Death Note de ne pas être découvert, il élabore même de fausses excuses au cas où il serait pris en flagrant délit et c'est encore plus mis en valeur dans les autres chapitres avec ses stratagèmes et ses réflexions. De plus "Fap Note" prend son sens aussi lorsqu'il choisit une cible, c'est à dire la fille de sa classe qu'il va choisir pour être objet d'excitation à partir de son imagination, un peu comme Light choisit la personne qu'il va exécuter.
Mais c'est aussi le style graphique qui rend la référence encore plus flagrante : on retrouve de nombreuses fois des expressions de psychopathe du visage de Kakeru semblables à celle de Light dans ses moments intenses de jouissance sans oublier des poses directement inspirées de certaines cases de Death Note. Sinon pour rester au niveau graphique, le style peut paraître brouillon, ce qui est normal vu que c'est un doujin que l'absence d'assistants est sans doute probable.
Néanmoins, le trait de YOKO reste très plaisant et les jeunes filles sont délicieuses à souhait comme si on nous incitait à faire la même chose que Kurosawa. De plus, le dessin sait être dynamique aux bons moments rendant les scènes encore plus EPIC, bref au niveau graphismes, c'est du bon.
Le manga comporte une trentaine de chapitres mais seulement moins d'une dizaine ont été traduits, ce qui est peu puisqu'on accroche vite au titre et la fin de chaque chapitre nous incite à lire la suite. Je ne vais pas épiloguer sur ce manga grandiose, je ne voudrais pas gâcher tout le plaisir de découverte que procure ce titre. Amateurs de fap, jetez-vous dessus : c'est le plaisir à portée de main ! Après lecture de ce manga, vous ne verrez plus les toilettes des filles de la même manière qu'avant.
Scans disponibles en ligne via Manga Fox ou sinon chez nyoronyolo pour ceux qui veulent les télécharger.
Par lectorat le 17 décembre 2008, 17:51 - Japanime - Lien permanent
Commentaires
Cdt, tu as oublié de signer :p
Mon anonymat a été de courte durée :>
Et quite à nous proposer de lire les scans, autant donner un lien tout de suite.
Le mot masturbation te gènes ?
Trop connoté 3D, peut-être...
Article intéressant et qui permet de se décomplexer assez facilement (pour ceux/celles qui le seraient...) !
Je sens d'ailleurs que ce "Quartier Libre" va être une ode au fappage, déjà rien qu'avec l'autre article sur Distance (que je dois lire, d'ailleurs !)...
Dis, cdt, tu ne peux pas mettre le gros de l'article en "spoiler", s'il te plaît ? Pas envie que la prochaine fois que je pourrai avoir des nouvelles du Raton, ce soit en échange d'oranges et uniquement le mercredi...
Voilà j'ai ajouté le lien vers les scans et mis l'article en "spoiler" o/
Sinon Aer, Trit' a bien répondu à ta question :}
Béh, j'vois pas le problèmes, Tu te masturbes devant de la 2D non ?
En fait c'était l'article santé de ce quartier libre, non ?
"c'est fournir du mana à des entités"
> Foutu dragon. Je te hais.
"c'est le plaisir à portée de main"
> ... :)
J'ai regardé rapidement et scan et j'avoue que le style de dessin est un peu "glauque" malgré le scénario novateur.
Les lolis qui'il s'imagine sont plutôt "fappable" mais les tronches que tire le héro (il me fait penser a zetsubou sensei des fois...) et son comportement rebutent un peu quand meme ^^"
Autant lire un bon "Barbeque" de Tony Taka :3
>>Les scientifiques appellent ce phénomène l’abstraction deux dimensionnelle : la 2D est tout un agrégat de signaux sensitifs que l’esprit vient compléter avec son imagination afin d’accomplir une parfaite plénitude fantasmique, c'est intellectuellement plus intense que la vie réelle et le fap permet de briser cette troisième dimension qui nous sépare de l'être cher en 2D.
Oulalalalala, tu le sors d'ou ca? C'est qui "les scientifiques"? Ca a été publié? Quelle revue? Faut arrêter de mettre le mot scientifique juste pour faire joli, au bout d'un moment ca décrédibilise.
Ben voilà cdt, c'était pas si difficile !
Voilà un bon manga des familles. On attends tous avec impatience la suite. Par contre, c'est pas non plus hyper crédible la façon dont il s'en sort lorsqu'il 'humilie' les filles. C'était quand même le seul absent de la classe. Enfin bon, n'est pas Light qui veut.
J'attends le moment où on lira dans la partie Fait Divers des journaux que cdt s'est fait arréter dans des toilettes de fille de lycée ...
*rire sarcastique*
Bon, j'ai plus qu'à faire mon article sur le shojo.
"Foutu dragon. Je te hais."
I LOL'D.
Aer : Je fap devant la 2D, nuance. "Masturbatio", c'est un terme péjoratif et dévalorisant !
masskot : il ne faut pas prendre ce passage au sérieux, il s'agit simplement d'une référence au manga Genshiken avec la copie presque identique d'une réplique de Madarame d'où le lien vers le site de l'éditeur Kurokawa.
"Autant lire un bon "Barbeque" de Tony Taka :3"
Mon doujin préféré <3.
J'ai eu une érection en lisant cet article.
I came
> Après lecture de ce manga, vous ne verrez plus les toilettes des filles de la même manière qu'avant.
parce que, tu vas dans les toilettes publics pour filles Toi ?_?
Toi avec un T majuscule, ça va tellement bien avec cet article.
EPIC WIN. C'est encore mieux que ce que j'avais en tête. ;)
Je dois avouer que je me considérais fappeur professionnel avant de lire ce manga. Du coup, va falloir que je teste ça au moins une fois avant la fin de cette année... au moins... une... fois...
SAUCE !
Je suis toujours ce manga (Emergency Exit Team en est au chapitre 31 et fait du très bon boulot) qui devient au fil des chapitres de plus en plus extraordinaire, après une réorientation de l'histoire qui laissait penser qu'elle touchais à sa fin le chapitre 31 relance encore le manga.
J'adore le style graphique qui est trop soigné (les remplissage au crayon et la profusion de trait me plaise beaucoup) et le scénario qui n'en finit pas de nous étonné. Vraiment dur de croire que c'est le travail d'un amateur, cette série aurait pour moi sa place parmis les grand noms du seinen.
Oups c'était juste un extra chapter en fait la série est finie ^^. Elle aurait pu se poursuivre a mon avis, mais ce n'aurais pas été forcément la meilleur des choses a faire. Ce final est pas si mal après tout.
Merci de m'avoir fait découvrir cette série vraiment énorme.
Je rêve qu'un jour ça soit traduit par une team française :believe: Parce que là, lire l'anglais me rebute suffisamment, même si ça a le mérite de ne pas être bien long...
En tout cas, graphiquement, ça me plait beaucoup, malgré le design "générique" des filles.
Bonne chose que cet article remonte.
Après un début très sympathique, Onani Master Kurosawa semblais, vers les chapitres 20 ou 22, devenir encore mieux. On sentais chez l'auteur une certaine aigreur envers les amourettes de lycéens, dont il retranscrit plutôt bien les conséquences chez un gamin un peu con et légèrement émo. Tout allais dans les meilleur des mondes, et notre cher Kurosawa s'enfonçait dans la dépression et le nihilisme parceque son stupide amour de lycée l'avais déçu. Pour ma part, à ce niveau de la lecture, j'ai le kiki tout dur.
Sauf que. Sauf que si je veux lire les nouvelles aventures de Jésus "je meurs pour vos péchés" Christ, j'ai dans mon porte monnaie un flyer d'evangélistes avec qui aller discuter. Et je ne veux surtout pas voir ça dans un manga qui traite de masturbation, d'humiliation entre lycéens et de parodie de l'animation japonaise (et, comme dit plus haut, de lycéen émo dans les derniers chapitres. Et pas de l'émo de lopette qui crois que c'est cool, non, monsieur, du vrai pauvre type désespéré par un rien.).
Bref, OMK, depuis les derniers chapitres, c'est devenu de la merde. Mais après un pic de génialitude qui valais le coup.
Attention aux indices de spoil, les autres.
Etsi>Évidemment, si tu limite ta vision de Onani Matser Kurosawa qu'à un manga sur la masturbation, l'humiliation entre lycéens et la parodie de l'animation japonaise (ce qui est totalement faux puisque déjà il ne tourne pas principalement en dérision les poncifs et points clés de l'animation japonaise, si ce n'est quelques blagues d'otaku), toute la partie après que Kurosawa ait tout avoué et son évolution positive en partant du fond du gouffre (le pic de génialitude dont tu parle) était logique et prémédité.
L'auteur certainement voulait une œuvre crue, intime, avec son lots de cruautés et qui débroussaille (ou du moins évite) les clichés des autres manga/anime de lycée (en fait c'est un collège dans l'histoire mais ça ne change rien au genre), avec un leitmotiv badass (l'onanisme) mais ça reste avant tout une histoire sur la difficulté d'entretenir des relations avec ses semblables lors de l'adolescence. Et c'est là qu'on a un héros qui redoutait le contact avec les autres et n'avait comme seul rapport que de les visualiser mentalement lors de séance de masturbation.
Et ce qui doit changer et s'améliorer...change et s'améliore. Parce que oui, se masturber n'est pas une bonne façon de se lier aux autres, surtout que elle est un moyen exclusif. Et le fait qu'il se fasse chopper par Kitahara nous oblige à penser que tôt ou tard, il devra en répondre de ses actes et repenser son rapport avec les gens de sa classe.
Donc désolé, OMK était voué à être dès le départ non pas une œuvre complètement aigre, irrévérencieuse et nihiliste mais bien LE manga de drame lycéen tel qu'il devrait être: sans concession, sans détours, par moment ironique et nihiliste certes, mais jamais sans espoir ni stagnation.
On est d'accord que le pic vers le chapitre 20 à 22 coupe le souffle, mais si aigreur de l'auteur il y a envers les amourettes lycéennes, c'est dans la façon dont le sujet est traité dans la plupart es autres mangas, beaucoup moins intéressants et intelligents, sur le sujet. D'où l'utilisation erroné mais pas insensée de la désignation "parodie".
My god, j'avais pas prévus écrire autant. Il faut dire que pour avoir terminé OMK depuis peu, j'ai énormément apprécié et je suis reconnaissant envers ceux qui m'ont fait découvrir ce manga. De l'excellente lecture.
Etsi, si un jour qu'on se rencontre, on s'entraidera pour faire des étirements ensemble, d'accord? _o/
L'idée du mioche qui apprends à se socialiser n'est pas mauvaise en soi, c'est même parfois pas trop mal exploité, comme dans evangelion.Mais il y a une putain de nuance entre "évoluer et mûrir" et "DEVENIR JESUS". Surtout lorsque, juste avant, le personnage avais des réaction crédibles (stupides et démesurées. Mais crédibles) face à ses frustrations.
P.S: avec toi, je m'étireras jusqu'au lever du soleil, sonocle.
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