Hé non, le mangaphile mais réactionnaire Taro Aso n'est pas premier ministre, l'honneur revenant à Yasuo Fukuda. Le Japon se porte bien, d'ailleurs : une gamine de 16 ans assassine son père à coups de hache, amenant l'annulation des diffusions de l'épisode 12 d'Higurashi Kai et de l'épisode final de School Days, pour les réactions qu'on sait (ils ont passé un documentaire touristique à la place, d'où le "nice boat"). Et tiens, pendant qu'on en est à faire des liens inutiles vers le camarade Axel Terizaki, son tournoi de popularité des maids continue à être mené par la team Editotaku (voir les notes de bas de page de cet article), puisque les deux candidates que nous soutenons pour ces huitièmes de finale (qui se terminent ce soir à minuit) sont en train de mener la danse... Joli coup pour Emma, donc. Les prochain round vont faire rentrer nos deux ennemies Mahoro et Minawa, symboles de la déchéance de la Gainax.

MISE A JOUR : En effet, on a gagné. Etape suivante, votez Kurumi et Hisui/Kohaku. Les choses sérieuses commencent.

Kite is back !

Entre ça et les jeux vidéo, on ne peut pas dire que je me trompe de cheval. Après avoir attrapé à la gorge la campagne de World In Conflict, je l'ai mordu à la carotide et n'ai lâché prise qu'au générique de fin (un peu moins de dix heures de jeu). Okay, c'est un jeu orienté multi et je vais y passer pas mal de temps, mais le mode solo est traditionnellement un gros entraînement pour le combat contre les humains, à l'instar de Guild Wars, Halo ou les Unreal Tournament.. Sauf que. SAUF QUE. Sauf que ça dépassait largement l'entraînement luxueux et que j'ai pas vu un aussi bon scénario dans un jeu de stratégie depuis Alerte Rouge. Il y a des personnages crédibles, de bons acteurs (Alec Baldwin !), et une histoire cohérente. C'est de scénarios pareils qu'étaient faits les cauchemars d'enfants des années 80, ce qui ne manquera pas d'en rappeler à certains. Les troupes de l'OTAN sortent des vannes en francais par des acteurs francais au milieu de la version anglaise (le disque est multilingue). Les cinématiques mettent en scène des soldats parfaitement anonymes qu'on ne voit souvent qu'une seule fois, qui appellent leur famille avant de retourner au front. On se demande qui ils sont, puis on a une arrière-pensée : c'est peut-être un des gars qui étaent dans ce bombardement au napalm russe où j'ai eu la flemme de les déplacer d'un clic de souris, vu que j'avais déjà commandé des renforts déjà en route. Pas agréable comme arrière-pensée, je vous le dis. Ce n'est pas comme un jeu de stratégie classique, où il n'y a que vous et les adversaires ; on voit des escarmouches entre russes et d'autres régiments alliés à quelques encâblures de vos unités, des civils qui quittent leur ville avec une valise à la main, des objectifs où il faut aider des gens à évacuer. On voit des nuées de parachutistes russes à l'horizon, on entend des soldats qui discutent quand on approche la caméra ou un autre gradé qui commence à avoir des doutes sur la réussite de la mission, surtout quand il ne me reste que 10 minutes pour capturer une base avant qu'on se prenne une ogive nucléaire sur la gueule et que je commence à stresser. Car on y croit, et c'est ça qui est bon - je n'ai même pas sauvegardé une seule fois pendant une mission, de peur de casser le charme. Pour le reste, c'est aux petits oignons : le système de classes oblige à jouer en équipe, l'absence de bâtiments ou de ressources est une évidence, les petites escouades font qu'on reste concentré là où il faut... Ce n'est pas l'opposé de Supreme Commander, c'est plutôt son antithèse. Je pourrais vous faire un test en bonne et dûe forme sur des pages, mais à l'instar de GameSpot, il n'y aurait que de bonnes choses tant je cherche encore des défauts. Donc, j'abrège le présent paragraphe.

L'article précédent (celui sur WiC, oui) aborde le plaisir des grosses boites pleines de trucs inutiles, une méthode comme une autre pour encourager les gens à acheter des jeux au lieu de les télécharger. Ensuite, il y a le téléchargement digital, où les éditeurs font payer le même prix pour la même chose mais sans la boite... sauf chez Steam, vu que Valve a tout compris. On paie en dollars, donc même en ajoutant la TVA, 50 dollars d'une Orange Box font 40 euros, face à la cinquantaine d'euros dans les magasins (surtout qu'il n'y a qu'un disque dans cette dernière et qu'on donne de l'argent à Electronic Arts, bouh). Et si on a déjà Half-Life² ou Episode One, on peut les donner à quelqu'un. Je n'ai appris tout ça qu'hier, et je m'étonne de ne pas voir sur les forums et blogs de joueurs des offres de joueurs proposant de refiler leur Half-Life surnuméraire à quiconque ne l'aurait pas déjà. D'où : si vous n'avez pas Half-Life 2 (!), vous devriez traîner plus souvent sur le canal IRC #editotaku@irc.worldnet.net.