Canal + Numérique vient de passer le film DooM, et le plus amusant, c'est que c'était loin d'être désagréable. De la chair à direct-to-video comme le film US de Ken Le Survivant, certes, mais ça ne veut pas dire que c'est mauvais pour autant.

Il manque quand même un bidon d'essence qui explose.

On a une tronçonneuse, des monstres comme dans le jeu, des couloirs où on a oublié d'allumer la lumière, des Marines stéroïdés, un BFG et l'action se déroule sur Mars. C'est DooM, quoi. Enfin, DooM 3, avec tous ses défauts fidèlement reproduits : trop noir, oubliable, et qui essaie de mettre un scénario là où il n'y a pas lieu d'en avoir. Mais c'est DooM, avec ses fusillades, son ambiance pour les grands, sa violence gratuite et jouissive ! C'est le catcheur The Rock, qui semble s'amuser autant que nous, à faire un combat final à base de catch et de sauts avec des câbles ou à refaire du Aliens avec une exploration dans les égouts. Du vrai DooM qui s'assume en stéréotype vivant de la pop culture, avec des personnages entre le soldat religieux ou l'imitation de Looping de l'Agence Tous Risques qui sortent des vannes à l'emporte-pièce toutes les 10 secondes. C'est un mec qui regarde un écran avec une image du BFG acronymé "Big Force Gun", et nous faisons la moue car nous savons tous ce que ça veut vraiment dire, puis quand le gars voit l'arme en vrai, il dit "Big... Fucking... Gun" et nous sourions. DooM 3 était un FPS quelconque là où nous attendions un nouveau mythe, et le DooM 3 en version bon jeu s'appelle Prey. DooM le film est la version cinématique d'un mauvais jeu, et arrive donc sans grande difficulté à faire mieux que le produit original. Pas de quoi se plaindre, mais voilà de quoi passer une soirée sans aller se coucher en rageant devant un gros gâchis de potentiel (Silent Hill) ou de bobine de film (Resident Evil).



ET CE QUE J'ATTENDAIS EN REGARDANT LE FILM :



Que mon cake aux pommes finisse de cuire !