Un COMBLE! Sachant qu'au Japon, c'est bel et bien le fanzinat qui rythme les conventions. Les stands vendant des doujinshis se comptent par milliers (35 000 au dernier Comicket) et les acheteurs font la queue parfois pendant des heures pour acheter leur exemplaire exclusif de leur doujinka favori.

Alors pourquoi? Pourquoi en France la plupart des gens se fichent-ils complètement des fanzines? Soyons complètement honnête, le coin des fanzines, c'est souvent le lieu où l'on va se promener comme il y a moins de monde. On regarde les dessins, on fait rapidement le tour puis on retourne aux boutiques officielles.

Bien vite.
Trop vite.
Et en même temps, c'est pas étonnant.

Le bouzin amateur chez les Waponais

En 1975, alors que le marché du Manga au Japon se casse la figure, de jeunes étudiants décident de monter un event, qu'ils nomment Comic Market, qu'on surnommera plus tard Comicket. Parmi eux, Yoshihiro Yonezawa, aussi surnommé « Dieu des Fanzineux ». Le Comicket est dans sa vocation d'origine, l'évènement des amateurs. On y vend dans un premier temps des fanzines, nommés Doujinshi là-bas, mais par la suite du roman amateur, des jeux et également de la musique. Les dessinateurs se rassemblent en équipes, nommés circle, et publient des recueils d'illustrations ou de mini-Mangas.
Avec le temps, l'évènement gonfle, et l'avènement de la culture Otaku le pousse aux nues. Les cosplayeurs en font leur fief et il s'installe en 1996 au Tokyo Big Sight, la plus grande salle d'expo du Japon.
C'est encore et toujours actuellement la plus grande convention de Japanime du monde. +de 550 000 visiteurs pour les dernières éditions (Japan Expo : 165 000 pour la dernière)


Le catalogue du Comiket est un pavé aux pages fines.
Dedans, 30 petits carrés par page, chaque carré=un stand...

En France, on fait des queues de trois heures pour chopper une dédicace de CLAMP. Là-bas, une queue de trois heures pour acheter son fanzine exclusif.

De nombreux auteurs connus, CLAMP, Rumiko Takahashi, Ken Akamatsu, Oh! Great, Hagiwara Kazuki, ont démarrés dans ce milieu avant de devenir pros.
Les cercles de fanzines les plus connus sont adulés, et leurs doujins se revendent parfois à prix d'or dans les boutiques spécialisés, après l'évènement.

Dans le domaine des Jeux vidéos aussi, quelques projets connaissent une grande popularité, comme l'effrayant succès de Touhou depuis quelques années. Sans compter bien évidemment les inombrables visual novels de qualité proposés par des équipes. Un succès qui fit que des jeux issus de cercle comme Type-Moon, par exemple Fate/Stay Night ou Tsukihime furent adaptés en anime par la suite.

Et par chez nous comment qu'ça s'passe?

Le fanzinat Manga Francophone ne date pas d'hier. De nombreux magazines amateurs font leur apparition dès le début des années 90, plus précisément à la suite de la parution d'Akira chez Glénat. Pour n'en citer qu'un : Le célèbre Animeland, aujourd'hui encore premier magazine de Japanime en terme de chiffres de vente.

Quelques auteurs issus du monde du fanzine réussiront également à passer dans un cadre plus professionnel, citons bien évidemment Florence Torta et Philippe Cardona, auteurs de Sentai School, mais aussi et plus récemment encore Rosalys, auteur sur le net d'un Franga en ligne basé sur l'univers du MMORPG Fly For Fun.
Animeland X-Tra y consacre régulièrement une rubrique, les « Stars du Fanzine ». Une seule page en fin de magazine, rubrique tenue par un certain Gerald Galliano.

Il y a en France actuellement 150-200 équipes différentes de Fanzineux. Des équipes se montent, de plus en plus rares ces dernières années, de nombreuses meurent également. Les équipes choisissent souvent de se structurer légalement en Association, pour espérer obtenir quelques fonds pour faire tourner leurs produits. Dispersés un peu partout dans le pays, les fanzines sont souvent limités en termes de moyens, et on voit par exemple assez rarement des fanzines du sud monter à Paris, à l'exception peut-être de grands events comme JapanExpo.
Résultat, les conventions Parisiennes ne sont en général blindées QUE de fanzines de Paris.


Les Enfants du Soleil, un fanzine de qualité dédié aux Mystérieuses Cités d'Or

Cela bien évidemment à cause du manque de moyens financiers. Le fanzineux peine déjà souvent à rembourser le prix de son stand, alors ne pensez même pas à rembourser les frais du voyage! Le prix du stand dépassant facilement la soixantaine d'Euros pour une convention Parisienne, même pour la formule la plus économique - Sans compter les éventuels badges supplémentaires pour pouvoir faire venir tout les membres de l'équipe).

Alors peut-on parler d'une véritable communauté de Fanzineux en France?
L'association Ryoko s'occupa autrefois de rassembler les fanzineux, et c'est de ses cendres que naquit ce qui actuellement est le noyau du Fanzinat Francais:
Depuis 2001 en effet, un semblant de communauté est apparu, grâce à l'initiative de l'association Meluzine, qui tente de recenser, rassembler et aider les fanzineux francophones. Montée entre autre par le sieur Gerald Galliano, un vieux de la vieille des Conventions Manga. Le (vénérable) Gerald qui proposa entre autre à Phillippe Cardona (Qui publiait alors dans le Fanzine "Dream On") de rencontrer les gens de Coyote Mag, pour une prépublication dans leur magazine, ce qui conduisit au succès que l'on connait de Sentai School.
Meluzine participe à de nombreux évènements, dispose sur son stand les fanzines des asso qui n'ont pu se déplacer, et publie quelques papiers intéressants tels que le « Guide pour monter son propre Fanzine ». L'asso propose également un site internet avec un forum dédié à l'entraide, et organise aussi de temps à autre quelques rencontres entre fanzineux.

C'est tout. La plupart du temps, les fanzineux restent isolés dans leur coin, quand certains ne se tirent tout bonnement pas dans les pattes, ou gardent jalousement leurs « secrets de fabrications », alors qu'ils n'en sont pour la plupart qu'au stade de « Comment survivre? ».
Bonjour l'ambiance...

Parce que personne n'ouvre jamais sa gueule à ce sujet

Malheureusement, et donc pour quelques exceptions Parisiennes, le montage du Fanzine se fait bien souvent à distance, via le net, les personnes de l'équipe ne se rencontrant souvent qu'à la Convention même!

Résultat, le premier effet pervers qui plombe énormément de fanzines : Le manque de personnalité. En effet les équipes de fanzines sont montées la plupart du temps par des rassemblements de dessinateurs. Elles sortent donc des recueils de tout ce qu'elles font, mais trop souvent, il n'y a aucune cohérence dans ce qu'elles publient. Elles se réunissent sous un nom, éventuellement un semblant de mascotte, mais bien souvent se limitent à « nous sommes une association de dessinateurs, qui soutiennent les nouveaux qui veulent publier leur propre Manga »

Les équipes finissent donc par se noyer dans la masse et être des équipes de dessins parmi tant d'autres. Tout au plus vaguement orientées l'une ou l'autre vers un genre comme le Yaoi, où un thème général comme la fantasy, ces équipes font donc preuve d'une NON-originalité malheureuse.


Le studio Gothika, des Yaoiistes soignées. La SEULE fois où j'ai acheté du Yaoi car
Sephiroth qui se branle (de dos) en 4ème de couverture, ça n'a pas de prix...

Personnellement, les trucs d'Elfes et de Fantasy, j'en ai un peu rien à battre. J'ai WOW, Tolkien ou ADD pour ça. Il n'y a rien de plus archétypé et chianteux que la Fantasy, quand on reste à un niveau basique. Pas vraiment le must pour se différencier de la masse, non?
Et pourtant bon dieu le nombre de fanzines qui ne font que ça, des fans frustrés de Lodoss à n'en plus compter, qui ont tellement bouffé du Tolkien qu'ils ne peuvent recracher que ça...

J'aimerais tomber sur des histoires de SF, du mecha, des trucs funs, et non sur l'équivalent de Twilight en Fanzine.
Pourquoi pourquoi pourquoi on ne trouve quasiment jamais de fanzines de purs Otaques ou de Geekos?
Pourquoi tout ces trucs mielleux, Kawai ou Chibi et jamais une once d'Hentai?
Pourquoi au fond continuer à faire des trucs qui ne plaisent qu'à la personne qui dessine? Et enfin chercher à faire plaisir au lecteur, histoire d'avoir un brin de reconnaissance.
Pourquoi dessiner, si c'est pour dessiner dans son coin, en se fichant complètement si ça va plaire ou pas aux gens?

"Alors voilà, on va s'appeler le fanzine machin, et on va faire des dessins", voilà comment on peut résumer vulgairement la chose.
Lorsqu'il s'agit de supporter une série existante (Ex: fanzine "Fruits Basket Book"), le problème se pose moins : Le fanzine trouvera facilement son public. Mais la plupart du temps, certaines zines finissent déja à l'oubliette avant même de se lancer vraiment.
Même si l'on fait ça pour le fun, essayons juste de réfléchir un peu, histoire que ce que l'on crée puisse être visible. Sinon, autant rester seul chez soi à dessiner, non?

Sans rire, alors que le milieu amateur serait justement l'occasion de se lâcher et de raconter des histoires vraiment originales, ben on retrouve trop souvent des histoires pauvres, et pas seulement au niveau graphique. Scénarios fades, scénaristes soutenus - Jamais on n'ira leur dire - ben non, c'est vraiment pas terrible ce que tu fais, il faudrait changer ça et ça. Dessinateurs de qualité MAIS qui ne savent pas se mettre en valeur. Entre mièvrerie et talent gâché, le monde du fanzinat aurait, à mon humble avis, besoin d'un grand coup de pied au cul.
Je ne voudrais pas comparer au Japon, où même au fanzinat franco-belge, mais y'a quand même un sacré gouffre et c'est bien malheureux...

Quand aux jeux vidéos, c'est encore pire. A quand un visual-novel à la Française? Pourquoi aucune équipe n'a osé se lancer là-dedans? Les seuls projets amateurs présentés ici-bas n'étant souvent que des jeux codés sous RPG-Maker, voire quelques mini-jeux de bonne facture tels que Naruto-Mini.

Quand le Marsouin fait sa loi

A l'Epita de l'an dernier, un collègue Fanzineux avait sorti un recueil d'illustrations du style "1001 façons de démolir Naruto". Il n'en restait quasiment plus le samedi soir. Même pas eu besoin de proposer le fanzine, les gens se marraient tellement en voyant la couverture qu'ils achetaient le fanzine d'office. Et c'est pas étonnant : C'est si RARE!

Il y a quelques semaines, Capitaine Caverne, un autre fanzineux, avait poussé son coup de gueule dans les commentaires de l'Editotaku à propos de la tendance actuelle de certains fanzines à ne plus proposer que des dessins ou mangas liés à des séries connues.
On sent là la frustration de la personne qui propose son propre taff original sur son stand, galère à survivre, et qui voit le stand à côté se débrouiller beaucoup mieux car il propose des dessins de Norauto.

J'ai envie de lui dire : Et alors?

D'après vous, que viennent chercher les gens en convention la plupart du temps? Vers quoi vont-ils donc être attirés?
Qu'y-a-t-il de mal donc à proposer des fanarts d'œuvres déjà connues, si ça fait plaisir aux gens? On est bien dans le cas de fan-magazine, d'autant plus que nombre de doujins au japon sont des histoires basés sur du matos célèbre. De surcroît, un grand nombre d'équipes ne survivent que grâce à ces posters ou cartes de type fan-art, leurs fanzines ne se vendant quasiment pas.
C'est une grossière erreur déjà de croire qu'on peut se démarquer en proposant uniquement quelque chose d'original. A moins d'être une bête en dessin où d'avoir une idée de génie, on va forcément passer inaperçu au milieu de la masse des fanzineux, d'autant que le problème du manque de personnalité vient jouer énormément là aussi. Certains fanzines de qualité réussissent pourtant de la sorte, mais vraiment parce que leurs dessinateurs sont très bons. On peut citer par exemple l'excellent Sword X Sorcery.

La plupart du temps, les fanzineux ne sont rien de plus que des fantômes face au public qui passe, à peine intéressé.
Alors que faire? Que se passe-t-il si on pousse le problème dans l'autre sens?

Prenons par exemple les trois volumes hors-série du Fanzine Furyo, l'un des plus vieux fanzines encore en activité, dont le dernier numéro est sorti à cette Japan Expo 2009. Le dessinateur principal m'a confié qu'il ne vendait quasi plus que ceux-là, ses vieux fanzines d'œuvres originales ne marchant pas plus que ça à présent.


Chez Furyo, on aime bien les séries connues

Les fanzines hors-séries étaient consacrés uniquement à de la parodie, et malheureusement à seulement TROIS séries, à savoir Naruto, Bleach et Death Note. Là par contre, on sentait bien la volonté de faire un truc qui allait forcément se vendre. Celà n'enlève rien à leur qualité, les strips étant vraiment très drôles, mais c'est dommage de se limiter ainsi.
Pourquoi ne pas placer de temps en temps une référence à d'autres Mangas moins connus mais tout aussi excellents? Seulement trois Mangas au bout de trois numéros entiers, on tombe là par contre dans un manque d'originalité!

Vous voyez le problème? Comment trouver le juste milieu?

La solution consisterait peut-être à proposer donc un peu de produits issus de séries connues, histoire d'attirer les gens, de leur dire « hé! Venez voir, j'ai peut-être des choses qui pourraient vous intéresser » mais également un peu d'œuvres originales de qualité, qu'on pourra leur proposer lorsqu'ils auront bien accrochés sur le reste.
Pas évident malgré tout, le plus dommage étant que souvent les gens foncent tête baissée sans vraiment réfléchir à ce qu'ils vont proposer. Et ils se retrouvent à traîner des années durant des fanzines invendus et non-rentabilisés, incapables d'obtenir suffisamment de sous pour sortir de nouveaux numéros et évoluer.

Un bref encart bonus : La vidéo amateur

Il y a par contre un domaine ou la France ne s'en sortait pas trop mal il y a encore quelque temps, et c'est bien celui du fan-film. En 1994, se rencontrant à une des rares "conventions" de l'époque, un certain Alexandre Pilot et de sympathiques Otakus du sud tournèrent en une heure une petite production à l'arrache sur un parking. Des super gentils se battant contre le méchant poubellator venu dominer l'univers. De petits films tournés sans aucun moyen, des costumes ridicules, un montage galère au magnétoscope. Eté après été, les potes se retrouveront dans le sud et ses magnifiques paysages ensoleillés, et tourneront de nouveaux épisodes de cette série qui est le pilier du mouvement vidéaste Manga de Convention: Les Bitomans.


Pourquoi on t'enrôlerait? On n'accepte pas les chevelus! Putain de Hippie...

14 épisodes plus tard, Bitoman à fait des petits : Qu'ils s'appellent Capoue Fighters, Une Case En Moins, les Guardians ou encore la Funglisoft. Les gens qui faisaient des vidéos se sont rencontrés, ont réalisés des crossovers, ont bien déconnés, se sont bien amusés, et le Cartoonist s'est écroulé. Encore une histoire de gros sous qui disparaissent étrangement...
Les gens râlèrent parce que France Five faisait trop pro, perdant la fraîcheur de Bitoman.
L'ère des vidéos amateurs fut terminée un temps, la convention étant celle qui soutenait le plus le mouvement.
Et certains vidéastes se rencontrèrent quelques années plus tard de nouveau pour monter Nolife, une petite chaîne de télé.

Dans un cercle relativement restreint de passionnés, la chaîne permit le lancement de quelques nouvelles séries, les vidéastes se professionnalisant un peu plus. Mais combien reste-t-il vraiment d'équipes amateurs continuant des projets? Combien de nouvelles équipes voit-on naître à présent? Ceux qui tournent encore se comptent sur les doigts d'une main.

Cette année, la vidéo est peut-être bien repartie. Des équipes sortent de nouveaux projets, le Japan Expo nous propose un espace entièrement dédié aux vidéos amateurs, et les séries de Nolife cartonnent. Comme dirait Jean-Yves, un pote Breton, Pourvu que ça dure.

Conclusion + Petit guide d'achat

-> Amis fanzineux n'hésitez à vous lâcher plus, à mettre plus de personnalité dans vos œuvres, à vous affirmer et vous mettre en valeur. Solution la plus simple? Consolider l'esprit d'équipe! Remplissez nos bibliothèques, faites nous rêver de vos dédicaces!
-> Amis visiteurs, attardez vous un peu plus à vous balader dans la partie fanzine, et dites aux fanzineux ce que vous pensez vraiment de leur travail. Avec de l'honnêteté, et quitte à dire « Ben non j'aime pas. Mais tu devrais changer ça et ça, ce serait plus fun comme ça je pense».
Et puis passez bavarder. Autant les personnes tenant les boutiques n'en ont pas grand chose à faire de vous, lorgnant plus vers votre portefeuille. Autant les fanzineux sont des gens sympas, avec qui on peut causer, qui en plus ont un pied à terre dans la convention. Peu importe que vous ne leur achetiez rien, venez vous amuser et déconner, créez vous des connaissances, c'est pour ça qu'ils viennent proposer leur travail de fans en convention, pas pour espérer en tirer un quelconque bénéfice monétaire.

Pour terminer, un bref listing histoire de conseiller quelques autres excellents fanzines, pour ceux que cet article aura éclairé un peu sur ces choses méconnues :


Une aire de combat type dans DBZ est équivalente à deux ou trois terrains de foot d'Olive & Tom.
C'est à dire 20 km environ

- A commencer à mon sens par ce qui est le must en la matière : Le fanzine Ikki. Des dessins qui n'ont rien d'extraordinaire, une qualité de fanzine juste correcte, MAIS une personnalité qui détonne, une équipe qui déconne, des références à balle à se pisser dessus. Chez moi, mes 17 numéros d'Ikki sont rangés dans ma bibliothèque, au côté de mes volumes de Jojo's Bizarre Adventure, c'est dire... Et en plus, ils ont trois numéros géniaux entièrement dédiés au Hentai (2-3 Euros)
- Le Fanzine I.C.O.N. Un format Manga, 150 pages d'excellentes BD, avec notamment l'excellent « Psychomantium » d'Eskhar, très inspiré de Blame! de Tsutomu Nihei. De la personnalité, de l'humour, et un tout petit prix (4,50 Euros)
- Le fanzine de l'équipe T@tsu, des gens super sympathiques. Les seuls à faire du fanzine sur CD-Rom, un CD d'ailleurs blindé de contenu, et offert avec les MEILLEURES dédicaces du monde, Yay!(5 Euros)
- Les gens de DragonBall Multiverse, qui font une petite BD faisant suite au Manga d'origine, également dispo sur le net. Qui déplaira à certains ultra-gagaballiens, mais qui est quand même vachement sympa. Pour ne citer qu'une équipe ne faisant que du pur fan-magazine, mais le faisant bien.
- Bon ben, nos travaux à nous z'aussi ! Promis, on bosse d'arrache-pied pour vous offrir de nouvelles conneries très bientôt!
- Et enfin, on termine par les petits nouveaux, les derniers arrivés. En l'occurrence la SOS Brigade, avec leur fanzine sur Haruhi Suzumiya. Une fois de plus, en lisant les retours on s'aperçoit que pour beaucoup de personnes, c'est le premier fanzine qu'elles achètent!
Un numéro tout à fait correct pour un premier essai, on attend donc le numéro 2 ! (3 Euros)

Quand à ceux qui voudraient tenter l'aventure, lancez-vous! Si vous avez des idées, si vous voulez enfin voir une convention de l'intérieur et rencontrer plein de gens sympa, tentez le coup, lâchez-vous, montez votre fanzine!

Merci à Gerald Galliano pour ses infos sur Meluzine