Par Légion

À la seule mention de mon nom, les lecteurs de l'Editotaku qui ont la malchance de me connaître plus qu'ils ne le voudraient tremblent de tout leur corps, tachons de les rassurer en restant soft.

Lors de la première session de quartier libre sur l'Editotaku, j'avais, en réponse à Raton qui se désolait du faible nombre de participation, commis ce thuriféraire(*) mais néanmoins drolatique petit texte.

Lors de la deuxième session de quartier libre (cette fonction "rechercher" est super pratique, mine de rien), je n'ai pas participé, car mon ordinateur était en panne.

Pour cette troisième session de quartier libre, je me demande de quoi je vais bien pouvoir vous parler (en fait je me demande surtout si je vais ériger le coup du "résumé des épisodes précédents" en running gag pour les épisodes à venir).

Je ne vais pas vous refiler mon article expliquant comment libre-échange et manga ont fait bon ménage en France, car bien qu'il fut en théorie écrit spécifiquement pour cette scéance de quartier libre, il commence à dater.

Je ne vais pas vous parler de l'histoire controversée d'Arial et d'Helvetica, car je ne suis pas sûr que cela interresserait tant de monde.

Je ne vais pas non plus vous parler des underdogs puisqu'à mon grand désarroi, le sujet à déjà été abordé ici même.

Mais je vais rebondir sur cette dernière idée, car c'est justement via un lien sur les site des underdogs que j'ai trouvé le sujet dont je vais maintenant vous entretenir.

D'abord un constat d'ordre général : Les jeux vidéos sur PC restent chers, jusqu'à 60 euros pour un titre neuf (le prix d'un très beau livre illustré, ou bien de quoi acheter à bouffer pendant un mois en se serrant un peu la ceinture), et je ne parle pas des éditions collectors (vous savez, celles qu'on peut recycler en boite à biscuits - ils sont fous ces néerlandais). La conséquence de cela, c'est qu'il existe deux types de joueurs sur PC : ceux qui ont des sous, et ceux qui téléchargent des jeux rippés.

Je vous ai menti.

En fait il y a un troisième type de joueur : Les joueurs peu fortunnés mais ayant quelques scrupules à se procurer des jeux piratés.

Vous connaissez Real, cette petite société familère de ceux qui ont connus les temps reculés où le divx et le mp3 n'existaient pas, et où on regardait les vidéos pirates dans des fenêtres de la taille d'une boîte d'allumette avec un son d'une qualité à peine supérieure à celle du téléphone.

Et bien Real a pensé à la troisième catégorie de joueurs sus-mentionnée, en créant un service dénomé Real Arcade. Cela ce passe en deux temps :

Dans un premier temps, on télécharge l'interface Real Arcade et on se crée un compte (ces deux opérations sont gratuites). On a alors accés à plusieurs centaines de jeux semi-professionels, à des prix allant entre 15 et 20 dollars, et avec un système de démo assez interressant : La démo n'est ni plus ni moins que le jeu complet limité à 60 minutes de jeu ... en théorie. En effet, une fois les 60 minutes écoulées, vous ne pouvez plus lancer le jeu, mais, si vous êtes en cours de jeu alors que les 60 minutes arrive à expiration, le jeu n'est pas coupé et vous pouvez continuer à jouer tant que vous ne quittez pas (les gens qui ont plusieurs ordinateurs perçoivent donc déja là une opération très rentable).

Dans un second, on se voit proposer (ça n'a rien d'obligatoire) un abonnement payant d'un peu moins de 9 dollars par mois, en échange duquel on a droit ... a un jeu gratuit par mois (sans restriction, n'importe lequel des jeux proposés est éligible) et une réduction de 5 dollars sur tout autre jeu acheté. Ce qui revient à dire que vous avez droit à un jeu à 9 dollars par mois, plutôt sympa ! Ah oui, j'oubliais : Le premier mois d'abonnement est gratuit (et en plus, si vous voulez céder à la mode débile du moment, le sudoku fait partie des jeux proposés).

Seul défaut dans cette histoire : La page de téléchargement de Real Arcade est vilainement allergique aux navigateurs autres qu'Internet Exploreur, mais ce n'est qu'un problème mineur puisque que le service utilise par la suite sa propre interface (détails amusant : l'interface détecte également les jeux déjà présents sur votre ordinateur (principalement les jeux windows implémentés, mais chez moi il a aussi détecté ... Total Annihilation) et les ajoute à la liste des jeux possédés, si bien que vous pouvez les lancer depuis l'interface).

Alors, elle est pas belle la vie ?



(*) Thuriféraire : Mot qui se trouve dans le dictionnaire à la lettre "t".