Les longues soirées d'hiver étant ce qu'elles sont, cette semaine va être consacrée à Oppai Slider 2, faute de faire un seul et gros article dessus puisque je suis incapable de ne pas y jouer pendant assez longtemps. Et en plus, ça fait un super avantage : Google n'aura pas une seule page suffisamment longue ou détaillée pour la mettre en tête des résultats, mais plusieurs textes trop petits pour être considérés comme pertinents... donc aucun risque pour qu'on me jette des pierres dans la rue comme c'est déjà le cas à cause d'autres articles sur des animes ou jeux vidéo cochons ! Peut-être même que la gendarmerie me retirera de sa liste de personnes recherchées pour atteinte aux bonnes moeurs !
Une série d'articles sur OS2 donc, mais seulement jusqu'à dimanche, parce qu'après, le mois de décembre sera déjà entamé et il faudra que je sois bien sage pour que Papa Nowel pense à moi. Et aussi parce qu'on aura pas que ça à foutre : le canal IRC #editotaku@worldnet va fêter son premier anniversaire, il y aura la traditionnelle semaine "quartier libre" durant laquelle le lectorat adoré (c'est vous) pourra publier ses propres articles, puis raton-laveur.net fêtera son cinquième anniversaire, et enfin les Tanuki Awards qui boucleront l'année. En plus, il y a de bonnes chances pour que le millième texte soit atteint... Purée de petits pois, ça c'est du mois de décembre chargé !

Bien sûr, cette semaine Oppai Slider 2 couvrira tout un tas de choses sur le jeu - et dans le désordre si possible - mais surtout pas les plus importantes, comme "où trouver ce jeu ?" Pour ça, c'est simple : envoyez un mail à Direct-From-Japan ou à leurs copains, filez-leur votre numéro de carte bancaire et attendez.
Maintenant que vous avez fait une connerie, autant la mettre dans le lecteur de DVD. Suite aux emails que j'avais reçus du temps de l'article sur Sexy Beach 2, on va être didactiques sur ce coup-là. Si vous avez l'habitude des imports ou si vous n'avez pas de problème avec le japonais, la lecture de ce qui va suivre ne vous concerne pas vraiment.

Déjà, Illusion semble se réconcilier avec les limitations régionales : je ne me souviens pas d'en avoir vu dans SB2 - et non, je n'ai pas joué à Artificial Girl 2, la démo m'avait endormi - et Oppai Slider 1/1.5 était également dépourvu de code limitant son utilisation au Japon. Dans ce dernier cas, c'est quand même un peu salaud : par le stupre alléchés, des téléchargeurs internationaux de la démo se retrouvent lésés face au programme final qui refuse de s'exécuter... Ah, le monde merveilleux de l'import ne cessera jamais de nous surprendre. Enfin, cette protection est cependant éjectée en dix secondes sur un Windows non-nippon : Panneau de Configuration, Options Régionales, Avancé, et mettez "Japonais" pour le codage des programmes non-Unicode (même pas besoin de changer la localisation de l'ordinateur, quelle blague). Paf, ça marche. D'ailleurs, il vaut mieux faire ça avant d'installer le jeu sous peine de plantage, [geek]le setup ne trouvant justement pas le MSI à exécuter (InstallShield error code 1155), le nom de ce dernier comprenant des kanjis illisibles tant que Windows ne les encode pas correctement. On peut cependant lancer directement l'installation avec le .MSI en ignorant le programme censé le faire à votre place, mais le jeu une fois installé refusera de se lancer à cause de la protection suscitée... qui semble finalement être là plus pour pallier à un risque d'incompatibilité qu'autre chose.[/geek]

2,96 Go plus tard, voilà ce qui apparait au lancemement du soft (plus pour bien longtemps, ça devient vite hard, fu fu fu) :



On va faire simple et funky, suivez les petits numéros rouges et pourris ajoutés en 30 secondes avec Pixia par tonton raton. La fenêtre principale (en haut) vous rappelle qu'il n'est pas facile d'entrer en Mortor, que Firefox 1.5 est sorti, que ce jeu est réservé à un public adulte, que son utilisation apportera la honte suprême sur vous et vos ancêtres pour un maximum de 10 générations passées et à venir, que vous y verrez des relations sexuelles sérieusement dérangeantes, comprenant mais pas limité à des parties à trois, un coup de genou dans les noisettes, un chien et deux anguilles, de la nécrophilie (non, je déconne. Mais c'est vrai pour les animaux), des lavements, du shibari (du bondage évolué - j'ai des mangas très sympas sur le sujet), des fessées (parfois avec des bouées, si si) et une piscine-party. En haut à droite, on vous rappelle que si ce n'est déjà fait, vous devriez sérieusement envisager de passer chez l'assembleur du coin pour vous payer une souris avec une roulette, ça ne coûte que 10 € et merde quoi on est au XXIème siècle maintenant, même la souris Dreamcast avait une roulette.
Les boutons numérotés : 1 sert à quitter, 2 sert à ouvrir le très spartiate readme qui ne contient que quelques raccourcis clavier oubliés du manuel. 4 lance le jeu, et 3 ouvre les options graphiques dans la fenêtre en-dessous. 5 n'est qu'un ensemble de préréglages graphiques "détail bas - détail moyen - détail élevé", 6 ouvrant les options avancées ici déployées. Au fait, si vous avez besoin d'aide pour la liste défilante au-dessus de 6, je crois que vous vous êtes trompé de site. 7 contient quelques effets spéciaux (effets de lumière ou de transparence). 8 est le choix "plein écran ou écran non agrandi tout moche au milieu de Windows, beurk y'a même pas d'icônes dans ce mode pour réduire ou agrandir la fenêtre mais qu'est-ce qui leur a pris de faire ça". Au-dessus de 8, c'est comme pour la résolution, pas besoin d'aide : à moins de jouer sur un supercalculateur de Météo France, inutile d'utiliser le mode Software. Enfin, 9 règle les détails de MipMapping (le détail des modèles 3D qui perdent en polygones avec la distance, quoi). Tout en bas de la fenêtre, de gauche à droite : options par défaut, annuler, ou OK. Dernier détail technique d'importance : le jeu ne gère pas l'anti-aliasing en interne, aussi devrez-vous créer un profil dans les pilotes de votre carte vidéo. Faites-le : la différence est surprenante lorsque vous faites de jolies captures pour mettre en fond d'écran (avec la touche C pendant le jeu, et elles sont classées dans des répertoires séparés pour chaque demoiselle).



Ca y est, c'est configuré et lancé ? A partir de maintenant, c'est la fête à la roulette, alors promenez-vous dans les menus : Nouvelle partie, Charger une partie, mode d' "Appréciation" (regarder les modèles 3D hors-jeu ou avoir un chapitrage des scènes hentai déjà trouvées ; il y a aussi la liste des fins, mais on ne peut hélas pas les revoir) et quitter le jeu.
Nouvelle partie : là, il y a un petit truc à savoir. Déjà, oui, les trois filles se nomment toutes Koyori Asakura (aucun lien avec le Shaman King - enfin j'espère), et moi non plus j'ai pas pigé en quoi ça changeait quelque chose dans la mécanique érogène du jeu de leur donner un nom différent. On va donc les appeler comme dans l'écran de chargement, à savoir "Maid", "Nurse" et "Sailor", ou la même chose en français si on est pas d'humeur Van Dammesque. Lorsque vous êtes amené à choisir "votre" silhouette, il y a en fait deux scénarios séparés. Dans le cas de la servante ou de l'infirmière, c'est facile à voir puisqu'il y a trois corpulences pour le scénario avec un mec, et une silhouette féminine qui suit une autre histoire... mais avec la porteuse d'habits marins, on a le choix entre 2 x 3 corpulences masculines, on ne pige pas tout de suite la différence (surtout quand on ne lit pas le texte en dessous parce qu'on a toujours été très fort pour ne pas réviser ses kanjis). Enfin bon, les scénarios ne sont quand même pas très différents - et dans le cas de l'étudiante, ça confine carrément à l'arnaque avec à peine quelques dialogues qui changent. Ensuite, il y a la célèbre interface de customisation de la poitrine que vous connaissez déjà, boostée par l'ajout de transparence des habits ou de la forme des tétons, ajoutant de nouvelles possibilités à ce divertissement pour toute la famille.

Pour le gameplay proprement dit, parlons juste du système de jeu, comme disent les fans d'arcade. Les sauvegardes se font automatiquement à chaque fois que vous arrivez dans un nouveau chapitre. Le micro ou le stylet en plastique ne sont pas utilisés, ce qui est logique puisqu'on est pas sur Nintendo DS. F1 fait apparaître les options, F2 indique les branches du scénario (je reviendrai là-dessus avec les soluces), F3 est le "chercheur d'objets", super important, et F4 indique les zones interactives sur le corps de la demoiselle, ce qui est franchement inutile. F2 évolue donc avec vos actions, et il est recommandé de le consulter régulièrement pour savoir où on en est ; pareil pour F3, qui est un plan de la salle avec l'emplacement des objets utilisables en ce moment même - et là encore, ça change avec ce que vous faites. La touche D ou l'icône dans le coin inférieur droit de l'écran vous indiquent si vous êtes à un embranchement possible.
Les interactions se déroulent comme dans la démo et tous les jeux Illusion : on clique sur une zone, on choisit quoi faire, et on le fait avec le bouton gauche et/ou la sacro-sainte roulette. Si vous voulez déplacer la caméra sans avoir à annuler l'action en cours, enfoncez Control. Seule information à rappeler si vous êtes d'humeur romantique : lors d'une même action, utiliser le bouton gauche donne un résultat moins "fort" qu'avec la roulette, et il ne faut pas s'étonner si la demoiselle se plaint de vos mouvements brusques quand vous abusez de cette dernière (la roulette, pas la dulcinée... quoique c'est valable pour les deux en fait). Même si vous êtes amené à maltraiter la pauvre fille la plupart du temps, il est bon de se souvenir de cette nuance ergonomique lorsque vous tenez à obtenir toutes les fins, certaines ne pouvant être obtenues que si vous arrivez à satisfaire votre partenaire.



A suivre... Prochain épisode : la solution complète pour l'étudiante avec toutes les fins.