Sensei No Ojikan (nom international sur le site web: Doki Doki School Hours): OMG, REPOMPE D'AZUMANGA DAIOH! Et non! Le manga d'Ojikan est plus vieux qu'Azumanga, ce dernier en étant même inspiré. C'est exactement la même structure, à savoir de petits strips quotidiens ici animés en sketchs très courts. Les deux séries sont quasi-identiques, avec une gallerie de personnages amusants et classiques à souhait. La seule différence étant que le perso principal est une prof ayant la trentaine et 1m50 les bras levés... Ken Akamatsu s'en serait-il servi pour pondre sa dernière oeuvre qui met en scène du fan service bien épais sur des collégiennes dirigées par un Harry Potter du dimanche?
J'avais passé quelques mois dans une école internationale il y a bien longtemps. Un jour, j'ai été amené à bosser en duo avec une petite japonaise. Le prof dit que le plus âgé doit parler en premier; n'osant m'enquérir de son âge, elle me répond aussi sec que c'est bon, je peux me lancer (j'avais 19 ans). Quelques semaines plus tard, j'ai appris qu'elle avait 47 balais.

School Rumble: Love comedy comme les studios ne se lasseront jamais d'en faire. Les américains font un clone de Pretty Woman chaque année, les japonais nous ressortent le même triangle amoureux entre une fille qui aime le gars populaire du coin et qui est elle-même aimée par un type qu'elle ne voit pas. A voir si vous êtes trop flemmard pour ouvrir un Molière, et ça reste quand même très rigolo.

Futakoi: Alors là, c'est le pompon. Ca commence avec le scénario générique n°35F48R2, à savoir le garçon qui revient dans son bled à la campagne (faut bien brosser la nostalgie et l'amour de la nature dans le sens du poil) et qui y retrouve la "fille de la promesse", avec qui il se mariera-gnagnagna. Puis il en voit une autre, qui vit là où il emménage. Puis encore une autre, dans laquelle il rentre dedans sans le faire exprès mais heureusement que le scénario fait bien les choses. Ca ratisse large: gros seins, gamines, profs, faut viser sous la ceinture. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que les conditions pour faire un dating sim pour ps2 soient réunies. Faut croire que le Japon a une écrasante majorité de femelles dans sa population pour que les harem animes soient aussi répandus. Déjà vu? Mille fois; Love Hina commença comme une parodie du genre jusqu'au moment où il se prit au sérieux. Sauf que Futakoi a été conçu soit par des gens atteints de strabisme, soit atteints d'un fétischisme vieux comme le monde et quand même franchement dérangeant: les jumelles. La situation est justifiée par une des plus belles pirouettes scénaristiques observées depuis Metal Gear Solid 2: une légende de jumelles qui se sont suicidées-gnagnagna-tout le village donne naissance à des jumelles-blablabla-toutlemondemeurt. Donc, au lieu d'avoir six filles et un mec, on a 6x2 filles et un mec. Fuyez.

Rozen Maiden: Générique par Ali Project, le groupe qui aime bien parler de cercueils et de trucs gothiques bizarres dans ses chansons - à l'origine de l'intro de Noir ou Avenger. Un garçon au design pompé sur Mahoromatic mais avec un caractère qui me donne envie de le décalquer dans un mur de béton tombe par le plus grrrrrrand des hasards sur une poupée vivante et devient son Wû (comme dans 3x3 Eyes). Un peu comme les poupées Corolle, mais en plus chiant (oui, c'est donc comme une femme. Sauf qu'elle fait 60 centimètres de haut). Scénario soporifique et un peu convenu, animation et couleurs soignées, et puis j'ai pas du tout aimé la chose.

Mahou Shoujo Lyrical Nanoha: La loi exige que chaque nouvelle saison télévisuelle doit contenir au moins un anime de mahou shoujo, autrement dit de fille magique qui se découvre un destin de sauveuse du monde et un costume qui va avec. Autant CardCaptor Sakura a établi un nouveau standard dans le milieu, autant on sent que Nanoha ne va pas chercher plus loin son inspiration. Les génériques sont tellement similaires que ça en devient gênant... Les relations amoureuses bien sinueuses propres à Clamp dégagent et laissent place à quelques panty shots toujours surprenants compte tenu de l'audience-cible, mais pas étonnants quand on voit la tendance actuelle. Notons que quelques scènes (comme le repas dans le premier épisode) sont particulièrement chiadées, avec tous les persos qui bougent bien, des effets de lumière et j'en passe. Ca tranche avec le reste des épisodes, tout à fait dans la moyenne mais sans plus. A regarder si on vous traite de "mahou shoujo lover" (c'est ce que m'a dit texto un membre de l'équipe de GameFAN) ou si comme dirait Desty, vous êtes un de ces êtres douteux qui regardent toutes portes closes des cassettes de SailorMoon dans une chambre à l'odeur étrange avec une boîte de Kleenex à portée de main.