(comme pour la première partie de cet article, évitez de lire si vous êtes gêné par le hentai)

Quoi? A cause de l'article d'hier, vous êtes déjà tous en train de charger votre mule? C'est peut-être parce qu'on trouve des choses de plus en plus étranges dessus qu'on appelle ça le pire2pire...

On s'était arrêtés à l'explication de l'interface pour les scènes à l'hôtel, c'est ça? Bon, on y retourne.
Pour chaque fille, il y a trois scènes cochonnes: une à l'hôtel, une au bord de la piscine et la dernière sur le bord de plage. Si vous avez joué à Virtual Valerie 2, c'est pareil: on a une “main flottante” qu'on utilise sur des “zones”, et tant pis pour vous si vous n'avez pas compris ce que je viens d'écrire. Il y a également une “langue flottante”, et rien que de parler de ça me fout les jetons. Il y a également des gadgets divers et variés (plume, vibro, vous voyez le menu), et tout s'utilise de la même façon: vous cliquez sur l'endroit à stimuler, puis vous faites des mouvements avec la souris pour que ça bouge à l'écran. Vraiment. En plus, la façon avec laquelle on frotte le mulot sur le tapis vous culpabilise, si vous ne l'êtes pas déjà. Au fait, les mosaïques sont omniprésentes, mais à la façon des Sims, elles sont en surimpression et faciles à retirer avec un petit patch.
Quand vous avez rentabilisé tous vos accessoires sur toutes les parties sensibles, le bouton “Bouger” est activé; autrement dit, fini les préliminaires.

(y'en a deux au fond de la salle qui crient “Yatta! Yatta!)

A partir de là, la demoiselle est placée selon une position du Kama Sutra (hin hin) et votre pécé tombe à 10 images/seconde. Parce que le modèle 3D du mec est arrivééééhéhé, sans s'presseeeer, le grand macho, le grand macho, avec son ch'val et son grand... heu, tousse tousse, sorry. Comme toujours dans le hentai, son visage est masqué par une grande touffe de cheveux (leçon de sociologie du jour: le japonais est quelqu'un de très jaloux: s'il ne peut pas s'identifier au personnage, il peut le ressentir comme un rival) et on peut le désactiver. Glop glop: on évite de faire ramer la bécane, et pis après tout il gênait la vue et il avait même pas de zizi. Pas glop: si vous êtes en train de faire une position où l'homme est en dessous, la fille fait de la lévitation (mais c'est très rigolo). Il y a une jauge de plaisir en haut à gauche, et quand elle est pleine, vous êtes confronté à un choix décisif: souhaitez-vous envoyer votre patrimoine génétique à l'intérieur ou à l'extérieur? Selon votre réponse, une image CG jaillira sur l'écran pour vous signifier le résultat, accompagné des cris de jouissance de votre partenaire. Superman, je ne sais pas si tu existes, mais si c'est le cas, viens-moi en aide.

Sexy Beach 2 a également un menu ”Extra“ où vous pouvez revivre ces moments inoubliables (trois scènes de sexe par victime, dans trois lieux et trois positions différentes), et si vous en avez fini avec une fille, vous pouvez recommencer une partie avec elle (et toutes les séances de dialogue entre chaque partie de la journée est viré). Question ”replay value", c'est très simple et comme n'importe quel truc porno: si vous vous êtes amusé la première fois, vous y reviendrez. Il faut beaucoup y jouer pour tout déverrouiller, les derniers bikinis étant distribués au compte-gouttes. Il existe également un add-on,Chiku Chiku Beach: trois nouvelles filles, customisation du bronzage, de la couleur des cheveux, nouvelles scènes et nouveaux maillots.

Verdict: Sexy Beach 2 est peut-être le cadeau de Noël idéal pour le pire otaku qui fasse partie de votre entourage (surtout avec ces longues soirées d'hiver), et ça coûtera moins cher qu'un Steel Battalion ou un Men'Som. Si vous avez une vie sexuelle normale et/ou que vous n'êtes pas un otaque patenté, ne touchez pas à ce jeu, sauf pour rire. Et encore, à 4 Go sur le disque dur, ça fait lourd pour une tranche de rigolade.