Règle élémentaire de sécurité: quand vous devez monter un nouveau ventilateur pour votre pécé et que vous regardez la série live de Sailormoon juste après, ne faites pas comme moi: ne laissez pas le tournevis sur la table, prêt à être utilisé dans un accès de folie.

Pour justifier les couleurs de cheveux, elles ont toutes une perruque. Pour réaliser les scènes de transformation, ils ont utilisé des images de synthèse complètement psychédéliques. Pour Luna, le chat qui parle, ils alternent entre une peluche (que Bandai va sûrement vendre à des milions d'exemplaires) et encore des images de synthèse.

Vous avez donc deux positions possibles:
-Vous êtes fan de SailorMoon. Là, vous êtes aux anges: ça m'a l'air très fidèle au manga (beaucoup plus que l'anime en tout cas), les actrices ne sont pas trop mauvaises et ça colle autant que possible dans la mesure d'une série en live action.
-Vous êtes un être humain normal. Là, vous découvrez des sensations primales que votre cervelet gardait endormies depuis l'époque de votre ancètre Cro-Magnon: le système digestif qui panique, l'adrénaline pompée par litres entiers, la respiration qui s'accélère, les paupières qui se dilatent, l'inconscient qui vous dit de fuir, et finalement, l'utilisation du tournevis.

Ces temps-ci, ça recycle grave quand même: Hokuto No Ken, Saint Seiya, Evangelion, Sailormoon, sans parler des américains qui ont Eva, DBZ ou Gunnm dans leurs cartons... Tant qu'Escaflowne reste en dehors de tout ça, pas de quoi paniquer.