ou R.O.D. TV, ou Read or Dream, ou que sais-je encore.

Vous savez déjà que je suis fan absolu de l'univers passionnant d'Hideyuki Kurata et de Yomiko Readman. Au fait, le DVD de l'OAV devait sortir cette semaine, mais Dybex oblige, il n'est pas là et on a pas de nouvelles. féchier.

RoD TV se déroule après le manga. Si vous n'avez vu que l'OAV, reader's digest: Yomiko y recontre et protège une collégienne-auteure à succès prolifique qui s'appelle Nenene. Elles deviennent très liées, et j'en dis pas plus parce que le manga ne fait que quatre volumes (il y a aussi un roman en 6 volumes si ça vous intéresse). Dans la série, Nenene a maintenant 22 ans, a bien “grandi” (déjà qu'avant c'était beau alors maintenant, pfouu), et n'écrit plus depuis que... ah, je peux déjà pas en dire plus sur l'histoire sans gâcher. Et pourtant, j'ai rien dit de spécial! Mais j'ai une circonstance atténuante: en tant que fan, je ne peux risquer de vous gâter le plaisir, et en plus ça vous pousse à aller voir^^. Toujours est-il qu'elle va faire la rencontre des trois soeurs Paper (qui ne connaissent même pas Yomiko Readman), Michelle, Maggie et Anita. D'ailleurs, mon petit doigt me souffle que ces prénoms sont une référence à un vieux film d'arts martiaux (ouioui, la même Michelle Yeoh que dans Tigre et Dragon)...

Allez, on parle un peu technique. C'est la même équipe que pour l'OAV, et sans atteindre son niveau, on en est diablement proche. Pour une série TV, c'est impressionnant: animation soignée, beaux dessins, que du bonheur. Les backgrounds sont moins chargés en détail, mais ça ne retire rien au plaisir de visionnage. Côté son, les seiyuus sont au poil, et pour la musique, on retrouve les sonorités philarmoniques et ce jazz lourd et capitonneux qui font que l'on se sent chez soi (on entend même quelques morceaux de Listen or Die). L'opening donne envie de chuchoter “3, 2, 1, let's jam”, et l'ending est sympa.
Les personnages sont attachants, l'histoire semble avoir une progression lente, et en plus... Les scènes d'action sont aussi dingues et bien réalisées que pour l'OAV: sur la fin du premier épisode, à défaut d'en perdre mon latin, je mélangeais plusieurs langages dans mes anatopées tellement mon cerveau était en buffer overrun, et peut-être même que quelques-uns de ces langages étaient fictifs. Le fait est que j'ai dû changer de sous-vêtement avant de regarder l'épisode suivant.

En bref: RoD TV, c'est du caviar.



Mise à jour : la série est terminée, avis sur l'ensemble !