Promenade habituelle dans les rayons de jeux vidéo, et qui voilà que voilà: le nouveau Tomb Raider. Les plus vieux lecteurs du blog se souviendront de la volée de bois vert que j'avais envoyée à l'annonce de ce jeu (genre le bois vert bien frais, qui griffe bien la peau pour mieux la déchirer, avant que la sève gicle, que l'écorce tranche bien les veines et qu'on se retrouve avec une belle hémorragie en se vidant de son sang).
Le fait est que, comme le fait remarquer Penny-Arcade aujourd'hui, on se fout de savoir si Lara Croft est de retour. On se fout de la voir nous vendre des Seat et des fringues et des jeux qui ont le même moteur graphique depuis le premier épisode.

Fort logiquement, le blog présent n'a donc aucune raison d'exister si je parle du jeu. Mais voilà, je parle de la boîte du jeu.
Non, pas le packaging, on s'en fout. Mais le fait que le jeu n'est pas sorti, qu'il n'a pas encore de date et qu'on sait juste qu'il sera là à la fin du mois. Et j'étais là, ma boîte de petits pois Casse-Grain dans les pattes, dans un hypermarché tout ce qu'il y a de plus classique, face à la boîte. Parce que cette dernière, bien qu'étiquetée une cinquantaine d'Eurobrouzoufs, ne contenait pas le jeu.

Je m'explique: il y a une grosse étiquette jaune atour de ladite boîte, qui nous invite à RESERVER LE JEU. Et que si on le fait, on aura droit à la BO du jeu, contenue dans la présente boîte. Là, je sais que vous êtes devant votre écran, avec un air dénué de toute compréhension: oui, moi aussi j'ai rien pigé.
Donc: on paie pour le jeu. 50€ et des poussières. On ouvre la boîte et en lieu de jeu, on devrait trouver un CD audio. Et sûrement un petit papier à renvoyer pour réserver le jeu et l'avoir quand il sortira. Mais pourquoi réserver un jeu déjà entièrement payé? Avons-nous déboursé 50€ pour un CD audio? Les deux questions subsidaires étant “De qui se moque-t-on avec des méthodes pareilles de vente?” et “What the fuck?”