Hall 5 (japanime)

Hall 6 (jeux vidéo)

Version interactive : depuis votre tablette ou smartphone, allez sur http://www.raton-laveur.net/je2017/. Un moteur de recherche est intégré pour trouver ou identifier le stand de votre choix. Une fois chargée, la carte reste dans la mémoire cache de votre appareil - pas besoin de réseau ! Même si vous n'avez pas de réseau 4G une fois au Parc des Expositions de Villepinte, vous y aurez accès. Merci Keul !

Voici neuf ans que la carte officielle de Japan Expo a droit à une seconde couche de peinture : les stands vendant des produits de qualité et ceux à éviter, les conseils pour ne pas tomber dans un hachoir à viande et de l'humour de mauvais goût. J'espère évidemment vous croiser dans les allées - et si ce n'est pas le cas, que ces informations vous soient utiles.

Pour les nouveaux visiteurs : les stands cools et à éviter représentent non seulement ceux vendant des produits officiels ou des contrefaçons (d'après la liste compulsée par Nady, qui en explique la méthodologie sur son site), mais également ceux que je vous recommande ou non. Les endroits à ne pas rater, les conférences intéressantes, les gens sympathiques rencontrés au fil des années... Là où la liste de Nady se veut objective, cette carte se veut bien à la maison - et ce, jusqu'aux curiosités comme les applications radio avec des mascottes oenologiques (Hall 5, stand E224).

Annotations
- Certains stands habitués ont fini par lever le camp. Geekmemore et ses rencontres plus ou moins arrangées selon la fréquentation n'est plus, et personne ne les pleurera.
- Japan's Doors a également décidé de rester à la maison. Pas de secret, le gérant de ce stand connu pour ses produits rares et autres doujinshi cochons s'est épanché dans ce podcast (spoiler : je suis dedans) sur le risque financier pesant sur tout professionnel se pointant à Japan Expo. En version courte, les coûts engagés et la concurrence souvent déloyale des voisins font que bien des sociétés jouent à quitte ou double par le simple fait de s'y pointer.
- Mais alors, où trouver des produits pour grandes personnes vaccinées ? Le stand Anime-Store continue à vendre son label cochon Hot-Manga débuté l'an dernier. La proximité de la date de sortie de certains DVD laisse deviner qu'ils seront en vente sur leur stand, dont Pure Mail.
- Finesse de langage : Bandai Namco Games - les jeux vidéo - n'est pas là, mais Bandai Entertainment - les dessins animés - est bien présent. Dragon Ball, One Piece et Sailor Moon : oui, mais Dragon Ball FighterZ, Little Nightmares ou Tales Of : non.
- A l'inverse, nous avons des revenants : Good Smile Company , qui avait fait l'impasse l'an dernier au profit d'une boutique temporaire à Paris pendant Japan Expo 2016, prend cette année un stand, minuscule au demeurant. De même, Ankama, que l'on ne voyait plus depuis qu'ils ont leur Ankama Convention, prend un stand de taille fort modeste.
- Autre curiosité, le stand JAMRA/CODA, lobby nippon des ayant-droits arpentant les conventions du monde entier pour rappeler que le fansub et les contrefaçons sont l'oeuvre du Malin, reviennent louer un lopin de terre. Ils ont également droit à leur propre conférence. Ne vous attendez pas à voir des brigades organisant des feux de joie alimentés de peluches contrefaites dans la cour extérieure du hall 5 ; ils semblent se limiter à une mission d'information.
- Comme je reste convaincu qu'avoir son propre logo est un privilège payant auprès des organisateurs, j'ai pris la peine d'étiqueter les stands éditeurs. D'après mes recherches, ceci vous aidera à retrouver votre chemin 24,82% plus rapidement que sur la carte officielle.
- Le stand Cerevo, vu l'an dernier avec une réplique à 800€ du Dominator de Psycho-Pass, est maintenant intégré au stand C134, une exposition dédiée à Ghost In The Shell organisée par All The Anime. Ils y proposeront une miniature complètement folle des Tachikoma.
- J'en viens d'ailleurs à un point noir de la carte officielle cette année : c'est un vrai boxon. Le stand C134 abordé juste avant ? Il n'est pas listé, et All The Anime le croyait en B134. De nombreux stands sur la carte ne sont d'ailleurs listés nulle part. Personne n'est à l'abri d'une faute de frappe ou d'un retard, mais je n'avais pas remarqué autant d'erreurs les années passées.
- Si vous êtes venu en 2016, vous ne serez pas dépaysé : beaucoup de stands et d'agencements n'ont guère changé d'une année sur l'autre. On ne change certes pas une recette gagnante, mais l'optimisation des derniers espaces laissés vacants montre bien que Japan Expo cherche à passer le plateau du nombre de visiteurs coincé à 250 000 depuis quelques années... Mais est-ce que ça n'en fait pas la seconde plus grosse convention d'animation japonaise derrière le Comiket ?
- Parmi les stands de contrefaçons et autres escroqueries, une nouvelle mode est à l'affiche : les pochettes surprises et autres "box" mystérieuses. Pour un billet, vous recevez un paquet supposé contenir toutes sortes de gadgets dont la valeur est évidemment supérieure au montant de votre achat. Inévitablement, tous les paquets sont identiques et contiennent les mêmes cochonneries : badges, porte-clés et autres bibelots sans valeur. En 2016, les douanes françaises ont d'ailleurs pris leur temps sur une de ces boutiques - stand qui a le culot de revenir cette année ! La variante de la "box" par abonnement ou par correspondance est du même acabit ; des invendus achetés en gros et refourgués aux gogos trop contents d'en faire la promo avec force hashtags et selfies. Nady a d'aileurs classé Wootbox en stand à éviter depuis que ces derniers lui ont confirmé que leurs "Wootshirts" sont évidemment dénués de la moindre licence officielle.
- Coté évènements, je vous ai pondu une sélection des conférences notables, mais j'attire votre attention sur Masao Maruyama, déjà venu en 2012 et 2014 et dont les conférences valent le détour. Pour le reste, la portion "Anime 100" organisée par les compagnies japonaises est riche en invités intéressants pour la minorité de vieillards que nous sommes ; tout ceci est résumé dans les bordures de la carte.