La dernière fois que je suis entré dans une salle de cinoche avec un sac de pop-corn, c'était en 1999. J'étais en Californie et c'était pour Star Wars Episode One. Oui, je sais. Techniquement, mon prochain paquet sera dans huit ans... Ca sera quel film ?

Ils ont ressorti un coffret DVD de la Die Hard Trilogy, mais y'a pas la fin alternative de Die Hard 3 dans la liste des bonus.

En septembre 2001 devait sortir Dommage Collatéral, avec Schwarzie, et La Somme de Toutes les Peurs, sur un scénario (d'un nègre) de Tom Clancy. Ils furent mystérieusement repoussés un an plus tard - et quand ils sortirent, on sentit bien qu'ils dataient d'avant Oussama et ses potes. Les héros n'hésitaient pas, les méchants étaient identifiables, et on se posait plus de questions que les gars à l'écran. Tout cela n'existait plus. On était en train de se taper des Jack Bauer informatisés et des Sam Fisher tracassés par leurs cas de conscience. Die Hard 4 envoie chier tout ça et fait les choses à l'ancienne. Tout le perso de McLane dans le film joue là-dessus : ce XXIème siècle modelé par la paranoïa et le contrôle de l'information, vu par un gars qui a foutu le bronx à New York, refroidi une quarantaine de terros dans un building à Los Angeles et fait sauter un avion de ligne. Pour l'avion, ça n'a rien de prophétique ; c'est juste qu'à l'époque, on pouvait tout se permettre.

Au début du film, la fille de McLane rentre dans son appart' et va se coucher... Alors qu'est-ce qu'elle fout quelques heures plus tard dans un ascenseur ?

Ca fait des références aux anciens films (l'agent Johnson au début) jusque dans les cascades (la scène du monte-charge, qui emprunte aussi à Jurassic Park 2), et ça rajoute un geek à côté de Bruce Willis pour pas que les teenagers se sentent paumés ; ils vont faire pareil avec Rambo IV où de jeunes porte-flingues accompagneront le sergent Sylvestre. Le méchant est bien foireux, genre foireux à la Darth "je dis rien et j'ai aucune apparition notable avant une bonne heure dans le film" Maul. Pour le reste, c'est du totalement bourrinage détendu du gland "comme avant", avec des scènes d'action éblouissantes, du piratage informatique en vert fluo avec des jauges rigolotes à l'écran, des tas de moments avec plein de figurants que c'est même pas des images de synthèse, un budget avec plein de zéros et un Brucie qui doit être là parce que ça lui manquait de jouer les héros. Je suis toujours fan de Willis et de McLane.



Nouvelles du front :
- Elite Beat Agents est sorti en France depuis vendredi, et il a des textes traduits à l'écran !
- World In Conflict, beta ouverte : vous y êtes ? Ajoutez "Raton-Laveur" dans votre liste de potes et vous serez invité dans le clan de l'éditotaku !
- Soirée de clôture de Nolife en ce moment même où les téléspectateurs peuvent demander ce qu'ils veulent voir ; évidemment, le chan #editotaku y va de ses petits mails à la chaîne QUI VIENT DE PLANTER EN DIRECT LA CA BOUGE PLUS A L'ECRAN WOAW. Pourvu qu'on mate le soir (pour voir autre chose que de la musique et ainsi admirer Nolife telle qu'elle serait dans un monde dépourvu de quotas-CSA-gnagnagna), on a affaire à la télé de nos rêves tout mouillés, le genre de truc qu'on mérite pas tellement on est pas dignes. On disait que les gars de GameOne s'étaient plantés parce qu'ils n'avaient pas réalisé que les gamers ne matent pas la télé puisqu'ils s'en servent pour brancher leurs consoles, mais en fait, c'est pas ça : c'est juste que leur chaine était naze. La preuve, on mate Nolife.