Je viens de créer un répertoire “Klez” dans la poubelle de ma boîte aux lettres. Je reçois tellement d'occurences de cette bouse (une dizaine rien qu'aujourd'hui) que je crois qu'il est temps d'éduquer - à ma manière - les crétins congénitaux qui se font avoir. Je ne pense même pas à punir le responsable de ce virus (assez de gens veulent déjà sa peau), alors je préfère m'en prendre aux “victimes”.

Réfléchissons. La victime de ce virus n'utilise pas de protection virale. Elle utilise Windows, et surtout, Outlook Express (ça doit faire la zillionième fois que je le dis, mais passez à Mozilla !). Elle est assez idiote pour ouvrir n'importe quel mail, même s'il est avec un sujet en anglais provenant d'un expéditeur français. Je sais, ces déductions englobent toujours une bonne partie des utilisateurs du Net. Et osons le dire, une telle accumulation de fautes tient carrément de la faute juridique.
Seulement voilà: si on regarde la source des mails contaminés affiche le véritable expéditeur, non pas comme l'adresse de renvoi (qui est corrompue par Klez après tout).

Alors voilà ce que je vais faire. Je réunis la liste d'adresses qui ont tenté d'infecter ma bécane - bizarrement, une grosse majorité vient de chez Mamadoo. Puis je prépare un mail bien salé, qui 1) prévient l'utilisateur qu'il doit faire quelque chose pour se soigner, lui et son ordi, 2) que s'il ne le fait pas, je le dénonce aux autorités pour piratage informatique: rappellons que l'intrusion et la destruction de données dans un système informatique, même involontaire, sont punies par la loi.
J'imagine déjà avec délectation la tête du pauvre hère reçevant ma missive, mouillant son pantalon avant de courir chez Darty pour acheter Norton Antivirus sur recommandation du vendeur blasé par tant de misère humaine... Je devrais acheter des actions Darty, tiens.