On sera demain vers 13 heures si on en aura une sous le sapin ou si on devra poireauter jusqu'au mois de mars 2007. Je suis pas optimiste. Bah, ça sera toujours ça de pris pour les magazines de jeux vidéo plus ou moins spécialisés dans l'import qui se feront un plaisir de faire des tests exclusifs sur une version NTSC de la console, qui sera un peu plus facile à trouver que la ps3.
La conférence US est une confirmation à demi-mot des tarifs européens, avec une étiquette de 20 $/€ pour les add-ons sur la manette de base (40 $/€), soit un prix manette+nunchaku=ouch. Il m'a fallu quelques années avant de renouveler ma flotte de pads GameCube avec des WaveBirds (avant de m'aperçevoir que c'était bien inutile puisque je n'ai pas d'amis), alors j'espère qu'on va revenir à cette époque des 16 bits où on apportait sa manette chez les copains. Depuis, la fragmentation multi-console a fait que tout le monde n'avait pas de Xbox/GC/Dreamcast/N64, poussant chaque possesseur enthousiaste à acheter les manettes pour les copains. Donc, pourvu que la ps3 se plante, que la 360 ne fasse pas décoller ses ventes face à la concurrence et que tout le monde ait sa manette Wii+nunchaku (ou +addon-à-la-mode) chez soi, ou l'addition sera salée pour les Wiifans.
En fait, la petite déception (plutôt moyenne, perso) de ces annonces reste l'absence d'une vraie nouveauté. Nintendo a "juste" mis fin aux rumeurs en confirmant les fuites post-E3, mais n'a rien trouvé à ajouter. Je m'attendais à découvrir un dernier secret de la console, un truc planqué sur la manette ou la machine, à la façon du petit haut-parleur intégré sur la Wiimote qui avait été dévoilé à l'E3 alors qu'on croyait avoir vu son design final. Spécifiquement, je m'attendais à un microphone sur cette dernière, à l'instar de la Nintendo DS ; la puissance de la console aurait permis des machins genre karaoke impossibles sur la portable (SingStar reste un jeu diablement populaire chez sony), et le look de la manette aurait légitimé une prise en main pour les Michel Drucker en herbe. C'était beau de rêver...