Le manga Black Lagoon est un très bon morceau d'action, disponible chez Kabuto (quelques extraits disponibles sur le site) : ça traîne pas, c'est bien foutu et bien dessiné. Le genre d'univers et d'histoire qui ne va pas chercher midi à quatorze heures et qui n'est jamais présentable avec des articles longs de plusieurs pages sous peine d'être taxé de remplissage (surtout qu'il n'y en a pas dans ce manga).
Puis tonton Shikaze m'a mis l'anime devant le museau. Et c'est tout pareil, fidèle et franchement bien réalisé. C'est pas du low-budget (même le tatouage de Levy n'a pas été trop bâtardisé) mais pas exceptionnel non plus. A l'image de l'oeuvre originale, ça ne se prend pas la tête et ça fait super plaisir.

Cependant, je commence à prendre conscience que le format TV nippon se politiquement-corrige de plus en plus, en vue des exportations en masse de ses productions. Même si certains animes se permettent toujours d'être orientés vers les adultes, ils ne s'offrent ce luxe qu'à travers des univers malsains, la violence graphique étant en nette voie de disparition sur le petit écran japonais. Le manga Black Lagoon ne tient pas non plus du massacre, mais on voit bien que toutes les adaptations sont édulcorées sur l'hémoglobine. Non, Blood+ ne compte pas, ce ne sont que des monstres informes et cet anime est à chier. Comparé à ce qu'on pouvait voir il n'y a même pas cinq ans (remember Saikano), la tendance devient flagrante.



Demain soir, c'est dimanche, alors hop, session IRC dès 21 heures sur #editotaku@irc.worldnet.net. Ca parlera de l'E3 et du monumental plantage de sony, de l'Epitanime qui a lieu dans deux semaines et de Dr. Tran. Vous pouvez aussi passer en utilisant la p'tite case à gauche si vous avez la flemme d'installer un client IRC.