Geneon (qui s'appelait Pioneer Laser Disc Company au siècle dernier, j'aimais bien ce nom) est une maison de production qui semble s'être spécialisée dans un style d'animes bien particulier : ceux qui sont basés sur des jeux vidéo hentai, et plus généralement dans les harem animes et autres genres similaires où le niveau ne vole pas bien haut. Mais faire des adaptations animées de jeux vidéo, c'est logique quand on se met à la place du producteur : les personnages sont déjà là, le character design est déjà fait, l'histoire déjà écrite, et il y a une petite réputation qui assure déjà un minimum d'audimat. Geneon visant le marché international, les origines cochonnes de la chose ne quitteront pas le Japon et l'anime pourra être vendu à des masses occidentales ignorantes.

Soul Link est de ceux-là, et vous parie ma chemise que les critiques sur le Net présentant Soul Link comme le nouveau space opera à la mode vont pousser comme des bourgeons dans les prochains mois.Et à l'instar de Girls Bravo (mangez des bananes) et le milliard d'autres titres sortis de chez Geneon, c'est basé sur un jeu pour adultes. A leur instar, la production est minimaliste : l'animation est réduite au strict minimum, les CG ont dix ans de retard, la 2D est bourrinée sur la quasi-totalité des plans. A leur instar, ils ont un super générique, car tout anime médiocre a droit à de bons morceaux de J-Pop alors que tout bon anime se tape généralement une chanteuse pourrave. Je n'arrive toujours pas à m'habituer à entendre du I've avec Kotoko à la fin d'animes hentai bien baveux. Oui, je viens de mettre un lien vers des screenshots de VG Neo, et vous savez quoi ? J'adore Variable Geo. Des serveuses de restaurants qui se battent à coups de boules de feu dans un tournoi où les perdantes se font sexuellement humilier ? Yuka Takeuchi, l'héroïne qui arrive à être encore plus tankée que Mai Shiranui ? Où est-ce qu'on signe ? Variable Geo, concept de jeu vidéo sérieusement secoué, est un pur produit des années 90. Jeu vidéo qui a évidemment eu droit à des adaptations animées, une habitude dont je parle au début de cet article que je ne sais plus comment finir. Tant que l'article d'hier dégage du haut de la page, all is right with the world.
Bah, on s'en fout ; à part pour ses génériques, oubliez Soul Link. C'est mou, mal réalisé, ça se prend pour Stellvia (qui lui-même se prenait pour Nadesico mais ne s'en est finalement pas trop mal sorti), et contrairement au jeu, ça ne pourra pas se vendre avec du fan service là où il faut. A ignorer.



Ce soir dès 21 heures, session IRC sur #editotaku@irc.worldnet.net (vous pouvez aussi nous rendre visite avec la case dans le menu à gauche). Je crois qu'on y parlera de poissons.
Ah, et pendant que j'y suis : la vente des tickets pour Epitanime a commencé via Ticketnet.fr et les billeteries habituelles. Ne les achetez pas par le Net et allez les chercher vous-mêmes, vous économiserez plus de 5 €.