par Antlia

''J'ai mis mon képi dans la cage et je suis sorti avec l'oiseau sur la tête.
- "Alors, on ne salue plus ? a demandé le commandant.
- Non, on ne salue plus, a répondu l'oiseau.
- Ah bon. Excusez-moi, je croyais qu'on saluait, a dit le commandant.
- Vous êtes tout excusé, tout le monde peut se tromper, a dit l'oiseau".''

par Jacques P.

Pour un lecteur du Raton, la semaine quartier-libre est un moment attendu entre tous. L'occasion pour nous, damnés de la terre, prolétaires du web, d'acquérir enfin notre quart d'heure de gloire.

Et quand vient le moment, le doute nous assaille. Tout au long de l'année, les idées ont été nombreuses, et l'imagination féconde. Mais, une fois mis devant le fait accompli, arrive l'impensable : la panne.

Alors que faire : renoncer ? Non, pas notre genre. Gloser ? Peut-être, mais cela a déjà été fait . Impasse, porte bloquée, on passe à la suivante.

L'épigraphe ci-dessus est la réponse que j'ai trouvé pour résoudre mes problèmes. Il s'agit de revenir aux fondamentaux même du quartier libre, et d'invoquer les mânes de nos glorieux ancêtres.

Futilité, tout n'est que futilité. Et tout ce que j'écris n'a aucun sens. Donc, veuillez laisser le képi dans sa cage, et sortir l'oiseau.

Avec de la veine, il fera plus que jouer aux jeux H. Paie ta conclusion ratée.